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Blog de Nezumi Dumousseau

Blog de Nezumi Dumousseau

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6/10/2007

L’ennemi intime, un film nécessaire

Classé dans: — @ 10:27 :am

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L’Ennemi intime de Florent Emilio Siri était un film attendu et il n’a pas déçu. Malgré quelques réserves dans la presse sur le caractère un peu “Hollywoodien” du réalisateur. Mais la caution du scénariste Patrick Rotman nous assure que le spectaculaire de certaines scènes n’enlève rien à la fidélité à l’Histoire. Oui les Français ont utilisé le napalm, oui des villages ont été massacrés (des deux cotés), oui la torture a existé (des deux cotés).

La force du film de Siri réside dans le parfait équilibre entre le fond et la forme ; entre le propos et le style.

Le spectateur est au cœur du conflit, dans les hautes montagnes de Kabylie. Le soleil écrase tout , la peur devient palpable. La guerre devient un effrayant et fascinant spectacle, mais sans cette once de complaisance qui rendrait l’entreprise malsaine. Ensuite, la caméra cadre les visages, dit l’angoisse et la folie qui se saisissent du campement et les coups tordus pour justifier les exactions.

La manière est spectaculaire, avec des scènes à couper le souffle : la découverte silencieuse d’un village désert après le massacre de ses habitants ; les plans vertigineux d’un groupe de combattants, à flanc de montagne, après un bombardement au napalm.

Mais il faut aussi parler de la scène centrale, la confrontation entre le héros aux idéaux malmenés et le capitaine, figure de la résistance, qui a renoncé aux siens et justifie tout. Ce dialogue sur les enjeux et méthodes de cette guerre est attendu, presque trop pédagogique. Pourtant, fortement incarné par des comédiens talentueux, et porté par un scénario honnête et courageux, il sonne juste. Moins spectaculaire, la permission de Terrien à Grenoble, quand mesurant la distance qui les sépare, il renonce à retrouver sa femme et son fils, porte le témoignage du traumatisme, souvent indélébile et caché qui a marqué les participants à leur retour en France.

Le Vietnam a inspiré aux Américains Apocalypse now, Platoon, Voyage au bout de l’enfer ouFull Metal Jacket, pour ne citer que ceux-là. Les trois premiers sont sortis moins de 4 ans après la fin de la Guerre du Viet-Nam. Le film de Siri est la première tentative pour appréhender globalement cette guerre.

Les précédents films sur la guerre d’Algérie étaient pour les premiers très indirects et allusifs, Cléo de 5 à 7 (1962) d’Agnès Varda, Muriel (1964) d’Alain Resnais. Godard (Le Petit Soldat , 1960) et Alain Cavalier ( L’Insoumis, 1964) font figure de pionniers pour une approche plus directe. Les suivants traitaient en particulier d’un aspect précis du conflit algérien: La Bataille d’Alger (1966) de Gillo Pontecorvo pour la guerilla et contre-guerilla urbaine, Avoir 20 ans dans les Aurès (1971) de René Vautier parlait du conditionnement d’appelés réfractaire et de l’impasse de la désertion. Pour La Question (1977), de Laurent Heynemann, ce fut la torture ; pour La Guerre sans nom (1992) de Bertrand Tavernier, le point de vue des appelés ; pour La Trahison (2006), de Philippe Faucon, la psychologie des recrues françaises d’origine nord-africaine.

Cette difficulté à embrasser tous les enjeux de cette guerre, unique par les séquelles qu’elle a laissées, témoigne d’un échec collectif qui fait qu’à ce jour la guerre d’Algérie n’a pas encore trouvé la paix dans la conscience populaire, des deux cotés de la Méditerranée. En choisissant d’évoquer ce moment de l’histoire en termes guerriers, L’Ennemi intime fait œuvre de pédagogie et de lucidité.

Il manque encore un film à deux visages, montrant la vision du FLN, montrant comment la population soutenait les combattants de l’ALN, malgré leurs exactions. Seulement la vision algérienne, il faudrait que ce soit les Algériens qui la montent. Il y a bien Le Vent des Aurès (1966) de Mohammed Lakhdar-Hamina, courageux, mais limité à un cas particulier. Mais il n’y a pas que chez nous que cette guerre reste taboue. Les Algériens entretiennent toujours le mythe d’un FLN représentant du peuple et menant une guerre de libération nationale, sans se demander jusqu’à quel point la fin justifie les moyens. Les centaines de milliers de morts ne peuvent pas témoigner, les dirigeants actuels ont pour la plupart vécu la guerre en exil, et les zones qui ont le plus resisté à l’Armée française sont actuellement hostile au pouvoir en place.
Il faut, à ce titre souligner que très rares sont les films tournés sur les lieux même du conflit, celui-ci ayant été tourné dans l’Atlas Marocain

ennemi intime

5/10/2007

Suivez la ligne

Classé dans: — @ 9:55 :am

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Au Japon et nulle part ailleurs…

Les voitures roulent à gauche mais aussi les piétons marchent à gauche. Le sens de la hiérarchie et de la discipline est telle que, dans ce grand magasin d’électronique de Shin-Umeda à Osaka, il existent des bandes au sol qui indiquent les voies de circulation.

Et ces voies sont respectées par les clients et par les employés!

shin umeda

2/10/2007

Christian, un film attachant

Classé dans: — @ 2:16 :pm

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Christian est un film d’auteur, courageux et accrocheur. Réalisé en tout juste 4 semaines par Elisabeth Löchen et soutenu par une petite équipe quasi-familiale, ce film touche juste. Le scénario est riche de nombreux thèmes assez graves. Mais l’ironie légère qui règne permet de supporter les drames de la vie évoqués.

Les sujets abordés sont nombreux: la crise d’un couple à la cinquantaine; les ambiguïtés relations de travail-relation amoureuse; la peur de vieillir et de laisser un enfant vivre sa vie, le caractère psycho-somatique du déclenchement d’une tumeur. Enfin , ce qui peut sembler l’axe majeur du film, la relation amoureuse entre une femme et un homme de 20 ans son cadet pose toujours question dans la société française contemporaine, alors que l’inverse parait banal.

L’ensemble des acteurs jouent juste. Yvon Martin assume pleinement son rôle de jeune homme pas tout à fait émancipé mais déjà proche de la mort, Patrick Bethune est parfait en vieux beau, pervers et veule. Annie Girardot est tout particulièrement émouvante, surtout quand on sait sa situation. La lutte pour continuer d’avoir prise sur son fils trouve un écho dans sa lutte personnelle pour continuer à tourner malgré les attaques de la maladie .

*Voir la fiche du film et le site officiel

Oui, mais voilà, ce film sensible et tendre, a du mal à sortir. Pour la production, la réalisatrice s’est débrouillé avec les moyens du bord. Mais pour la distribution, c’est plus difficile, entre les films américains et les grandes majors européennes la place pour les productions indépendantes est étroite … alors un effort les décideurs!

christian

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