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Lafcadio HearnLafcadio Hearn est un écrivain irlandais qui prit ensuite la nationalité japonaise sous le nom de Yakumo Koizumi (小泉八雲 Koizumi Yakumo). Né à Leucade, Grèce le 27 juin 1850 d'un père irlandais militaire dans l'armée britannique et d'une mère grecque, Patrick Lafcadio Hearn est élevé par sa tante à Dublin suite à la séparation de ses parents. Il perd un œil à 13 ans dans un accident en jouant avec des camarades de classe. Rejeté par sa famille, il fait un passage à Londres puis à Paris. Lafcadio s'installe ensuite à 19 ans à New York puis à Cincinnati, et devient journaliste. Il y découvre la culture japonaise par l'intermédiaire de contacts avec l'ambassadeur du Japon. En 1874, il épouse Matthie Althea Foley une métisse cuisinière, alors que les mariages mixtes sont illégaux. Il est alors renvoyé de son journal l’Enquirer et rejoind le journal rival, le Cincinnati Commercial. En 1877 il quitte Cincinnati et part en Louisiane à La Nouvelle-Orléans. Il s'intéresse alors à la culture créole de La Nouvelle-Orléans, il découvre la culture créole et publie en 1885 un dictionnaire de proverbes créoles « Gombo Zhèbes » et un recueil de cuisine « La cuisine créole ». En 1889, le journal Harper's Monthly où travaille Hearn, l'envoie comme correspondant aux Antilles. Il y restera deux ans à Saint-Pierre en Martinique. L'île qu'il qualifie de « Pays des revenants » lui inspire son roman Youma ainsi que des contes martiniquais (« Trois fois bel conte… », « Contes créoles » ). Au JaponSur l'invitation de son ami ambassadeur du Japon, Hearn débarque à Yokohama en 1890 et devient journaliste pour la presse anglophone. Au Japon, Hearn fait la connaissance de la fille d'un samouraï, Koizumi Setsu. Il l'épouse et prend en 1896 la citoyenneté japonaise et le nom de Koizumi Yakumo signifiant « petite fontaine et huit nuages ». Il continue à se déplacer, d’abord à Kumamoto, dans l’île de Kyûshu, puis à Kobe et enfin à Tôkyô pour enseigner la littérature anglaise à l’Université Impériale. Il conserva ce poste de 1896 à 1903, avant que le futur grand écrivain Natsume Sôseki ne lui succède. Hearn commence alors à rédiger ses œuvres sur le Japon et la culture japonaise. Il s'intéresse notamment aux histoires traditionnelles de fantômes japonais. Grand voyageur, il déménage souvent et s'installe successivement à Kōbe, Matsue, puis Tōkyō, où il est nommé professeur d'université. Il effectue également l'ascension du Mont Fuji. Par ailleurs, Hearn est l'importateur du judo en Amérique, ayant convaincu son ami Theodore Roosevelt, alors président, d'inviter aux États-Unis l’un des principaux experts du Kodokan, Yoshiaki Yamashita. Cette visite japonaise déclenche alors une mode pour ce sport en Amérique. Grand admirateur de Pierre Loti, Hearn est également le traducteur en anglais de Maupassant, Théophile Gautier, Flaubert, Mérimée, Hugo, Zola, de Nerval et Anatole France. Il meurt à Tōkyō d'une attaque cardiaque en 1904 et est enterré selon les rites bouddhiques. L'écrivain Natsume Sōseki lui succède à la chaire de littérature anglaise de l'université de Tōkyō. Sa tombe est visible au cimetière de Zôshigaya, près de Ikebukuro à Tôkyô. Ouvrages concernant le Japon
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Cinéma
Cet article fait partie des généralités sur le Japon |