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Bouddha(redirected from Main.ShakaNyorai) Le Bouddha personnage dont l'historicité n'est pas mise en doute, est un chef spirituel qui vécut au 6e siècle avant l'ère chrétienne (les années de sa naissance et de sa mort ne sont pas claires ; il aurait vécu à peu près quatre-vingts ans, les dates de 624-544 sont vraisemblables). De son vrai nom Siddhārtha Gautama de la famille Śākya (Siddhârtha Gautama, dit « Shakyamuni ou encore Shaka Nyorai »), il est probable que son lieu de naissance soit Kapilavastu, la capitale du clan, dans le Teraï népalais. -
BiographieLes récits de la vie du Bouddha se sont perpétués par la tradition orale et n'ont été mis par écrit pour la première fois que quelques centaines d'années après sa mort. Les écritures bouddhistes mélangent métaphysique et légendes concernant la vie du Bouddha. Certains épisodes, tel celui où il apaise un éléphant furieux que son cousin Devadatta aurait lâché sur lui pour le tuer et le remplacer à la tête de la communauté des moines, peuvent être acceptables pour le lecteur matérialiste, d'autres, tels ses conversations avec les dieux ou sa téléportation instantanée au Sri Lanka ne le sont pas. Dépouillé de ses aspects métaphysiques ou magiques, un résumé de sa vie pourrait être le suivant (en italique les aspects légendaires): On croit que Siddhārtha Gautama naît à Kapilavastu, un village sur les contreforts de l'Himalaya, dans la caste des kṣatriya, les guerriers-aristocrates. Son père est Śuddhodana, le chef de Kapilavastu, et sa mère la reine Māyādevī.
Il rejette alors titre et palais et commence une vie d'ascèse, suivant les enseignements de plusieurs ermites renonçants, des saṃnyāsin ou des sâdhu, et entreprend des pratiques méditatives austères. Six ans plus tard, alors qu'il se trouve dans le village de Bodh-Gayā, constatant que ces pratiques ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension du monde, il les abandonne et accepte des mains d'une jeune fille du village, Sujāta, un bol de riz au lait, mettant ainsi fin à ses mortifications et se concentre sur la méditation et la voie moyenne, celle qui consiste à nier les excès, comparable au « rien de trop » delphique : en sorte, il s'agit de refuser le laxisme comme l'austérité excessive. Les cinq disciples qui le suivaient l'abandonnent, jugeant cet acte comme une trahison de sa part. Siddhartha Gautama s'assied alors sous un pippal (Ficus religiosa) et fait le vœu de ne pas bouger de cette place avant d'avoir atteint la vérité.
Mais bien plus, c'est dans un renoncement ultime que Siddhārtha trouvera l'illumination; en renonçant à sa quête fondamentale, il rejette toute forme d'attachement et se sépare d'une nature avilie au profit d'une compréhension de soi distincte: Bientôt, il affirme qu'il a réalisé l'éveil ou la compréhension totale de la nature et des causes de la souffrance humaine et des étapes nécessaires à son élimination. Cette illumination, possible pour tous les êtres, s'appelle la bodhi et donne son nouveau nom à Siddhārtha : celui qui a atteint la bodhi est un bouddha. Le Bouddha a bien insisté sur le fait qu'il n'était ni un dieu, ni le messager d'un dieu et que l'illumination n'était pas le résultat d'un processus ou d'un agent surnaturel, mais plutôt le résultat d'une attention particulière à la nature de l'esprit humain, et qu'elle pourrait être redécouverte par n'importe qui pour son propre profit : tout être sensible possède en lui la nature de Bouddha qui est la véritable nature de l'esprit. Pendant les quarante-cinq années restantes de sa vie, il voyage dans la plaine gangétique du centre de l'Inde (la région du Gange et de ses affluents), enseignant sa pratique en matière de méditation à une grande variété de personnes, allant des nobles aux balayeurs des rues, et sans oublier les disciples des philosophies et religions. Il fonde la communauté des moines et des nonnes bouddhistes (le saṅgha) pour perpétuer ses enseignements après sa disparition (considéré comme le parinirvāṇa ou « nirvâna complet »). Bouddha se rend bientôt compte que son existence corporelle approche de sa fin. Il dit à son disciple Ānanda de préparer un lit entre deux arbres sâla (Shorea robusta). Bouddha meurt ainsi à Kuśinārā (maintenant Kusināgar en Inde, dans l'actuel Uttar Pradesh) à l'âge de quatre-vingts ans. Le forgeron Chunda lui offre son dernier repas, un sūkaramaddavam. La traduction correcte de ce terme est inconnue ; sūkara signifie « porc », maddavam quelque chose comme « délice », aussi le sūkaramaddavam peut signifier « le porc tendre (délicieux) » ou des « champignons ou des truffes (délices) appréciés par les porcs ». Ce repas pourrait être à l'origine de sa mort. Le végétarisme est un idéal pour les bouddhistes plutôt qu'une obligation, et les moines et les nonnes sont encouragés à accepter toutes les offres de nourriture qui leur sont faites (à moins qu'ils ne voient, n'entendent, ou ne suspectent qu'un animal a été spécialement tué pour les alimenter). Les derniers mots du Bouddha sont : « L'impermanence est la loi universelle. Travaillez à votre propre salut. » Il existe plusieurs reliques du Bouddha ; aussi, pour remercier l'ONU d'avoir décrété jour férié la fête du Vesak, la Thaïlande, le Sri Lanka, ainsi que le Myanmar ont décidé de transférer 12 de ses ossements au siège des Nations-Unies, à New York. Le Bouddha présenté dans les écritures bouddhistes possède les traits caractéristiques suivants :
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