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Australie occidentale
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* Melbourne, capitale de l'État de Victoria*Le Queensland*La Nouvelle Galles du Sud (New South Wales) ; Sydney*Le Territoire du Nord (Northern Territory) |
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La cultureLa culture aborigène |
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La faune
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Située au sud de l’océan Pacifique, l'Australie
est un pays et un continent situé en Océanie.
L’Australie (en anglais, le Commonwealth of Australia) est une monarchie constitutionnelle
parlementaire.
Elle occupe le 6e rang mondial pour sa superficie et est le pays le plus grand
de l’Océanie.
L’Australie comprend en plus de l’île-continent une série
d’îles secondaires, la plus grande étant la Tasmanie qui est un État australien.
Les pays voisins de l’Australie incluent la Nouvelle Zélande au sud-est et
l’Indonésie, le Timor Oriental et la Papouasie-Nouvelle-Guinée au nord. Le
pays le plus proche est ce dernier, à environ 150 km.
Le nom Australie provient du latin australis (du sud). Il date du IIe siècle et de ses légendes d’une terre inconnue au sud (la terra australis incognita). L’explorateur anglais Matthew Flinders nomma la terre Terra Australis qui fut ensuite raccourcie à la forme actuelle. Précédemment, lorsque les hollandais explorèrent l’Océanie, ils l’appelèrent Nova Hollandicus, c’est-à-dire : Nouvelle Hollande.
On estime que les aborigènes d'Australie étaient 350 000
lorsque les européens sont arrivés en 1788. En 1996, 386 049 personnes en
Australie se disent aborigènes. La majorité de la population australienne
est descendante d’immigrants du XIXe siècle et XXe siècle, en grande partie
du Royaume Uni et d’Irlande.
Bien que les colonies australiennes aient été fondées en tant que colonies
pénitentiaires (sauf l’Australie méridionale et l’Australie occidentale),
l’arrivée de bagnards britanniques en Australie disparut progressivement entre
1840 et 1868. Pendant la Gold Rush de la fin du XIXe siècle, les bagnards
et leurs descendants devinrent une petite minorité face aux centaines de milliers
de colons du monde entier.
La population actuelle dépasse à peine 20 millions d'habitants et le vieillissement n'est compensé que par une forte immigration.
La constitution australienne garantit la séparation de l'église et de l'état. il n’y a aucune religion officielle en Australie. Même si le pays est très grandement laïc, les 3/4 des australiens se disent chrétiens, en majorité catholiques ou anglicans. L’éducation n’est pas du ressort de l’état fédéral mais des différents états. Cependant des aides du gouvernement ont aidé à l’ouverture de nombreuses universités.
La date exacte de la première présence humaine en Australie est toujours le sujet de grandes recherches. Il y de fortes preuves scientifiques de présence humaine il y a environ 50 000 ans. C’est une période d’énormes bouleversements écologiques en Australie et elle est considérée comme la conséquence de colonisation humaine. Cependant, certains remontent à des origines plus lointaines des premières populations australiennes, jusqu’à il y a 100 000 ans.
Ces premiers australiens sont les ancêtres lointains des
aborigènes d'Australie d’aujourd’hui. Ils seraient arrivés via des ponts terrestres
ou la traversée de mers assez grandes en Asie du sud-est. Il existe de nombreuses
espèces de plantes et animaux communs entre l’Australie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée
et quelques îles indonésiennes, ce qui fait penser qu’il devait exister des
ponts terrestres entre ces pays.
Il s’est plus tard développé des échanges traditionnels entre les peuples
de l’Australie et les îles plus au nord à l’aide d’embarcations primitives
utilisées pour la pêche et le commerce. Cela fait penser que des commerçants
arabes et chinois apprirent l’existence, puis visitèrent les côtes de l’île
d’Australie dès le IXe siècle.
Des cartes dessinées en Europe à la fin du XVe siècle indiquent
des parties de la côte nord de l’Australie. La terre est (re)découverte pour
la première fois par des Européens en 1522 grâce à l’explorateur portugais
Cristóvão de Mendonça.
Cependant ce n’est qu’au XVIIe siècle que l’île devient le sujet d’explorations
européennes. Quelques expéditions aperçoivent la fameuse Terra Australis :
le hollandais Willem Jansz en 1606, le portugais Luis Vaez de Torres en service
pour l’Espagne en 1607 et les hollandais Dirk Hartog en 1616, Jan Carstensz
en 1623 et Abel Tasman en 1642.
Ce dernier a donné son nom à l’île de Tasmanie.
Les premiers explorateurs anglais sont Willem Dampier sur
la côte ouest en 1688 et le lieutenant James Cook qui, en 1770 prend possession
aux deux-tiers de l’île pour le Royaume de Grande-Bretagne, malgré les ordres
du roi George III stipulant qu’il devait d’abord conclure un traité avec la
population indigène.
Son rapport à Londres déclarant que l’Australie est inhabitée ("Terra
nullius") permet l’établissement d’une colonie pénitentiaire, après la
perte des colonies américaines pour le Royaume Uni. La colonie royale britannique
des Nouvelles-Galles du Sud commence par la fondation d’un camp (qui plus
tard deviendra Sydney) dans le Port Jackson par le capitaine Arthur Phillip
le 26 janvier 1788.
L’arrivée de cette First Fleet (première flotte) deviendra plus tard la date
de la fête nationale australienne (Australia Day).
Des Anglais s’établissent sur la terre Van Diemen (aujourd’hui la Tasmanie)
en 1803 et elle devient une colonie séparée en 1825.
Le reste de l’île (aujourd’hui l’Australie occidentale) est
déclarée anglaise en 1829. Au fur et à mesure de l’extension des établissements
anglais, les Nouvelles-Galles du Sud sont divisées en plusieurs colonies séparées
: Australie méridionale en 1836, le Victoria en 1851 et le Queensland en 1859.
Le Territoire du Nord est fondé, comme faisant partie de l’Australie méridionale,
en 1863.
Au cours de la période allant de 1855 à 1890, les six colonies de la couronne
deviennent chacune l’une après l’autre une colonie auto-gouvernée, gérant
ses propres affaires. La loi britannique est adoptée dans chaque colonie,
lorsque le Royaume-Uni autorise chacune à se doter d’un gouvernement responsable,
et évolue avec le temps.
Le gouvernement britannique garde le contrôle de certains
domaines dont les affaires étrangères, la défense et le commerce international.
Malgré son économie fortement rurale, la population australienne reste urbaine,
se concentrant surtout dans les villes de Melbourne et de Sydney.
Dans les années 1880, Marvellous Melbourne est la seconde plus grande ville
de l’Empire britannique.
L’Australie gagne aussi la réputation d’être un paradis du travailleur et
un laboratoire pour la réforme sociale. C’est en effet elle qui organise la
première élection à bulletin secret et le premier parti travailliste y est
fondé.
Le 1er janvier 1901, la fédération des colonies est achevée, après 10 ans de gestation, et le Commonwealth de l'Australie naît, en tant que dominion de l’Empire britannique. L’Australian Capital Territory est séparée des Nouvelles-Galles du Sud en 1911, pour permettre d’avoir un terrain neutre pour établir la nouvelle capitale fédérale Canberra (la première capitale fut Melbourne).
Bien que l’Australie soit devenue indépendante, le gouvernement
britannique garde quelques pouvoirs sur le dominion jusqu’au Statut de Westminster
de 1931.
L’autorité théorique du Parlement britannique sur les États n’est cependant
pas complètement supprimée avant l’Australia Act de 1986. La constitution
originale ne donnait en fait au gouvernement fédéral que le pouvoir de voter
des lois pour tous les habitants de l’Australie sauf les aborigènes.
En 1967, un référendum approuvé par plus de 90% des électeurs donne au gouvernement
fédéral le droit de voter des lois pour protéger les aborigènes et de les
compter dans les recensements. L’Australie est une monarchie constitutionnelle
dont Elisabeth II est la reine.
En 1999, un référendum est tenu sur la question d’une modification constitutionnelle
pour faire du pays une république avec un président nommé pour remplacer la
reine comme chef d’État, mais la proposition est rejetée. Pourtant plusieurs
sondages réalisés avant et depuis le référendum suggèrent que la majorité
des Australiens approuvent un changement constitutionnel vers une forme de
république. C’est pourquoi de nombreuses personnes expliquent le résultat
négatif du référendum plutôt comme le refus du modèle républicain proposé.