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Blog de Nezumi Dumousseau

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7/11/2007

La mort d’un héros ?

Classé dans: — @ 2:24 :pm

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Le général Paul Tibbets est mort paisiblement le 1er novembre 2007 à Columbus, dans l’Ohio. Il n’a jamais exprimé de regrets : « Nous n’étions pas indifférents, mais il fallait passer outre cela. Nous savions que cela allait tuer des gens, mais ma priorité était de faire le meilleur travail possible pour mettre fin à la guerre le plus vite possible ». « Je dors bien toutes les nuits, avait-il ajouté. Il s’agissait, à ses yeux, de faire son «devoir patriotique».

Avant son décès, il a cependant fait savoir qu’il ne voulait ni funérailles ni pierre tombale, par peur de déclencher des manifestations de protestations.

Mais remontons un peu l’histoire:

Le 17 décembre 1944, le 509th Composite Group de la 20th Air Force commence à s’entraîner dans l’Utah à des bombardements d’un type particulier: larguer une unique charge depuis une altitude très élevée.
En fait, seul son chef, le colonel Tibbets, connaît la teneur de leur mission. Les équipages s’entraînent ensuite à des largages de “citrouilles", des conteneurs sans charge nucléaire.
Le 18 mai 1945, le 509th arrive à Tinian, dans les îles Mariannes et commence en juillet le largage de “citrouilles” bourrées d’explosifs classiques sur des objectifs japonais, pendant que, dans le plus grand secret, “Fat Man” et “Little Boy", les deux bombes atomiques d’un type différent, sont convoyées et assemblées.

Le 25 juillet, avant même la réponse du Japon à l’ultimatum lancé le jour même, Tibbets reçoit l’ordre d’utiliser une de ses “armes spéciales” dès que la météo le permettra, à partir du 3août, sur l’une de ces quatre cibles: Hiroshima, Kokura, Niigata ou Nagasaki. La cible devait être clairement visible et le bombardement s’effectuerait à une altitude proche de 30 000 pieds (environ 9100 m).
Le 6 août 1945, à 1h 37, trois B-29 décollent de Tinian pour une reconnaissance météo au-dessus d’Hiroshima, Nagasaki et Kokura. Les équipages de ces appareils avaient également pour mission d’observer les effets de la bombe.

À 2h45, le colonel Tibbets décolle à bord de l’Enola Gay. Il a donné à son appareil les prénoms de sa mère. Son appareil modifié (qui ne comportait pas de tourelle de mitrailleuse, hormis à la queue) emporte “Little Boy". Au passage au-dessus d’Iwo Jima, le capitaine Parsons se glisse dans la soute pour amorcer la bombe. L’Enola Gay grimpe alors pour atteindre son altitude de bombardement.


le B29 Enola Gay

Le temps était très clair sur Hiroshima. La ville avait été épargnée par les raids américains et c’était à peine si une douzaine de bombes étaient tombées sur la ville en trois ans. Les habitants s’étaient accoutumés à voir leur cité survolée par les B-29 qui allaient bombarder d’autres villes du Japon.

Compte tenu des observations, l’Enola Gay se dirige vers Hiroshima. À 7h30, les habitants d’Hiroshima pouvaient entendre le signal de fin d’alerte.
Pendant ce temps, dans l’Enola Gay, le colonel Tibbets cède sa place au commandant Ferebee, le bombardier de l’équipage.

À 8h 14, “Little Boy” est larguée et l’Enola Gay fait un rapide virage sur l’aile pour éviter le souffle de l’explosion. Cinquante-trois secondes plus tard, la bombe atomique explose à 580 m au-dessus d’Hiroshima.

Dans les appareils qui survolent Hiroshima et s’en éloignent, les mitrailleurs de queue sont éberlués par le spectacle.
Tibbets fit demi-tour. Il voit monter au-dessus d’Hiroshima un énorme nuage qu’il décrira comme un énorme baril de goudron en ébullition qui s’élevait en altitude.

Il se pose à Tinian à 14h 58 et est aussitôt décoré ainsi que son équipage.

Le colonel Paul Tibbets était né en 1915. Contrairement à certaines rumeurs, il ne devint pas fou et continua à servir l’US Air Force. Il est nommé général et reçoit onze décorations. Il part à la retraite le 31 août 1966 après presque 30 ans de carrière militaire.

De 1970 à 1985, il dirige une compagnie d’aviation privée.

Il a donné jusqu’en 2006 des conférences pour relater ses exploits. Il possède un site web officiel où des souvenirs sont en vente ( maquettes de la bombe). Sur la dizaine de pages du site, aucune allusion aux victimes de la bombe, aucune évaluation des morts et blessés, aucune sorte de compassion.

La puissance dissipée par la bombe a été estimée à 14 000 t de TNT. Cette énergie est transformée en chaleur et en souffle pour 85% et en radiations pour 15%. Chacun de ces trois effets est dévastateur.
Dès le premier millionième de seconde, l’énergie thermique est libérée dans l’atmosphère et transforme l’air en une boule de feu qui atteint un kilomètre de diamètre en quelques secondes au-dessus d’Hiroshima.
Au sol, la température atteint plusieurs milliers de degrés sous le point d’impact.

Dans un rayon de 1 km, tout est instantanément vaporisé et réduit en cendres. Jusqu’à 4 km de l’épicentre, bâtiments et humains prennent feu spontanément ; les personnes situées dans un rayon de 8 km souffrent de brûlures au 3° degré.
Après la chaleur, c’est au tour de l’onde de choc de tout dévaster: engendrée par la phénoménale pression due à l’expansion des gaz chauds, elle progresse à une vitesse de près de 1.000 km/h, semblable à un mur d’air solide.
Elle réduit tout en poussières dans un rayon de 2 km. Sur les 90.000 bâtiments de la ville, 62.000 sont entièrement détruits.

La nouvelle de la destruction d’Hiroshima parvient à Tokyo le 7 août, laissant le gouvernement japonais sceptique et sans réaction.
Le 9 août c’est Nagasaki.
Le 15 août, l’empereur du Japon, Hiro-Hito, annonce la capitulation sans condition de son pays.
Le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise est signée à bord du Missouri, provoquant la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Voir aussi:

Voir page détaillée sur l’origine et les préparatifs de la production de la bombe

Le choix des cibles et l’étude des impacts de la bombe daté du 12 mai 1945

L’ordre d’utiliser une de ses “armes spéciales” daté du 25 juillet 1945


Photo prise à 8h58 par un membre de l’équipage de l’Enola Gay altitude du nuage ~ 12 000 m (source US Army)

6/10/2007

L’ennemi intime, un film nécessaire

Classé dans: — @ 10:27 :am

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L’Ennemi intime de Florent Emilio Siri était un film attendu et il n’a pas déçu. Malgré quelques réserves dans la presse sur le caractère un peu “Hollywoodien” du réalisateur. Mais la caution du scénariste Patrick Rotman nous assure que le spectaculaire de certaines scènes n’enlève rien à la fidélité à l’Histoire. Oui les Français ont utilisé le napalm, oui des villages ont été massacrés (des deux cotés), oui la torture a existé (des deux cotés).

La force du film de Siri réside dans le parfait équilibre entre le fond et la forme ; entre le propos et le style.

Le spectateur est au cœur du conflit, dans les hautes montagnes de Kabylie. Le soleil écrase tout , la peur devient palpable. La guerre devient un effrayant et fascinant spectacle, mais sans cette once de complaisance qui rendrait l’entreprise malsaine. Ensuite, la caméra cadre les visages, dit l’angoisse et la folie qui se saisissent du campement et les coups tordus pour justifier les exactions.

La manière est spectaculaire, avec des scènes à couper le souffle : la découverte silencieuse d’un village désert après le massacre de ses habitants ; les plans vertigineux d’un groupe de combattants, à flanc de montagne, après un bombardement au napalm.

Mais il faut aussi parler de la scène centrale, la confrontation entre le héros aux idéaux malmenés et le capitaine, figure de la résistance, qui a renoncé aux siens et justifie tout. Ce dialogue sur les enjeux et méthodes de cette guerre est attendu, presque trop pédagogique. Pourtant, fortement incarné par des comédiens talentueux, et porté par un scénario honnête et courageux, il sonne juste. Moins spectaculaire, la permission de Terrien à Grenoble, quand mesurant la distance qui les sépare, il renonce à retrouver sa femme et son fils, porte le témoignage du traumatisme, souvent indélébile et caché qui a marqué les participants à leur retour en France.

Le Vietnam a inspiré aux Américains Apocalypse now, Platoon, Voyage au bout de l’enfer ouFull Metal Jacket, pour ne citer que ceux-là. Les trois premiers sont sortis moins de 4 ans après la fin de la Guerre du Viet-Nam. Le film de Siri est la première tentative pour appréhender globalement cette guerre.

Les précédents films sur la guerre d’Algérie étaient pour les premiers très indirects et allusifs, Cléo de 5 à 7 (1962) d’Agnès Varda, Muriel (1964) d’Alain Resnais. Godard (Le Petit Soldat , 1960) et Alain Cavalier ( L’Insoumis, 1964) font figure de pionniers pour une approche plus directe. Les suivants traitaient en particulier d’un aspect précis du conflit algérien: La Bataille d’Alger (1966) de Gillo Pontecorvo pour la guerilla et contre-guerilla urbaine, Avoir 20 ans dans les Aurès (1971) de René Vautier parlait du conditionnement d’appelés réfractaire et de l’impasse de la désertion. Pour La Question (1977), de Laurent Heynemann, ce fut la torture ; pour La Guerre sans nom (1992) de Bertrand Tavernier, le point de vue des appelés ; pour La Trahison (2006), de Philippe Faucon, la psychologie des recrues françaises d’origine nord-africaine.

Cette difficulté à embrasser tous les enjeux de cette guerre, unique par les séquelles qu’elle a laissées, témoigne d’un échec collectif qui fait qu’à ce jour la guerre d’Algérie n’a pas encore trouvé la paix dans la conscience populaire, des deux cotés de la Méditerranée. En choisissant d’évoquer ce moment de l’histoire en termes guerriers, L’Ennemi intime fait œuvre de pédagogie et de lucidité.

Il manque encore un film à deux visages, montrant la vision du FLN, montrant comment la population soutenait les combattants de l’ALN, malgré leurs exactions. Seulement la vision algérienne, il faudrait que ce soit les Algériens qui la montent. Il y a bien Le Vent des Aurès (1966) de Mohammed Lakhdar-Hamina, courageux, mais limité à un cas particulier. Mais il n’y a pas que chez nous que cette guerre reste taboue. Les Algériens entretiennent toujours le mythe d’un FLN représentant du peuple et menant une guerre de libération nationale, sans se demander jusqu’à quel point la fin justifie les moyens. Les centaines de milliers de morts ne peuvent pas témoigner, les dirigeants actuels ont pour la plupart vécu la guerre en exil, et les zones qui ont le plus resisté à l’Armée française sont actuellement hostile au pouvoir en place.
Il faut, à ce titre souligner que très rares sont les films tournés sur les lieux même du conflit, celui-ci ayant été tourné dans l’Atlas Marocain

ennemi intime

10/8/2007

Le suicide de Franska

Classé dans: — @ 6:57 :pm

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L’ours Franska s’est donc suicidée le 9 août 2007 vers 6 h du matin. Désepérée par la connerie de certains humains, elle a décidée au lever du jour de se jeter sous les roues de 2 véhicules. Les ours sont intelligents et respectueux des hommes. Elle a donc, pour éviter de blesser un homme, choisi un jeune et sportif militaire au volant d’un 4*4. Il est indemne.

franska morte

L’autopsie a montré que l’ours avait un grand nombre de plombs de chasse dans l’arrière-train depuis un bon mois. Ce qui montre qu’une première tentative de suicide aurait eu lieu. On peut supposer, car les ours sont inventifs, qu’ayant trouvé par hasard un fusil chargé, elle l’avait coincé dans une fourche d’arbre, avait attaché une ficelle à la détente et avait ainsi réussi à se tirer dessus. mais elle s’était loupée.

Il faut rappeler que les ours cohabitent avec les hommes seulement dans des pays arriérés comme l’Espagne, le Canada, les États -Unis et même le Japon.

Ne nous y trompons pas: dans l’esprit de certains, l’ours doit disparaitre, ensuite ce sera le vautour, de plus en plus censé à tort s’attaquer aux bêtes vivantes, le loup et quand il ne restera plus que les marmottes, elles seront accusées de faire casser les pattes des brebis avec leurs terriers.

Consultez cet excellent site qui fait le point sur dossier et dont sont extraits quelques perles:

“C’est une immense satisfaction, un grand soulagement pour les éleveurs du département. On a subi un préjudice énorme avec Franska, qui était une ourse dévoreuse de moutons, qui tuait pour tuer et traumatisait les bêtes restantes. L’affaire est classée, c’est l’apaisement, l’été se finira dans le calme". «Si les autorités décident de réintroduire des ours, alors nous mettrons le feu à la montagne».
Marie-Lise Broueilh; Présidente de l’Association pour la sauvegarde du patrimoine pyrénéen des Hautes-Pyrénées (ASPP-65)

La boucle est bouclée : l’Etat français a introduit Franska avec 300 gardes mobiles (sic) pour faire face aux dangereux Pyrénéens et c’est un engin de l’armée française qui l’a tuée… Je ne considère pas le gouvernement actuel impliqué dans cette sinistre farce. Mais je me pose la question : l’Etat reste-il un Etat indépendant ou est-il pieds et poings liés à un lobby écologiste qui nous fait vivre dans une monde virtuel très éloigné du monde réel ?
Jean Lassalle député Modem (et pourtant, il devrait être solidaire des ours, car il reste moins de députés Modem que d’ours…)

4/6/2007

Des vérités qui dérangent

Classé dans: — @ 3:24 :pm

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Les conclusions d’un rapport inédit rédigé fin 2006 sur les relations entre police et population en Seine-Saint-Denis ont été révélées par l’AFP, samedi 2 juin. Le constat est accablant : évoquant un “climat d’insécurité permanent” , l’Institut national des hautes études de sécurité (INHES), auteur du rapport, souligne un “décalage” entre la “suractivité permamente” de la police et les “réalités subies par la population". À tel point que les auteurs parlent d’une “césure” entre la police et la population dans le département.

Le document a été commandé par le préfet de Seine-Saint-Denis à l’INHES, un organisme qui dépend du ministère de l’intérieur, et finalisé en novembre 2006, mais jamais rendu public officiellement.

Il s’agit d’un “document interne qui n’avait pas vocation à être diffusé", a réagi, samedi, la direction générale de la police nationale (DGPN) selon laquelle “beaucoup a été fait en Seine-Saint-Denis” depuis fin 2006, notamment pour le “renforcement des effectifs” ou “l’accueil dans les commissariats".

La “mission d’étude” de l’INHES s’est concentrée sur quatre communes du “93″, département d’où sont parties les émeutes de novembre 2005. Parmi elles, Montfermeil ou Clichy-sous-Bois. Les chercheurs de l’INHES ont rencontré pendant deux mois des acteurs municipaux, policiers ou magistrats.

Les auteurs évoquent une “déferlante de violence” avec un “nombre croissant de mineurs” mis en cause dans la délinquance, une “dégradation", voire “parfois une césure” entre la police et la population. La police se concentre trop sur la lutte contre les stupéfiants ou les clandestins, affirme encore l’étude, dénonçant une “hausse artificielle” de ses taux d’élucidation, qui lui donnent “une image agressive". La Seine-Saint-Denis, soutient l’étude, est dans une situation de “marginalisation croissante” avec une “délinquance hors normes". Un “fossé se creuse avec les autres départements” notamment pour ce qui est des faits violents constatés.

Quelles sont les solutions ? Il faut “renouer les liens avec la population des quartiers", “réorganiser le travail de la police et de ses techniques d’intervention". Un train de mesures est préconisé comme l’accueil dans les commissariats, une “doctrine d’emploi” des policiers et particulièrement des CRS. La police de proximité, dit aussi l’étude, a eu des “effets positifs incontestables” dans certains secteurs. Rappelons que cette police de proximité a été supprimée par un certain Nicolas Sarkozy, ci-devant Ministre de l’intérieur et désormais Président.

En passant, le rapport pointe aussi le déclin du Parti Communiste Français comme une des causes de l’aggravation de la situation dans les banlieues. Le rôle de stabilisateur de ses élus locaux est mis en valeur. Alors n’hésitez plus, votez à gauche pour plus de sécurité!

Ségolène Royal, ex-candidate PS à l’Elysée, a dénoncé dès samedi le fait qu’un tel rapport ait été “caché aussi longtemps", évoquant “des vérités qui dérangent".
En déplacement à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) pour soutenir les candidats socialistes aux législatives, elle a demandé au président de la République quelles décisions seraient prises pour “rétablir l’indispensable lien de confiance entre la population et le grand service public de la police".

27/4/2007

Pourquoi je voterai Ségolène Royal

Classé dans: — @ 11:43 :am

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“Pourquoi je voterai Ségolène Royal” par Thomas MARCY député UDF

Citoyennes, Citoyens,

Comme chacun de vous je serai amené à faire un choix crucial dans dix jours, quand viendra le deuxième tour de l’élection présidentielle. Comme a su le prouver en son temps Pierre Mendès-France, faire de la politique c’est aspirer à gouverner et c’est donc choisir. C’est pourquoi je ne voterai ni blanc ni ne m’abstiendrai.

J’ai attendu, comme tous les autres candidats démocrates aux législatives, que François Bayrou se prononce sur le second tour des présidentielles (cf. la vidéo sur ce blog) pour me prononcer moi-même, ce qui était bien normal.

En pleine cohérence avec son attitude durant la campagne, F. Bayrou a refusé de donner une consigne de vote, tout en présentant les solides arguments de son refus de soutenir l’un(e) ou l’autre des deux candidats. Vouloir une démocratie adulte implique de laisser chaque citoyen(ne) se déterminer en son âme et conscience, pour le bien du pays.

Ce refus de donner une quelconque consigne et cette liberté de conscience s’applique également à chacun et chacune des candidat(e)s locaux du nouveau Parti démocrate, notamment celles et ceux qui auront l’honneur de défendre ses idées lors des prochaines élections législatives.

Il appartient donc à chacun(e) de se prononcer, selon sa sensibilité propre et son jugement. Ce qui implique l’acceptation de la diversité des opinions au sein du Parti démocrate, étant bien précisé que ce choix n’engage chaque fois que l’individu qui décide d’en faire état publiquement. Comme l’a dit auparavant F. Bayrou, un parti où tout le monde devrait penser la même chose serait un parti où l’on n’aurait renoncé à penser.

Je déclare donc, face aux électeurs, qu’après mûre réflexion j’ai décidé de voter pour Ségolène Royal.

Je ne peux en effet cautionner la conception de la démocratie qui risquerait de triompher si Nicolas Sarkozy l’emportait.

Une authentique démocratie ne saurait exister dans un système où tous les pouvoirs continueraient à être centralisés dans les mains d’un seul homme, sans le moindre contrôle véritable, sans de vrais contre-pouvoirs. Or, j’estime que Nicolas Sarkozy, dont les penchants autoritaires et le manque de contrôle de soi sont avérés, n’a aucune intention de modifier le système de monarchie républicaine actuel, bien au contraire. Entre ses mains il est à craindre que l’Etat perde encore un peu plus de son prestige et de son impartialité pour être mis au service d’un clan. Nul ne peut prendre ainsi au sérieux sa promesse, surgie en toute fin de campagne, d’introduire une dose réelle de proportionnelle pour l’élection des députés : dans ses moments les plus lyriques, son lieutenant Brice Hortefeux a évoqué un maximum de 60 sièges (sur 577) selon ce mode de scrutin !

Et je ne veux pas que la démagogie et le populisme le plus cynique deviennent les modes de gouvernement habituels en France. A l’heure où une certaine droite française (mais aussi européenne) relève de plus en plus impunément le museau (qu’elle a fort sale), la récupération des thèmes lepénistes (dans un bel emballage marketing) ne saurait être tolérée. Et qu’on n’aille pas évoquer l’affaiblissement du FN pour vanter les mérites de cet abaissement intellectuel et moral de la politique : car cela revient simplement à disséminer dans le corps social le foyer de l’infection. La modernité ne doit pas passer par le reniement des conquêtes de l’esprit sur la bêtise ordinaire (qui n’attend que des circonstances favorables pour devenir criminelle).

Enfin, si je suis au Parti démocrate, c’est que je ne me résous pas à ce qu’un capitalisme financier absolutisé (et mensongèrement assimilé au libéralisme dans son ensemble) détruise l’égalité minimale qui seule permet l’existence effective d’une citoyenneté. Là où un citoyen a virtuellement les moyens économiques (même inutilisés !) de décider du destin de ses co-citoyens, ceux-ci ne sont plus effectivement libres, puisque privés d’autonomie. Et la République ne peut y survivre (cf. Platon, dans “Les Lois". Oui, je sais, mes références sont parfois un peu vieillottes; mais c’est que je n’ai pas encore eu le temps de lire le dernier ouvrage de Doc Gynéco : à chacun ses lacunes…). Le régime où domine le pouvoir du riche (ploutos), c’est la “ploutocratie". Un exemple récent et proche a existé, celui du multi-milliardaire Sylvio Berlusconi en Italie. Quelle fut l’une des mesures-phares de Berlusconi ? La suppression de tout impôt sur la succession (à commencer pour ses propres enfants, bien entendu…) Et que propose Sarkozy ? La même chose (pour 95% des successions exactement) ! Ainsi les riches deviendront de plus en plus riches et les très riches le deviendront immensément plus. Il ne restera plus qu’a dynamiter les dispositifs tels que la carte scolaire ou le système d’aide au logement social (dont sa ville, Neuilly, s’est bien sûr préservée, en piétinant la loi SRU de 1991) et l’apartheid social sera réalisé dans les faits ! Peu importe la criminalité et l’hyper-violence qui se développera alors dans nos villes : la peur rendra docile la population qui réclamera toujours plus d’ordre brutal et arbitraire. Quant aux (vraiment) riches (une infime minorité) ils pourront se payer des espaces privatisés à l’abri de la violence avec des polices privées (car, contrairement à ce qu’on croit, les études de sociologie urbaine montrent que les ghettos qui croissent le plus vite sont des ghettos de riches). Je pourrai encore citer la prime au communautarisme et la volonté déclarée de dynamiter la loi de 1905 fondatrice de la laïcité…

Quant au soi-disant modernisme économique de Sarkozy il y a de quoi en sourire. Comme Chirac, Sarkozy conçoit avant tout l’économie comme le moyen de reproduction de quelques classes sociales qui n’ont aucune envie d’affronter véritablement la concurrence méritocratique. J’ai déjà parlé de la suppression des droits sur héritage et de la carte scolaire. Il faudrait sans doute bien des pages pour exposer le capitalisme de coquins et de copains que Sarkozy veut faire passer pour une économie de marché moderne : on est à vrai dire plus proche du capitalisme à la Napoléon III où les relations incestueuses entre l’Etat et quelques “initiés” remplacent toute saine concurrence (F. Bayrou en a déjà dit long sur la fascination douteuse de Nicolas Sarkozy pour ces cercles de néo-féodaux). Comme à notre âge médiatique le culot paie toujours, il suffira d’exhiber quelques réussites d’individus méritants et de voeux pieux pour les PME-PMI qui souffrent et le tour sera joué. Au passage cela fera diversion sur le bradage des biens stratégiques de la Nation : où en est le projet de Sarkozy de mettre le destin de Gaz de France entre les mains du pouvoir algérien via un mariage forcé (!) avec la compagnie d’Etat de l’énergie de ce pays ?!!

Mais c’est aussi pour des raisons positives que je voterai pour Ségolène Royal.

Tout d’abord parce que l’on peut la créditer d’un désir nettement plus sincère de coopérer avec un Centre vraiment indépendant, d’une part parce qu’elle en a vraiment besoin politiquement, d’autre part parce qu’elle a intérêt à ne pas se retrouver en tête-à-tête avec les “éléphants” du PS (tandis que N. Sarkozy a seulement le projet de vider le Centre de toute substance pour le réduire à une brigade de supplétifs). Et on ne peut pas contester l’importance des pas qu’elle a faits récemment en notre direction.

Ensuite parce que j’ai l’intime conviction (et je l’assume !) qu’un rapprochement des démocrates avec les sociaux-démocrates du PS est la meilleure façon de transformer, sur la durée, l’essai du 22 avril et de changer durablement la politique en France, en faisant du Parti démocrate le pôle d’une très grande force progressiste, moderniste, indépendante et européenne. J’ai bien dit “socio-démocrates” (et pas le PS en général et en bloc) ainsi que “indépendante". Même s’il l’a dit un peu trop tard et/ou trop tôt dans la campagne, Michel Rocard a objectivement raison de prôner ce rapprochement dont la France a un besoin vital et qui vient d’être réalisé en Italie entre les sociaux démocrates et les centristes de la “Marguerite". Il serait évidemment progressif. Mais il implique certains gestes symboliques.

Voilà donc pourquoi je déclare, à ma modeste échelle individuelle, mon vote pour Ségolène Royal.

Aux éventuels donneurs de leçons de réalisme politique je précise que je n’ai rien d’un “idiot utile” qui agirait par pur idéalisme. J’estime au contraire faire preuve de réalisme à moyen et long terme, en pensant d’abord à l’intérêt de mon pays.

Cette déclaration n’engage que moi.

Mais elle m’engage réellement, en tant que centriste fier d’appartenir à cette nouvelle famille tolérante et plurielle qu’est le Parti démocrate.

Salutations démocrates.

Thomas MARCY

Source : http://udf76.typepad.fr/thomasmarcy/2007/04/pourquoi_je_vot.html

17/4/2007

On vote aussi au Japon

Classé dans: — @ 12:46 :pm

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On vote aussi au Japon le 22 avril (pour les gouverneurs des départements). Cette réunion électorale, en pleine rue, mais sans gêner la circulation, est tenue par l’opposition au gouverneur sortant. Les gants blancs sont une marque de respect pour l’électeur.

pleine rue

19/11/2006

La Pub interdite de MTV

Classé dans: — @ 5:57 :pm

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Le gouvernement américain encourage les entreprises de publicité, le mécénat individuel, le mécénat d’entreprise et tout et tout.

Mais quand MTV a voulu gratuitement soutenir de grandes causes internationales comme la lutte contre le Sida, la faim dans le monde ou la pauvreté, ces publicités n’ont pas dépassé la première diffusion. En effet le 11/09 est une devenue une cause sacrée qu’il est interdit d’utiliser sans autorisation du Président des États-Unis!

wtc

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27/2/2006

Chirac, grand Hogon d’honneur

Classé dans: — @ 12:35 :am

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Le 25 octobre 2003, notre Jacques Chirac se fait déposer en hélico au pied de la falaise de Bandiagara au pays Dogon. Les autorités du Mali ont fait construire tout axprès dans la plaine une case à palabres pour lui éviter de monter à pied dans les villages. Il est reçu en grande pompe. Déja la case à palabres (toguna en langue locale) a été baptisée “Amadingue", ce qui n’est pas très gentil.

hogon

Ensuite Jacques a été nommé Hogon d’honneur. alors là c’est très méchant quand on sait que dans cette société traditionnelle
* Il ne peut plus sortir de sa case
* Il doit passer sa journée assis devant sa case. Il ne sort pas de chez lui et ne participe pas à la vie sociale courante du village. En cas de question grave, il est consulté par les initiés du village.
*Il ne vit plus avec sa femme (ou ses femmes), mais elle peut venir le voir.
* Il ne peut plus se laver.

hogon

Bref Sarkozy en révait, les Dogons l’ont fait.

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