Hommage à Kenzo Tange
Renaud Donnedieu de Vabres,
ministre de la culture et de la communication
rend hommage à Kenzo Tange
mardi 22 mars 2005
Kenzo Tange était l’un des plus grands architectes japonais et internationaux de la seconde moitié du XXème siècle.
Remarqué dès son premier projet en 1949 pour le Parc de la Paix et le musée de la bombe atomique, érigé au centre de la ville reconstruite d’Hiroshima, Kenzo Tange avait produit une écriture moderne au travers d’une maîtrise particulièrement aboutie du béton brut, dédiée à l’épure minimaliste de ses bâtiments.
Il sut être tout à la fois international dans son expression – il fut fortement influencé par Le Corbusier dans son approche technique et plastique du béton – et profondément japonais en s’inspirant, pour les bureaux de la préfecture de Kagawa à Takamatsu par exemple, de l’architecture traditionnelle des forts en bois, pour réaliser une puissante ossature de poutres et de poteaux en béton précontraint.
Sa capacité à évoluer vers un style plus organique, comme pour l’arène Theme building réalisée à l’occasion de l’Exposition internationale d’Osaka en 1970, voire vers le futurisme comme le démontre avec brio sa maquette d’extension de Tokyo sur sa baie, fait de lui un architecte complet et en constante évolution. Il sera justement récompensé au plan international en étant, en 1987, le premier Japonais à recevoir le Pritzker Architecture Prize, la plus haute distinction mondiale de cette profession, avant Fumihiko Maki en 1993 et Tadao Ando en 1995.
La France lui doit particulièrement le musée des Arts asiatiques de Nice (1997) et le cinéma Grand Ecran du centre Galaxie, Place d’Italie (1991).
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