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L'architecture contemporaine japonaise est très vivante.
Elle sait allier tradition et modernité. Tous les matériaux
sont présents, bois, bambou mais aussi béton acier verre. La technique
est très présente mais en général, elle sait se faire
discréte.
Le respect des éléments fondamentaux, l'air,
la lumière, l'eau reste présent.
Même quand l'espace
manque et qu'il faut s'élever très haut dans le ciel, cette montée
tente de ne pas être trop brutale
Les confirmés |
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![]() | Kunio Maekawa (前川 國男 ) Niigata 1905 – Tokyo 1986Né
à Niigata en 1905, Maekawa, après ses études est enthousiasmé par
les idées novatrices exposées par Le Corbusier au milieu des années 1920, il part
en 1928 pour Paris, où il travaille pendant deux ans sous la direction de ce dernier.
Maekawa traverse l’« époque brutaliste » au début des années 1960 : la Maison de la Culture de Kyoto (1960), la Maison de la Culture de Tôkyô Site (1961), le Centre culturel pour la jeunesse de Kanagawa (1962), la Librairie Kinokuni-ya (1964). Il reçoit le prix Auguste Perret en 1963. Il se préoccupe à partir de 1965 de redonner la dimension humaine à l’architecture moderne détournée de l’intérêt public et du bien-être des citoyens : la Maison (de la Culture) de Saïtama (1966), l’Hôpital municipal d’Hirosaki (1972), le Tokyo Marine & Fire Insurance Building (1974), le Musée municipal de Tokyo (1975) Voir plus de détail sur Kunio Maekawa | ![]() Tokyo Marine and Fire Insurance Building (1974) |
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Kazuo Shinohara (一男 篠原 ) Shizuoka 1925 - 2006 KawasakiDiplomé en 1953 à Tôkyô, professeur en 1970"Le chaos constitue la forme d'existence de la ville d'aujourd'hui" Kazuo Shinohara est un cas dans l'architecture japonaise, il s'est d'abord consacré aux mathématiques puis, une certaine fascination pour le patrimoine architectural japonais l'incite à les délaisser pour l'architecture. Ses premières maisons montrent de nombreuses références à la vie traditionnelle japonaise. Il est alors influencé par Le Corbusier et le BauHaus. Ensuite, il évolue vers une architecture anti-japonaise dont les formes et les structures rudes, voire agressives, ont quelque chose de sauvage. Ces volumes intérieurs dépouillés à l'extrême, traités comme des sculptures en creux auxquelles l'homme doit s'adapter, ces portes ou fenêtres qui semblent plus répondre à la nécessité des proportions qu'à celles de la circulation de l'homme ou de la lumière, tout cela transcende le fonctionnel et le rationnel et ne peut être compris que par rapport à un référent unique : Shinohara lui-même, exclusivement préoccupé par la quête d'un purisme architectural lié à son propre monde intérieur. |