Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
SELECT * FROM wp_users WHERE user_level > 0


Warning: Invalid argument supplied for foreach() in /mnt/116/sda/4/5/nezumi.dumousseau/wordpress/wp-blog-header.php on line 298
Blog de Nezumi Dumousseau » Je vote OUI

Blog de Nezumi Dumousseau

Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
SELECT * FROM wp_users WHERE ID = '1'

8/4/2005

Je vote OUI

Classé dans: — @ 10:16 :am

Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
SELECT * FROM wp_users WHERE user_login = ''

oui

Pour que chacun puisse se faire une opinion

Examiner les différents textes, en version PDF originale de la futur constitution sur le site officiel
J’ai même extrait une version texte intégrale du texte en format RTF, donc lisible par tous. Il suffit de s’y mettre.

Pourquoi je vote oui

Sont pour le oui : l’UMP , l’UDF (François Bayrou), et le Parti Socialiste (François Hollande), la majorité des Verts (Dominique Voynet; Daniel Cohn Bendit)
Ces personnages me sont sympathiques.
La CFDT est aussi majoritairement pour le oui, 47 des 49 principaux syndicats européens aussi.

Les arguments objectifs pour le oui:
La constitution, si elle est adoptée, doit avoir - entre autres - de grandes vertus qui font actuellement défaut :

1) Elle remplace les « directives » ( transposables) par des « lois européennes » (applicables).
Le Canard enchaîné llui-même a souligné cette différence: Une directive de la Commission sur les déchets dans l’industrie de l’électroménager est dénaturée dans sa version française. Dans la version originale, les industriels y étaient rendus responsables pleinement (donc financièrement) de la récupération et du recyclage des déchets. Dans sa transposition française, ceux-ci se déchargeraient sur les collectivités pour payer en partie les frais.

2) Elle renforce les pouvoirs de contrôle du parlement européen, des parlements nationaux et clarifie le rôle législatif du Conseil des Ministres (dont les séances seront publiques).
Paradoxalement, la fameuse « directive Bolkenstein », du nom d’un Commissaire ( réellement ultra-libéral), est un argument pour le oui. En effet elle a été adoptée en catimini voilà des mois en Conseil : la France avait, par la voix de Noëlle Lenoir, alors ministre des affaires européennes, donné « un appui très fort » dans une discrètion totale
Une pratique qui serait contraire à la future constitution. Même Chirac exhorte à « l’extrême vigilance » : il est temps….C’est dans les oubliettes de l’histoire qu’il faut jeter l’anticonstitutionnelle « directive Bolkenstein »

3) Elle sacralise les alliances « compétitivité » et « solidarité », « efficacité » et « développement durable » : l’économie sociale de marché n’est pas une « voie américaine »
Ne nous faisons pas d’illusion, cette constitution n’est pas sociale, mais elle permet à une majorité du parlement européen , disons de centre gauche, de faire passer des lois de protection sociale.
Il est bien évident que si la démocratie désigne une majorité parlementaire de droite libérale, elle fera des lois favorisant le libéralisme.
De la même manière la Constitution Française, pourtant décriée par Mitterrand avant 1981 s’est avérée parfaitement compatible avec les grandes nationalisations et les lois sociales du premier septennat.

4) Des points fondamentaux sont inscrits en dur, ce qui conduirait GW Bush, partisan de la peine de mort, à se prononcer contre ce texte :
DIGNITÉ
Article II-61
Dignité humaine

La dignité humaine est inviolable. Elle doit être respectée et protégée.
Article II-62
Droit à la vie
1. Toute personne a droit à la vie.
2. Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté.

5) La présence d’un ministre des Affaires étrangères de l’Union est attendue depuis longtemps. On peut espérer une expression moins cacophonique que par le passé , comme par exemple dans la crise irakienne.

Pourquoi je ne vote pas non

Qu’est-ce qui motive le vote “non” au projet de Constitution Européenne ?
Sont pour le non : le Parti Communiste (Marie George Buffet), le MPF (Philippe de Villiers), et le Front National (Jean-Marie Le Pen), Jean-Pierre Chevénement, Laurent Fabius et Olivier Besancenot pour les plus célèbres.
En toute logique, si le non devait l’emportait Chirac devrait soit demissionner soit appeler à Matignon un de ceux là pour former un gouvernement.
Cauchemar: De Villiers premier ministre; Marine Le Pen ministre de l’intérieur; Besancenot ministre de l’Economie et Marie Georges Buffet chargé de rédiger le contre projet français de texte constitutionnel.

Mais regardons plus sérieusement les principaux arguments

Le refus d’une Europe “ultra libérale".
C’est le prétexte brandi par les troskystes, les communistes et par 40% des socialistes lors de leur référendum interne. C’est ce que clame haut et fort Emmanuelli .
C’est vrai que, d’une part, la directive Bolkenstein est un épouvantail tombé on ne peux mieux pour agiter tout ce beau monde. Mais, encore une fois, l’adoption sournoise de cette directive n’est possible que dans les institutions actuelles.
Si cependant, le but inavoué de cette belle constitution était d’asservir les peuples d’Europe au grand capital, comment expliquer que la totalité des partis socialites d’Europe, ceux qui sont au pouvoir et ceux qui sont dans l’opposition, approuvent ce texte .
De plus il faut respecter la démocratie, et une constitution ne peut en aucun cas convertir aux thèses socialistes une majorité européenne libérale

Le refus de l’entrée de la Turquie en Europe
Je suis un peu hésitant, pourquoi pas en effet Israel ou le Maroc aprés
On entend; “avec cette constitution, on abdique nos droits pour de bon, et on ne pourra plus rien faire pour empêcher la Turquie de rentrer” … Bon, là, clairement, l’article I-58 vérouille le sujet.
Article I-58
Critères d’éligibilité et procédure d’adhésion à l’Union
1. L’Union est ouverte à tous les États européens qui respectent les valeurs visées à l’article I-2 et
s’engagent à les promouvoir en commun.
2. Tout État européen qui souhaite devenir membre de l’Union adresse sa demande au Conseil. Le
Parlement européen et les parlements nationaux sont informés de cette demande. Le Conseil statue à
l’unanimité après avoir consulté la Commission et après approbation du Parlement européen, qui se
prononce à la majorité des membres qui le composent. Les conditions et les modalités de l’admission
font l’objet d’un accord entre les États membres et l’État candidat. Cet accord est soumis par tous les
États contractants à ratification, conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

Et la promesse de Jacques Chirac d’un référendum sur le sujet devrait calmer tout le monde …
Donc, là aussi, ça tient pas la route.

La diminution du pouvoir de la France en Europe.
En fait, je pense que c’est ça la vraie cause non avouée : tant que c’est le couple Franco-Allemand qui tire tout de l’avant, qui prend l’initiative et qui, accessoirement, n’en fait qu’à sa tête , on est tous derrière. Mais, dans une Europe à 25, bientôt 27, où on se fait traiter par Rumsfeld de “vieille Europe” à propos de l’Irak, pendant que la Pologne fait les yeux doux à Bush derrière Blair et Aznar, la situation ne pas être pire qu’avec les institutions actuelles.

Un point d’histoire important, la CED :

La Communauté européenne de défense (CED), fût un projet d’armée européenne élaboré entre 1950 et 1954, à propos duquel se sont violemment et passionnément querellés partisans et opposants du projet, et plus précisément sur la question du réarmement de l’Allemagne que celui-ci prévoyait.

Antoine Pinay, le président du Conseil, signe le traité fondant la CED à Paris le 27 mai 1952.

Mais pour entrer en vigueur, ce traité doit être ratifié dans les différents Parlements, ce qui est bientôt chose faite chez les autres partenaires européens.
Parmi les anti-CED, il y a principalement les communistes, qui voit dans ce projet une menace pour l’Union soviétique, et les gaullistes, pour qui la CED prive la France d’un des attributs fondamentaux de sa souveraineté : une armée nationale. De l’autre côté, seul le Mouvement républicain populaire (MRP) se déclare complètement en faveur du projet, alors que les autres partis, Parti socialiste, Parti radical, Indépendants sont divisés . Le débat prend bientôt un caractère passionnel qui dépasse la seule CED.

Créer une armée commune est un moyen de jeter les bases d’une Europe supranationale. La querelle de la CED devient alors également celle de l’instauration d’une communauté politique européenne. Pressé par les Américains, qui menacent de « révisions déchirantes » les alliances en cas de prolongement des tergiversations, Pierre Mendès France présente le projet de la CED devant l’Assemblée nationale, le 30 août 1954. Par 319 voix (les communistes, les gaullistes, la moitié des socialistes et des radicaux et un tiers des indépendants) contre 264, la CED est définitivement rejetée.

Ce qui ouvre, pour 50 ans, toute grande la voie à l’OTAN et sa domination par les USA

7 Comments

  1. Article publié dans l’hebdomadaire local de Saintes, la Haute Saintonge:

    Le parti socialiste se mobilise pour le oui

    A moins de deux mois du referendum, l’opinion locale semble se mobiliser sur cette échéance. La question agite les cercles familiaux et les discussions entre collègues de travail autour de la machine à café se font de plus en plus vives. Ainsi, l’achat en librairie de 200 000 livres sur le traité montrent un réel intérêt pour ce projet pris très au sérieux par nos compatriotes. En ce début avril, les partisans du non apparaissent avoir en Saintonge aussi pris une longueur d’avance. Il est vrai que la construction européenne n’a jamais été très populaire. Elle est apparue comme une affaire de technocrates siégeant à Bruxelles qui devaient endosser toutes les mauvaises décisions. Tout ce qui arrive de fâcheux au « peuple d’en-bas » semble être le résultat des décisions prises à Bruxelles. Ainsi, les délocalisations industrielles ne seraient que la conséquence des directives bruxelloises qui font le jeu des forces capitalistes. On oublie que la création de l’euro crée un îlot de stabilité au cœur de l’Europe. La fracture est très profonde. La construction européenne depuis la création du « marché commun » fondé sur le libre-échange souffre d’un colossal déficit démocratique. Que peut signifier la construction européenne pour toute une partie de la population française à qui on annonce les super profits des grandes entreprises alors qu’elle vit dans une précarité toujours plus grande ? Comment n’aurait-elle pas envie que la société soit fondée sur d’autres valeurs ?

    Voilà l’énorme défi auquel il faut répondre rapidement. Les arguments positifs ne manquent pas. Le meilleur exemple de réussite proche de nous est l’intégration réussie tant sociale que démocratique de l’Espagne et du Portugal même si comme chez nous ces sociétés ne sont pas encore idéales. Les socialistes charentais veulent se mobiliser pour promouvoir les avancées certaines que représentent le projet de traité constitutionnel. Même ceux qui chez eux sont réservés regrettent que certains leaders socialistes ne respectent pas les engagements pris devant les militants avant le referendum interne. Pour le secrétaire fédéral, Olivier Falorni, fort du vote massif des militants départementaux, « le traité ne comporte aucun recul par rapport aux traités antérieurs, il ne comprend que des avancées. Nous avons le choix de créer une grande démocratie européenne. » Voilà bien le cœur du débat : est-ce que le traité proposé va permettre de créer enfin une réelle démocratie où chacun pourra être entendu par son bulletin de vote ? Doit-on se fonder uniquement sur l’expérience passée en effet assez négative ou doit-on parier sur la force de nouvelles institutions ?

    Bernadette Vergnaud nouvelle parlementaire européenne ne doute pas de la réponse. Anticipant sur le traité, le Parlement européen a déjà réussi à rejeter la première proposition de composition de la Commission Barroso malgré l’appui des Gouvernements donné à celle-ci. En effet avec le nouveau traité le président de la Commission serait élu par le Parlement ; ainsi l’exécutif serait désigné par les élus du peuple. De même, le Parlement avait réussi à repousser le projet de la fameuse directive Bolkestein. Pour la députée, les citoyens saintongeais vont avoir une responsabilité majeure : « construire la démocratie la plus vaste au monde. »

    La problématique apparaît très simple : en rester aux traités actuels essentiellement économiques ou se donner des institutions enfin démocratiques. C’est sur ce dilemme que le parti socialiste va faire une campagne active au niveau de chaque canton. Il demande à ses conseillers généraux de se mobiliser en ce sens. Il ne souhaite pas connaître un nouveau « 21 avril » où les divers adversaires de Jospin ont réussi à lancer le tandem Chirac-Raffarin qui a mis en œuvre la politique sociale que l’on voit tous les jours. Un échec du oui le 29 mai verrait le triomphe du libéralisme pour plusieurs décennies en Europe.

    © Lucien Normandin, avril 2005

    Comment par Lucien — 8/4/2005 @ 1:49 :pm

    Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
    SELECT * FROM wp_users WHERE user_login = ''

  2. Je voterai oui moi aussi, pour des raisons comparables en ajoutant les arguments sur des occasions perdues: quand les Français ont rejeté la communauté européenne de défencse, ils ont contribué à retarder de quelques décennies une politique étrangère européenne plus autonome vis à vis des EtatsUnis.

    Comment par Claude.bataillon — 8/4/2005 @ 4:59 :pm

    Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
    SELECT * FROM wp_users WHERE user_login = ''

  3. Bien évidemment, je voterai oui. Indépendamment des vilains qui voteraient non, et des jojos qui voteraient oui … Même si je préfère les jojos plutôt que d’affreux ribouledingues… Cependant, dans les noms que tu cites votant oui, moi j’en vois deux montés sur ressorts et sortant d’une boîte à malices.

    Et pourquoi je choisis de voter oui : c’est tout simplement que la construction européenne pacifiée est une courte histoire orchestrée de façon originale depuis plus de 50 ans ; à petits pas parfois de bigotes, à petits pas parfois inspirés, la progression est incontestablement positive au regard de l’histoire.
    Et que l’on soit jojo ou ribouledingue, il s’agit bien là d’un processus historique dont il faut renforcer au plus vite la phase strictement politique, en n’en rejetant surtout pas l’avancée démocratique présente dans le prochain traité.
    Mais oui la pyramide se construit lentement, est cela que déplore les nostalgiques des grandes pyramides ? Combien de siècles à tenir ? Ne pas perdre de temps en tout cas en votant oui.
    Ce n’est qu’un début, continuons !

    Comment par Pannetier — 8/4/2005 @ 6:25 :pm

    Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
    SELECT * FROM wp_users WHERE user_login = ''

  4. Danny le Rouge , pour les anciens de 1968, soutient le OUI

    «Le oui n’a pas d’odeur»

    Extrait de “Liberation” du 08 mars 2005

    Daniel Cohn-Bendit propose une alliance gauche-droite en faveur du traité européen.

    Daniel Cohn-Bendit, coprésident des Verts européens, s’apprête à tenir des meetings avec «tous ceux qui défendent le oui» à la Constitution européenne. Notamment avec François Bayrou (UDF) d’une part, François Hollande (PS) de l’autre. Et n’exclut pas de défendre le traité avec le ministre UMP des Affaires étrangères, Michel Barnier. Alors que la gauche se divise de plus en plus, Cohn-Bendit souhaite la tenue de réunions transpartisanes gauche-droite pour enclencher une «dynamique» en faveur du oui.

    Liberation: Les Verts français critiquent votre projet commun avec Bayrou. Pourquoi ne pas vous plier à leur choix de mener une campagne autonome ?

    Daniel Cohn-Bendit: Le bulletin de vote n’a ni odeur, ni couleur et il est absurde de parler d’un oui de gauche ou de droite. La vraie question, c’est de savoir ce qu’on fera de ce oui. La Constitution peut être un instrument au service de différentes visions de l’Europe. Tout cela vaut aussi pour le non. Il y a ceux qui croient pouvoir provoquer le clash salutaire qui permettra la construction d’une Europe sociale, et ceux qui rêvent d’un retour à l’Europe des nations. Au final, il y aura une seule victoire : celle de tous les oui ou de tous les non. Moi je me bats pour que la majorité des citoyens votent oui. Et je ne vais pas aller vérifier si ceux à qui je m’adresse sont de gauche, de droite ou du centre.

    L: Entre Verts et UDF, il y a plus qu’une nuance…

    DCB: Ce qui oppose les partisans du oui à ceux du non est largement connu. Aujourd’hui, il faut débattre sur ce qu’on veut faire de ce oui. Avec des débats entre Mamère et Hollande ou entre Cohn-Bendit et Bayrou, on a davantage de chance d’attirer un public plus large. Nous avons intérêt à faire campagne ensemble pour créer une dynamique en faveur du oui. Y compris avec l’UMP. J’ai déjà eu plusieurs fois l’occasion de débattre avec Barnier sur l’Europe quand il était commissaire européen. Je souhaite lui proposer une initiative commune.

    L: Au PS et chez les Verts, des partisans du non refusent de se plier à la décision de leur parti. La gauche va-t-elle voler en éclat ?

    DCB: Il ne faut pas s’énerver. Tout cela n’est pas dramatique. Des questions politiques ne sont pas solubles dans l’équation gauche-droite. C’est le cas de l’adhésion de la Turquie. Robert Badinter (sénateur PS), que je respecte, est contre. Je ne vais pas prétendre pour autant qu’il est de droite. De même que je ne vais pas dire que Chirac est de gauche parce qu’il y est, comme moi, favorable. Je crois que le oui va gagner. Et si dans deux ans, la gauche prend le pouvoir, Fabius et Emmanuelli feront avec cette Constitution. Ils essayeront, avec la gauche, de construire une Europe plus sociale.

    Comment par neko — 11/4/2005 @ 9:05 :am

    Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
    SELECT * FROM wp_users WHERE user_login = ''

  5. Le ministre “vert” allemand ne comprend pas le NON français (extrait de Le Monde du 13/4/05)

    Venu épauler, lundi 11 avril, à Rennes, son homologue Michel Barnier dans sa tournée d’explication avant le référendum, le ministre allemand des affaires étrangères, le Vert Joschka Fischer, a été sans nuance : “C’est la vie de l’Europe qui est en jeu. Il faut dire oui car, si nous restons avec le traité de Nice, c’est la fin de l’Union européenne.”

    C’est la première fois qu’un membre du gouvernement allemand s’exprimait d’une manière aussi claire. “La décision de la France est très importante. Ce n’est pas une question de politique intérieure. L’avenir de l’Europe dépend de cette décision", a déclaré le vice-chancelier allemand.

    L’avertissement lancé lundi par M. Fischer est une réponse à ceux qui estiment qu’un non au référendum n’aurait pas de répercussions importantes sur la coopération franco-allemande, dont la relance a été l’un des moteurs de la négociation de la Constitution, avant de permettre à la France de tenir tête aux Etats-Unis contre l’intervention en Irak.

    Même s’il a divisé momentanément l’Europe, le partenariat franco-allemand, dans la crise irakienne, a contribué à relancer l’idée d’une politique extérieure et de défense européenne, ce que la Constitution a ensuite repris à son compte. Réfutant l’idée que l’Europe serait moins sociale avec le nouveau traité, le leader des Verts allemands a déclaré qu’"en tant qu’homme de gauche” il pensait “que nous avons, avec la Constitution, une bonne base pour les droits sociaux et l’équité sociale". Il a estimé qu’avec elle “les idées de Bolkestein auront la vie plus difficile que sans la Constitution".

    Comment par joschka — 14/4/2005 @ 1:18 :pm

    Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
    SELECT * FROM wp_users WHERE user_login = ''

  6. Réponse à Jacques NIKONOFF, président d’ATTAC

    (cf. article dans la rubrique REBONDS - Libération du 23 mars 2005 “ Cette Constitution, non merci ”)

    Je me demande parfois si nous avons tous la même version en mains et si nous utilisons bien les mêmes catégories de pensée… Vous dites : ” En cas de victoire du non, jamais les citoyens n’auront eu d’occasion plus claire et plus prometteuse de faire repartir l’Union européenne (UE) sur de nouvelles bases, et de mettre un coup d’arrêt aux politiques néolibérales".

    Comment ? Avec qui ? Je vois plutôt qu’en refusant les avancées du texte on bloque la machine et on met en danger ce qui a parfois été obtenu à l’arraché. Vous dites : “La véritable question posée lors de ce référendum ne sera pas seulement oui ou non à la Constitution européenne, mais aussi et surtout, oui ou non au néolibéralisme à l’européenne".

    Mise à part cette vision schématique et réductrice, je crois qu’il y a là un aveu de taille : on se fiche pas mal de ce que contient le traité. Ce qu’on veut , c’est arrêter à tout prix la construction européenne, au lieu d’essayer de trouver les moyens de progresser tous ensemble dans le chantier encore neuf de l’Europe sociale. Vous dites : ” La concurrence n’est souvent que pure rhétorique, puisque la plupart des grands marchés sont contrôlés par une poignée de transnationales".

    Tiens ! je croyais qu’une des raisons de voter non était justement l’omniprésence de cette référence à la concurrence libre et non faussée ? Vous parlez de l’abstention et du “déficit démocratique”, qui ” est la conséquence logique et délibérée de la manière dont s’est construite l’UE : opacité, obscurité, contournement des parlements et des citoyens".

    Et vous proposez en toute logique de dire non au texte qui a été élaboré dans les conditions de transparence jamais atteintes par le passé et qui confère de nouveaux droits au Parlement européen et permet le contrôle des parlements nationaux. Vous dites que la Constitution “conduit à organiser un recul systématique de la démocratie en Europe et à y faire disparaître toute ambition sociale".

    Ne trouvez-vous pas que vous jetez le bouchon un peu loin ? je ne vais pas vous faire l’injure de vous citer tous les articles qui autorisent justement le contraire. Apparemment, vous préférez agiter des épouvantails : libre à vous, mais je ne saurais dialoguer sur une telle base. Et vous insistez : “Recul organisé de la démocratie : impossibilité de véritables initiatives citoyennes, tout comme, dans les faits, de révision de la Constitution ; mise à l’écart du peuple comme source de la souveraineté ; géométrie variable de l’égalité entre les Etats ; soumission de la politique étrangère et de la défense de l’Union à l’Otan et donc aux Etats-Unis ; atteintes à la laïcité ; limitation des “coopérations renforcées” ; “constitutionnalisation” de la politique économique".

    Beau catalogue d’arguments éculés dont le débat au PS en novembre a fait litière. A quoi a servi le débat si on ressort les vieux oripeaux ? Il ne manque plus qu’à parler de “ constitution Giscard “ comme le fait le PC (et certains dans vos rangs) : on se croirait revenu à l’époque de Georges Marchais : quel progrès !

    Vous continuez : “Mais il y a plus. Ce texte programme l’abandon de toute ambition sociale : caractère incomplet et non contraignant de “droits fondamentaux” par ailleurs très insuffisants ; absence de la notion de bien commun ; refus de faire du plein emploi un objectif de l’Union “.

    Là, je crois rêver : le “plein emploi” et le “progrès social” sont explicitement mentionnés dans… les objectifs de l’Union (art.I.3) et la clause sociale (art.III-117) précise explicitement que “dans la définition et la mise en ouvre des politiques (…), l’Union prend en compte les exigences liées à la promotion d’un niveau d’emploi élevé, à la garantie d’une protection sociale adéquate, à la lutte contre l’exclusion sociale ainsi qu’à un niveau élevé d’éducation, de formation et de protection de la santé humaine".

    Et la litanie de fausses vérités continue : “non-reconnaissance et subordination des services publics aux règles de la concurrence ; politique monétaire hors du contrôle des citoyens et même des Etats ; libre circulation des capitaux qui entrave toute mise en oeuvre d’une véritable fiscalité européenne ; politique de la recherche qui ne vise qu’à favoriser la “compétitivité” ; politique de l’environnement qui n’est que saupoudrage ; impossibilité de construire de grands projets européens d’intérêt général".

    Une fois de plus, on confond un traité international, qui est le fruit d’un compromis entre des cultures politiques, des contextes socio-économiques et des intérêts nationaux différents, et des politiques, qui sont le fruit de rapports de forces et de combats à mener ! A-t-on si peu confiance dans la combativité des citoyens, des travailleurs et de leurs représentants syndicaux et politiques pour penser qu’avec ce texte, ils ne pourront rien faire de mieux, ni de plus qu’avec l’actuel traité de Nice dont tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il est bien en retrait par rapport à ce qu’on nous propose ? Et pour finir vous en appelez à l’Histoire : “En France, au cours de ces soixante dernières années, trois scrutins seulement peuvent prétendre à un caractère historique : le référendum du 5 mai 1946 sur la Constitution de la IVe République ; le référendum du 28 septembre 1958 sur la Constitution de la Ve République ; l’élection présidentielle du 10 mai 1981. Le référendum du 29 mai 2005 revêt, lui aussi, ce caractère dans la mesure où, bien mieux et beaucoup plus clairement que toutes les autres consultations, il révélera le rapport de forces entre les idées néolibérales de régression sociale et démocratique et les idées progressistes de solidarité".

    Je vous laisse la responsabilité de ce surprenant raccourci. Comment croire qu’une victoire du non serait une victoire univoque des “idées progressistes de solidarité” alors tous les bulletins seront mêlés (les oui comme les non) et que l’on aura bien du mal à distinguer entre le poids des souverainistes de l’extrême droite à l’extrême gauche qui trouvent là un cheval de bataille commun et un palliatif à leur désœuvrement idéologique. Vous annoncez : “Une victoire du non (…) conduira à une clarification de la position du Parti socialiste et des Verts sur la question centrale de notre époque : la question libérale. Cette clarification pouvant arriver à maturité au moment des élections présidentielle et législative de 2007, celles-ci pourraient alors se présenter non plus sous la simple forme d’une alternance, mais bien d’une alternative. Une victoire du non en France aurait donc de toute manière pour vertu de débloquer la situation, de desserrer l’emprise néolibérale en Europe, de redonner confiance et espoir à ceux qui considèrent qu’un autre monde et une autre Europe sont possibles".

    Merci pour cette amicale sollicitude envers un parti qui focalise tant de hargne dans vos rangs. mais j’ai quelques doutes sur la sincérité de cette démarche : Timeo Danaos… Et pour finir, vous vous voulez rassurant : “Bien évidemment, à l’échelle européenne, une victoire du non en France ne provoquera ni le chaos ni la crise que les partisans du oui brandissent comme un épouvantail. Sur le plan juridique, le traité de Nice, adopté en 2000 et en vigueur depuis le 1er mai 2004 pour les Vingt-Cinq, continuera normalement à régir le fonctionnement de l’Union".

    …Pour la plus grande joie de tous ceux qui veulent priver l’Europe d’une constitution qui lui donnerait une plus grande force politique, un plus grand poids dans le monde plus forte dans le monde et renforcerait l’attractivité d’un modèle social auquel aspirent tant de peuples dans le monde.

    Comment par Claude — 15/4/2005 @ 3:04 :pm

    Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
    SELECT * FROM wp_users WHERE user_login = ''

  7. On peut se laisser captiver par de belles théories ; il n’empêche que, ne serait-ce que pour survivre, il faut avoir un minimun de sens pratique .

    Avant même de savoir dans quel sens on va voter, encore faut-il s’assurer que le Vote (ou plutôt la technnique d’expession citoyenne actuellement imposée) ait un sens.
    N’est-il pas urgent, aujourd’hui, d’envisager une évolution de notre technique de scrutin ? D’où la référence à cette courte page Web : http://gpi.free.fr/votao.html

    Comment par Don Quichotte — 4/5/2005 @ 4:25 :pm

    Database error: [Table 'nezumi_dumousseau.wp_users' doesn't exist]
    SELECT * FROM wp_users WHERE user_login = ''

Flux RSS pour les commentaires sur cet article.

Poster un commentaire

Désolé, le formulaire de commentaire est fermé pour le moment.

Réalisé avec WordPress