Ségou

Ségou est située à 240 km de la capitale Bamako.
C’est également la capitale de la 4ème région administrative du Mali qui porte son nom.
Sa population est de 110 000 habitants environ.

La ville de Ségou est surnommée la cité des balanzans, nom d’un arbre poussant en abondance dans et autour de la ville (acacia albida).
Elle est situé sur la rive droite du fleuve Niger.

La ville de Ségou est jumelée depuis 1984 avec la ville d'Angoulême.



Les bords du fleuve Niger



Sable et bois flotté viennent du fleuve



Abondance de souvenirs

Histoire

Les premiers habitants sont des Bozo, une ethnie pratiquant la pêche.
Sont ensuite arrivés des Soninké, des Malinké puis les Bambara au XVIe siècle.

C’est à Ségou, au XVIIIe siècle que Biton Coulibaly fonde le royaume bambara de Ségou.

Le 10 mars 1861, El Hadj Oumar Tall conquiert la ville, invite la population à se convertir à l’islam et fait construire des fortifications autour de la ville.
Le 13 avril 1862, il part à la conquête de Tombouctou et confie Ségou à son fils Ahmadou qui devra se battre contre l’aristocratie bambara.

Le commandant Louis Archinard de l’armée coloniale française entre à Ségou le 6 avril 1890 et s’allie aux bambaras. Le 13 Mars 1893, Ségou devient chef lieu d'un cercle administratif colonial qui regroupait les territoires des cercles actuels de Dioïla, Barouéli, Bla, Ségou, Macina, San, Koutiala, Tominian et une partie du Cercle de Koulikoro.

La commune mixte de Ségou est créée en 1953. Ségou devient une commune de plein exercice en novembre 1955.



Les poteries viennent du village de Kalabougou, sur la rive gauche du Niger. Elles arrivent par pirogue, tôt le matin.

Ségou Koro

Ségou Koro est situé à une quinzaine de kilomètres de Ségou, sur la route de Bamako.

Vers 1600, des bambara venus de Djenné, conduit par Kaladjan Koulibaly se fixèrent le long du Niger. Ils se mêlèrent aux populations. Kaladjan, sabre au point, se tailla une chefferie qui constitua l'embryon du royaume jusqu'en 1680.

Le fils de Kaladjan, Danfassari s'installe à Ségou-Koro où il bâtit sa cité le long du fleuve. Souma, le fils de Danfassari eut trois enfants dont deux garçons; Mamari, l'aîné des garçons était très fort et prodigieusement adroit. Il devient le chef de sa classe d'âge (Bi-Ton). Il sème la terreur dans les environs, arme ses gens, organise un appareil militaire et jette les bases de l'état bambara. Il meurt en 1755.

Vers 1770, ses successeurs se déchirent et le pouvoir est transféré à Ségou.


La case du chef actuel du village, un Coulibaly

Le palais du Biton

Mosquée des hommes, en style soudanais


Mosquée de Ba Sounou Sacko, mère du Roi Biton Mamary Coulibaly.
Cette mosquée a 200 ans. Elle est d'un style comparable à celui de Djenné.


La tombe de Biton Mamary Coulibaly (1712-1755)

Troupeau à l'entrée du village.

Voir la Galerie de photos sur le Mali

Pour me joindre

Retour au sommaire Mali


Pour rechercher sur ce site
Entrez votre demande
et cliquez sur le bouton