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Les oursLe Japon, abrite environ 30 000 ours de deux espèces différentes: L’une est le hi-guma (ours brun), qui vit au
nord de Honshu et à Hokkaido
. L’ours noir du Japon est une créature omnivore. Il mange de petits animaux tels que des grenouilles, des lézards, des crabes et des charogne. Cependant, il chasse rarement des animaux et la végétation, qui est la base essentielle de son alimentation principale, ne lui demande que peu d’effort pour le nourrir. L’ours noir du Japon ronge l’écorce afin d’obtenir l’aubier des arbres précieux utilisés comme bois de construction par l’homme. Ceci endommage voire même tue les arbres provoquant ainsi la colère de l’homme à cause de l’impact négatif provoqué sur l’industrie du bois de construction. |
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Une grande partie de
l’habitat d’origine de
l’ours noir du Japon a été
utilisé pour des plantations de bois de
construction qui ont débuté pendant les
années 1940 pendant la deuxième guerre mondiale
quand le Japon avait besoin de ressources. Le déboisement
incontrôlé a continué au fil des
années, forçant les ours à
pénétrer dans les villages ou les fermes pour
trouver de la nourriture. Devenu une gêne au
développement humain, des ours noirs du Japon sont
chassés.
Il existe des quotas de chasse à l’ours annuels , ils s’élèvent pour les préfectures concernées entre 40 et 50 autorisations. Les japonais savent vivre avec l'ours. L'absence de
pastoralisme rend les relations moins conflictuelles qu'en France, pas
de brebis égorgée dans ce pays. Avertissement, signalisation et cloche à ours |
Ours noir "empaillé" Ruche protégée des ours par une lourde cage |
Les tamiasLe Tamia de Sibérie ( Bouroundouk, Écureuil de Corée , Tamias sibiricus,
voir fiche) se
creuse pour domicile un véritable labyrinthe souterrain s'étendant
souvent sur plus de 3,5 mètres et doté d'au moins une
entrée bien dissimulée. Le tamia a un menu varié de noix, de fruits et de graines, surtout de graines de maïs et de tournesol à l'automne; il peut entreposer pour l'hiver jusqu'à 7 litres de nourriture. Le tamias porte un nom latin qui veut dire "intendant"; la comparaison ne pourrait être plus juste. Il a pour prédateurs naturels l'épervier, le renard, la belette, mais aussi à l'occasion le chat domestique. Le tamia peut assez facilement être apprivoisé |
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Chat léopard du Bengale, yama-nekoChat léopard du Bengale, en anglais leopard-cat, en japonais yama-neko (Prionailurus bengalensis, voir classification) Le Chat léopard du Bengale se trouve en Afghanistan, au Bangladesh, en Birmanie, au Cambodge, en Chine, en Inde, en Indonésie, en Corée, au Laos, en Malaisie, au Népal, au Pakistan, aux Philippines, à Taïwan, en Thaïlande, dans les Républiques orientales de l’ex-Union soviétique et au Viêt Nam. Au Japon, on trouve quelques centaines d'individus sur les îles isolées deTsushima et Iriomote:
Voir détails sur le Chat-léopard |
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La chasse et
l’urbanisation ont pourtant largement contribué
à la régression de l’espèce.
En 1952, seuls 33 individus peuplaient l’île
d'Hokkaido. Cette année là, l'hiver a connu des records de froid et ces animaux n'auraient pas du y survivre. Les fermiers et les enfants des écoles les ont nourries et sauvées. C'est ainsi qu'est née la tradition de nourrir les grues en hiver et des sites de nourrissage sont entretenus par l'état. La population s’est stabilisée autour de 600 à 900 spécimens (selon les sources). C'est un des plus grands oiseaux du monde . Son corps est entièrement blanc si l'on excepte l'extrémité ornementale des ailes et le cou qui sont noirs. Le grue japonaise doit son nom anglais (red crowned crane) au capuchon de peau nue écarlate qui couvre le sommet du crâne. Les pattes sont noir uni Les grues japonaises nichent et se nourrissent dans les marais pourvues en eaux profondes. Ce type d'habitat est plutôt rare chez la plupart de leurs proches parents gruidés qui préfèrent en général les flaques superficielles. Si, de manière générale, les prairies humides couvertes de joncs de l'est asiatique en alternance avec des peuplements ouverts de chênes et de bouleaux constituent leur site privilégié, la présence de pelouses d'herbes sèches leur est indispensable pendant la période de nidification. On peut également les trouver dans des zones agricoles, notamment dans le secteur de rizières. Les grues japonaises sont grégaires et vivent en bandes. Lorsqu'elles lissent leurs plumes avec leur bec, elles étalent sur leurs couvertures une huile spéciale sécrétée par une glande située sur la partie supérieure de la queue qui contribue à conserver leur plumage dans de bonnes conditions de santé. Elles ont un bec pointu et affilé dont elles se servent comme harpon et qui , grâce à sa forme, rend plus aisé la capture de proies. La saison de nidification intervient au printemps et en été. Les grues mettent en scène un rituel dansant composé de révérences, de dodelinements de tête,de sauts et de diverses autres postures qui leur sert à la fois de parade nuptiale et de communication entre les différents membres du groupe. Mâles et femelles poussent des cris à l'unisson avant l'exécution de nouveaux éléments de danse. La grue japonaise est monogame et en général fidèle. Le dimorphisme sexuel est très faible. Mâle et femelle participent à la construction du nid et se relaient à tour de rôle pour l'incubation. Les grues japonaises ont un régime omnivore. Elles se nourrissent d'insectes, d'invertébrés aquatiques, de poissons, d'amphibiens et de rongeurs ainsi que de de roseaux, d'herbes, de baies de bruyère, de blé et d'autres plantes pendant la saison chaude. En hiver, leur régime varie beaucoup en fonction de leur implantation géographique. Elles cherchent généralement un large éventail de ressources animales et végétales dans les cours d'eau non gelés ou dans les champs cultivés, notamment ceux de maïs. Les zones agricoles ne constituent pas les seuls endroits d'approvisionnements : les plages basses battues par les marées sont également très fréquentées et leur permettent de faire le plein de poissons, de crabes et d'arénicoles. On peut les observer dans des refuges ou en pleine
nature. |
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Le tanuki du Japon (Nyctereutes procyonoides) se nomme chien viverrin ou Racoon dog en anglais Il ressemble à un raton-laveur mais
appartient à la famille des canidés (voir classification des
mammifères) dont il est le seul
représentant à hiberner. |
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Le tanuki est dans l'imaginaire japonais
l'objet de croyances et de vénération.
Tanuki, kitsune (le renard), et tengu (le chien) sont les
différentes formes d'un esprit magique polymorphe,
appelé mononoke en tant que groupe.
Les noms qu'ont leur donne sont souvent féminins, ce qui
signifie que les kitsune sont perçues comme une notion
féminine. Elles sont rusées, jouent des tours et
sont douées de pouvoirs magiques. Tanuki est
censé devenir capable de changer de forme quand il atteint
un âge avancé (souvent une centaine
d'années), et ses pouvoirs ne cessent de croître
avec le temps. Pour ce faire il place une feuille sur sa tête
et son pouvoir peut s'étendre aux objets environnants.
Les kitsune sont souvent associées avec la
divinité du riz Inari.
Au départ les kitsune étaient les
messagères d'Inari, mais les deux notions ont
été assimilées au fil du temps l'une
à l'autre. On trouve des kitsune à
l'entrée des sanctuaires d'Inari. Les Kitsune sont
reliées tant au rites shintos que bouddhistes. Les kistune
sont sensées être douées de pouvoirs
magiques important, comme la possession, la capacité de
souffler du feu, ou d'ignition en frottant leurs queues les unes contre
les autres. Elles pourraient aussi se manifester dans le monde
onirique, créer des illusions, courber l'espace et le temps,
ou rendre les gens fous.
Un peu à la manière de nos nains de jardin, les effigies de Tanuki sont censées porter chance. Ils sont en général représentés avec un chapeau, un ventre rond et d'énormes testicules, symboles de prospérité.
Tanuki a été dans le cinéma japonais le héros de nombreux films d'animation: