Tokyo centre


Photo satellite de la baie de Tokyo
Parc Kitanomaru
Sanctuaire Yasukuni

Le Palais Impérial

Le Palais impérial, dans sa partie centrale sert toujours de résidence à la famille impériale et n'est ouverte au public que deux jours par an, le jour de l'anniversaire de l'Empereur ( le 23 décembre) et le le 2 janvier. Ces deux jours, après de nombreuses heures d'attente, le public peut apercevoir brièvement le souverain à un balcon.


Le 1er janvier les voitures officielles attendent, en rang par 5, alors que le grand public devra attendre le 2 janvier pour apercevoir l'Empereur, mais le balisage des files d'attente a déjà commencé —>

Ce palais est situé sur le site du château d'Edo, daté de 1457, des shoguns Tukagawa, centre politique du Japon de 1603 à 1867.

La famille impériale s'y installe en 1868, au début de l' ère Meiji. Rebaptisé château de Tôkyô, le château est connu sous le nom de Palais impérial (Kôkyo) depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Après les destructions des bombardement de 1944-1945, les bâtiments qui abritent la famille impériale datent tous de l'après-guerre.

Le célèbre pont Niju-bashi (1888)-->

  

Le parc Kitanomaru

Deux grands parcs sont accessibles en permanence:
Le Jardin Est dans lequel on rentre par Ote-mon abrite Sannomaru Shozokan, musée d'objets impériaux.

Tayasu-mon donne accés au Jardin Nord le Kitanomaru, anciennement occupé par la garde de l'Empereur et qui abrite le Budokan (compétitions d'arts martiaux des JO de 1964) et le Musée National d'Art Moderne.
Jardin public très fréquenté au printemps pour ses cerisiers en fleurs.


Tayasu-mon, bondé, avec les cerisiers en fleurs

Tayasu-mon, désert, sous la neige

Hanami à Kitanomaru...

... et neige, au loin le Budokan.

Le sanctuaire Yasukuni-jinja

Le sanctuaire Yasukuni-jinja est situé en limite du Palais impérial, au nord-ouest dans le quartier Ishigawa-Kudanshita. Il fut fondé en 1868 par un prince japonais: Arisugawa Taruhito, chef militaire de haut rang de l'armée impériale.

Le pouvoir impérial nouvellement restauré se devait de rendre hommage aux 3600 soldats morts à son service. Appelé initialement Shôkonsha ("invitation aux esprits"), il fut rebaptisé Yasukuni ("paix de l'Empire") en 1879 par l'empereur Meiji et adopté par la nation japonaise comme l'un des symboles de l'entrée du Japon dans la modernité.

Aujourd'hui ce sanctuaire est dédié à la mémoire de tous les Japonais morts à la guerre, au service de l'empereur, entre 1853 et 1945, ce qui représente près de 3 millions de morts.
Au nom de l'unité nationale, les autorités japonaises ont inhumé dans ce lieu sacré aussi bien des militaires anonymes de tout rang que des criminels de la seconde guerre mondiale, comme le général Hideki Tôjô, pendu pour crimes de guerre par les forces armées américaines d'occupation en 1948.

C'est pourquoi les visites annuelles de hauts personnages de l'état, comme souvent le premier ministre en titre, suscitent chaque année des polémiques dans tout le pays et provoquent une vague de protestations d'autres pays d'Asie, ainsi que la colère d'anciens prisonniers de guerre alliés (Américains, Canadiens, Anglais, Australiens, etc...).


En conséquence le Yasukuni-jinja est le lieu de rassemblement des nationalistes nippons, nostalgiques de la "grandeur" passée de l'Empire du Soleil Levant.

Voir dossier spécial : Nationalisme au Japon

Les moment forts de ce temple se situent:

  • Au printemps ce sont les cerisiers de ce sanctuaire qui servent de référence aux météorologues pour établir leur prévisions quant au pic de floraison des cerisiers de la capitale. La pleine floraison de ses cerisiers ouvre officiellement dans tout Tôkyô la fête des cerisiers en fleurs: O-hanami.
  • A la mi-juillet, se déroule dans l'enceinte du sanctuaire Yasukuni la fête des esprits ou festival des lanternes: Mitama matsuri, le festival d'été , organisé pour consoler les âmes de tous les Japonais morts à la guerre depuis 1853. A cette occasion, plus de 20 000 lanternes de différentes formes et provenant de toutes les régions du Japon illuminent tout le sanctuaire.
  • Le premier janvier où des milliers de fidéles viennent déguster le saké de l'année, prier et acheter souvenirs et amulettes.



1er janvier 2005, année du coq


Le premier janvier, stand du "saké nouveau"

Spectacle populaire aavec un singe dressé
Voir une fiche détaillée sur ce Macaque du Japon

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