Tokyo sud-ouest

Shibuya ; Aoyama

Roppongi ;  Ebisu ; Soto Bori


Shibuya

Shibuya se trouve sur la ligne de train Yamanote, au sud de Shinjuku.
C'est l'un des quartiers les plus animés et les plus à la mode de Tokyo. Ses visiteurs sont essentiellement des jeunes filles adolescentes d'un style très particulier, rappelant les manga ; elles ont souvent les cheveux décolorés, des tenues ahurissantes et sont bronzées artificiellement. Lorsque les champignons hallucinogènes (appelés au Japon « Magic Mushroom ») étaient encore légaux au Japon, il était courant de trouver à Shibuya des vendeurs étalant leur marchandise à même la rue, arborant des couleurs vives et des dessins pour enfants.

Devant la gare de Shibuya se trouve une petite statue d'un chien très célèbre, Hachikô. L'histoire dit qu'un chien venait régulièrement attendre son maître à la gare de Shibuya, avec une ponctualité exemplaire. Même après la mort de son maître, Hachikô est venu attendre son maître patiemment, au même endroit. C'est en l'honneur de ce chien très ponctuel que les habitants du quartier de Shibuya ont élevé une statue, qui est devenue un point de rendez-vous classique pour les gens souhaitant se retrouver à Shibuya.

Shibuya abrite aussi la Mosquée de Tôkyô. On compte au Japon environ 70 000 musulmans et environ 100 000 résidents étrangers musulmans.


Shibuya Crossing , carrefour célèbre en face de la gare


La statue du Chien Hachiko


Tendance Kawaï


La vie nocturne intense de Shibuya

La Mosquée de Tôkyô-Shibuya

Aoyama


Dans le prolongement d'Omote-Sando le magasin Prada conçu par le cabinet d’architecture suisse Herzog & de Meuron. Les escaliers intérieurs sont eux aussi en diagonale et les murs extérieurs en verre donne une impression aérienne étonnante.

A l'écart des rues commerçantes, et près du Musée Mori, le récent Centre National d'Art de Tokyo conçu tout en courbe par l'architecte Kisho Kurokawa (2005)

Situé dans un grand et beau parc, le cimetière d'Aoyama est de lieu de promenade recherché pour les habitants de Tokyo




Roppongi

Le nom « Roppongi » signifie « six arbres ». Une légende dit que ce toponyme vient du fait que six daimyo ont vécu dans les environs pendant la période Edo, chacun portant un nom comportant le caractère kanji de l'« arbre » ou bien d'une variété d'« arbre » .

Simple croisement de deux rues jusqu'après l'ère Meiji, Roppongi est devenu le secteur des divisions pour l'armée japonaise impériale. Après la deuxième guerre mondiale, l'armée des États-Unis s'y est est établie, donnant à Roppongi la réputation d'être un quartier d'étrangers. Plusieurs installations militaires importantes des États-Unis ont été installées dans ce secteur, les plus significatives étant les Hardy Barracks.

Roppongi compte un grand nombre d'ambassades. Dans les années 2000, Roppongi-Hils est devenu un quartier de tours dont la Tour Mori, la tour Asahi TV et l'Hotel Grand Hyatt Tokyo

National Art Center

Le National Art Center abrite des expositions d'art contemporain Ce musée d'art est un projet conjoint du Ministère des Affaires culturelles et de l'Administration autonome des Musées nationaux du Japon. Il est dédié à l'art moderne et contemporain, depuis le début du XXe siècle jusqu'à nos jours. Le Musée possède une collection permanente de 700 œuvres et accueille des expositions temporaires à rotation assez rapide (5 à 6 par an). L'architecte de ce musée est Kisho Kurokawa.

Roppongi Hills et la Tour Mori

La tour Mori a été fondée par le promoteur immobilier Minoru Mori sur Roppongi Hills. Le Musée Mori d'art contemporain est situé aux 52e et 53e étages de cette tour qui en comporte 54. Les premières expositions dans ce lieu ont débuté en 2003.

L' architecte intérieur des galeries du Musée est Richard Gluckman du cabinet Gluckman Mayner Architects. Le Musée ne possède pas de collections permanentes, mais organise des expositions temporaires d'une durée d'environ 4 mois. Le Musée réalise aussi un programme d'aide à des jeunes artistes, des rencontres et des conférences.


Ebisu

Le nom « Ebisu » vient du dieu Ebisu (恵比寿, えびす), ou Yebisu, (ゑびす)  divinité japonaise shinto.

Ebisu est le kami des pêcheurs, des marchands et de la prospérité. Il est souvent représenté transportant une morue ou un bar et une canne à pêche. Vers 1860; les Japonais découvrent la bière et font appel aux Allemands pour installer leurs premières brasseries. En 1887, une grande brasserie s'installe à Tokyo, au sud de Shibuya. Cette bière prend comme nom et comme emblème la divinité Yebisu. Le transport de la production de bières amène à la création d'une gare spécifique à proximité de la brasserie.

Commencés en 1899, les travaux conduisent le 25 février 1901 à l'ouverture de la gare en tant que gare de marchandises. En 1906 les premiers trains de voyageurs sont mis en service et en 1909, c'est le raccordement à la ligne Yamanote (actuellement JR). La production de cette bière dure jusqu'en 1940. A cette date le gouvernement japonais, en guerre, supprime toutes les marques de bière, pour éviter la concurrence.

Il faut attendre 1971 pour que soit relancer le nom de marque Yebisu, par le groupe de brasseries Sapporo. Ce sont des bières de luxe du groupe, fidèles à la tradition de production allemande.

Le lieu de production historique est actuellement occupé par le siège social du Groupe Sapporo et par le Musée de la Bière Yebisu, situés dans un vaste quartier commercial rénové à l'initiative du Groupe Sapporo.

Relié à la gare par un long tapis roulant, l'ensemble commercial baptisé  Yebisu Garden Place, comprend outre le Musée de la bière, le Musée de la Photographie de Tokyo, la Maison Franco-Japonaise, destinée à accueillir des artistes en résidence, et différents hôtels et restaurants dont le célèbre Chateau Restaurant Taillevent-Robuchon. Le style des bâtiments est néo-classique ou même de la pure copie d'ancien comme le Chateau Taillevent.



Chateau Restaurant Taillevent-Robuchon
copie exacte d'un château français du XVIIe S


Le Musée de la bière Yebisu


Soto-Bori

Marquant la limite entre les quartiers centraux de Tokyo et Shinjuku-ku, l'ancien canal de Soto-bori permet de faire un peu de navigation au milieu des cerisiers en fleurs.

Voir le Japon aux quatre saisons pour comprendre l'importance de ce spectacle fugitif.

A deux pas de là, dans le quartier d'Ushigome-Kagurasaka, est né en 1867 l'écrivain Natsume Sôseki, contemporain de la rénovation Meiji.

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