"LIFE (complex system) - no.7" présenté en Mars
- Avril 2017 à la galerie SCAI the Bathhouse, Tokyo
Avec les diodes électroluminescentes (DEL), qui
comptent en permanence entre 1 et 9, Tatsuo Miyajima dépeint
la vie humaine en utilisant des nombres comme un langage universel.
Dans ce travail, la séquence des nombres représente le flux
de la vie de la naissance à la mort, ainsi que notre interdépendance
aux autres.
En 2012, l'artiste a travaillé avec le professeur
Takashi Ikegami, chercheur en intelligence artificielle à l'Université
de Tokyo, pour développer un réseau de signaux lumineux appelé
"Modèle IKEGAMI", qui se comportent comme un organisme vivant
en utilisant une programmation unique et un circuit électronique
d'auto-adaptation. Ce modèle représente une forme de vie individuelle
s'adaptant à l'environnement et en communication avec les autres
et l'ensemble, le «modèle IKEGAMI» produit des conditions où
un signal électronique déclenche une chaîne de réactions imprévisibles,
et la réécriture en permanence de son propre programme.
Ce compteur numérique est positionné sur une carte
de circuit électronique, et logé dans un boîtier en acier inoxydable.
Les éléments sont reliés avec des fils électroniques colorés
ressemblant à de fins vaisseaux sanguins, évoquant l'image de
la vie artificielle. Ils clignotent dans les trois couleurs
primaires de la lumière, la luminosité des diodes disparait
dans un moment d'obscurité pour figurer le zéro, qui n'est pas
affiché. Cette obscurité suggère la mort, bien que momentanément,
et la lumière réapparaît pour compter à nouveau après, évoquant
la croyance bouddhiste dans la réincarnation.
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