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L' Île Kangaroo ( en anglais Kangaroo Island) est une grande île australienne
située au sud de l'État d'Australie méridionale.
L'île est longue de 145 kilomètres pour une largeur variant de 900 mètres
à 57 kilomètres. Elle couvre une surface de 4405 km². Plus de la moitié de l'île n'a jamais été déboisée.
A cause de son isolement du continent australien, les renards et les
lapins sont absents de l'île. |
Les otaries et les lions de mer sont des mammifères qui partagent
leur existence entre le milieu marin et la terre ferme. Parfaitement adaptées
pour la chasse et la nage, elles se nourrissent en mer et ne vont à terre
que pour se reposer, se reproduire et mettre bas.
Les 4 membres sont transformés en nageoires mais contrairement aux phoques
les otaries se servent à terre de leur postérieurs pour marcher. En mer, elle
se propulsent à l'aide des antérieurs, les postérieurs servant de gouvernail.
L'origine des otaries remonte à près de 25 millions d'années. Des carnivores terrestres proches des ancêtres des Ursidés, les Énaliarctidés adoptèrent un mode de vie amphibie. Un ancêtre daté de 12 millions d'années montre déjà une forme, bien que plus petite, proche des otaries actuelles. Vers 6 millions d'années se séparent les genres Callorhinus(otaries à fourrures septentrionales) et Arctocephalus (otaries australes). Les espèces de lions de mer se différencient entre 2 et 3 millions d'années et se caractérisent entre autres choses par un dimorphisme sexuel particulièrement important avec des mâles beaucoup plus gros que les femelles. (Voir la place des otaries dans la classification des mammifères) Lion de mer australien
![]() Le lion de mer australien (Neophoca cinerea)
est abondant sur la côte sud sableuse.
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Otarie à fourrure de Nouvelle Zélande L'otarie à fourrure de la Nouvelle Zélande (Arctocephalus
forsteri, ou New Zealand fur seal) est présente dans le
sud-est de l'île aux alentours du Cap du Couëdic. ![]() |
Le petit manchot bleu
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Le céréopse cendré niche dans les prairies des petites îles et
viennent également se nourrir un peu le long des rivages. Après la nidification,
elles gagnent les prairies côtières et le bord des lacs d'eau douce
ou saumâtre en terrain dégagé.
L'oie céréopse est une espèce endémique au sud de l'Australie
Les émeus appartiennent aux Dromaiidés, une des plus
anciennes familles d’oiseaux de la région australasienne. Aux temps
préhistoriques, l’ancêtre commun qu’ils partagent avec les casoars donna
naissance à plusieurs formes différentes, dont la plupart sont à présent
éteintes.
Avec les kiwis, ils constituent les représentants australasiens des
Struthioniformes. Une seule espèce vit encore de nos jours, l’émeu d’Australie
(Dromaius novaehollandiae)
Son aire de répartition est limitée au continent australien.
Par la taille l’émeu vient en deuxième position après
l’autruche.
Un émeu adulte a une taille de 1,50 à 1,90 m, et pèse habituellement
de 30 à 45 kg, parfois jusqu’à 55 kg, les femelles étant en moyenne
plus grandes et plus lourdes que les mâles.
L’émeu a un corps lourd et compact, des pattes puissantes adaptées à
la course et des ailes rudimentaires. L’oiseau peut couvrir de grandes
distances, à une vitesse constante de 7 km/h. Il est capable d’atteindre
des vitesses de 48 km/h, avec des enjambées d’environ 2,70 m.
C’est aussi un bon nageur, qui se baigne volontiers.
Son plumage a une apparence extrêmement lâche, semblable à une chevelure
qui pend sur les côtés du corps à partir d’une raie dorsale bien marquée.
Les ailes très réduites sont cachées sous le plumage ; elles jouent
un rôle important dans la régulation thermique en permettant à l’oiseau
de se rafraîchir.
Leurs habitats typiques sont la forêt claire et les
plaines semi-arides de l’intérieur. En certaines circonstances, ils
peuvent gagner les déserts ou les abords des villes.
L’émeu consacre la majeure partie de son temps à se nourrir.
Dans cette activité comme dans les autres facettes de sa vie, l’espèce
est diurne.
Les émeus vivent seuls ou en couples, quoiqu’ils forment parfois des
groupes de 4 à 9 oiseaux. Ils ne sont grégaires que lors des déplacements
ou dans des lieux où la nourriture et l’eau sont abondantes.
Ils sont très curieux et s’approchent fréquemment des hommes.
L’émeu est omnivore. La proportion d’éléments végétaux et animaux consommés
varie aux différentes périodes de l’année, bien que les premiers constituent
généralement la plus grande part du régime. Chaque fois que possible,
les oiseaux prennent les parties des plantes présentant la plus haute
valeur nutritive : graines, fruits, fleurs et racines tendres.
En été, ils mangent de grandes quantités d’insectes ainsi que des petits
vertébrés.
Les émeus ont une capacité considérable à résister
aux sécheresses. Avant d’entamer la couvaison, le mâle se constitue
d’importantes réserves de graisse, car en général il ne mange ni ne
boit durant cette période de 8 semaines.
La caractéristique de l’émeu est la polyandrie des femelles,
les mâles prenant l’entière responsabilité des soins aux œufs et ensuite
aux poussins.
Le nid est une dépression peu profonde et large de 1 à 2 m, garnie de
brindilles, de feuilles et d’herbe, et il est construit par le mâle.
La femelle pond de 5 à 20 oeufs vert foncé. Ces oeufs pèsent 450 à 650
g chacun.
Pendant qu’il couve, la femelle peut soit rester dans les environs,
faisant preuve d’agressivité envers tout intrus, soit quitter le territoire
pour s’accoupler avec un autre mâle. Pendant toute la période d’incubation,
le mâle ne mange pas et ne boit pas. Il se lève plusieurs fois par jour
pour retourner les oeufs Au bout de quelques jours, les poussins abandonnent
le nid. Le mâle en prend soin jusqu’à ce qu’ils soient âgés d’environ
5 mois.
Quand les circonstances le permettent, les émeus peuvent
être totalement sédentaires. Sinon, ils sont nomades et peuvent couvrir
de longues distances à la recherche d’eau et de nourriture.
Quand des cultures extensives de céréales furent implantées, les émeus
adaptèrent leurs habitudes et commencèrent à migrer vers les terres
agricoles, où ils trouvaient de l’eau et une nourriture abondante.
Ils pénétraient dans les champs, détruisaient les récoltes et endommageaient
les propriétés, ce qui amena les fermiers à les considérer comme un
fléau, avec pour conséquence que des primes furent offertes pour les
tuer.
Il est facile de garder et d’élever les émeus en captivité, et l’espèce fait l’objet d’un élevage en Australie depuis 1970, principalement pour l’exploitation de sa peau dont on fait du cuir, ainsi que la viande et la graisse, utilisée en onguent.
(Voir la place des monotrèmes dans la classification des mammifères)Échidné d'Australie
L'échidné d'Australie (Tachyglossus aculeatus) est encore
appelé "échidné à bec court". Ornithorynque en captivité |
Ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus)
L'ornithorynque (Ornithorhynchus anatinus) ressemble
à un gros castor : le corps et la queue, large et plate, couverte
de fourrure marron, mais il est pourvu de pieds palmés et d'un grand
museau caoutchouteux qui l'a fait désigner en anglais par « duckbilled
platypus » (« pied plat à bec de canard »). Sa queue mesure de 10
à 15 cm. La première description scientifique de l'animal
est due à George Shaw (1751-1813) dans Naturalist's Miscellany, en
1799, mais cette publication fut considérée comme un canular par les
scientifiques de son époque. |
Les koalasLe koala mange des feuilles d'eucalyptus, et en tire tout son apport
d'eau, puisqu'il ne boit jamais au cours de sa vie. Réintroduit dans l'île Kangaroo, il est maintenant en surnombre compte tenu de son habitat potentiel. Voir aussi les marsupiaux d'Australie |
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![]() Dialogue tendu entre le chien de la ferme "Flinders Chase" et le kangourou |
![]() Wallaby de l'île d'Eugène ou Tammar wallaby (Macropus eugenii ) |