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Mandala

Mandala est un terme sanskrit signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement, communauté. Il désigne avant tout l'entourage sacré d'une déité. Le diagramme symbolique du mandala peut alors servir de support de méditation. Certains mandalas, très élaborés et codifiés, en deviennent semi-figuratifs, semi-abstraits.

Cette notion est présente dans le bouddhisme tibétain et le Vajrayāna japonais, en particulier Shingon

La méditation du mandala proprement dite consiste en une visualisation très vive et détaillée d'une déité (yidam) et des déités secondaires associées, appelées son assemblée, avec les postures, gestes (mudrās) et objets symboliques prescrits. Le pratiquant suit habituellement une liturgie, en répète les mantras et en effectue les mudrās, le tout lui permettant d'incarner le cœur et les qualités éveillées du yidam, c'est-à-dire d'un Bouddha, d'un Bodhisattva, ou encore du maître (guru) qui l'a initié, ainsi que d'intégrer la perspective de la Vacuité. Le but ultime de cette pratique est de voir en toutes choses un Champ-de-Bouddha (Buddhakshetra) et dans la déité ou le guru la manifestation de sa propre sagesse innée, appelée yeshé ou rigpa en tibétain.

On appelle mandala intérieur la maîtrise des souffles (prānas), des canaux (nādīs), des gouttes (bindus), et des fameux centres de conscience, ou roues d'énergie appelés chakras. Cet ensemble de pratiques, apparenté au Hatha- et Kundalini- yoga hindou, est connu sous le nom de Six yogas de Nāropa. Ils spiritualisent le corps en en faisant un instrument de réalisation. Dans le Vajrayāna, on appelle stade de création, ou de génération , la pratique du mandala extérieur, et stade d'accomplissement, ou de perfection, la pratique du mandala intérieur.

Les deux grands mandalas du Vajrayāna Shingon sont le Kongôkaï et le Taizôkaï et regroupent de nombreuses déités bouddhiques symbolisant respectivement les aspects yang et yin de la bouddhéité fondamentale.

La voie qui mène à l'éveil spirituel est donc celle du développement de toutes nos potentialités, qui peuvent se regrouper en deux mondes, se complétant et s'enrichissant mutuellement. Le monde des idées, Kongôkaï (plan du vajra) et le monde de la sensibilité, Taïzôkaï (plan de la matrice).

Disposées en plusieurs quartiers, les déités expriment la compassion, la douceur, d'autres l'intelligence, le discernement, d'autres encore l'énergie, la force de vaincre tous les aspects négatifs du subconscient samsarique.

Taizôkaï avec au centre Dainishi Nyorai (Vairocana), entouré par 4 Bouddhas (dorés) et 4 Bodhisattvas (blancs); depuis le haut et dans le sens des aiguilles d'une montre: Hôtô Nyorai (Ashuku Nyorai) ; Fugen Bosatsu? ; Kaifuke-ô Nyorai (Hôshô Nyorai?) ; Monju Bosatsu ; Muryôju Nyorai (Amida Nyorai, en rouge en bas) ; Kanjizai Bosatsu? ; Tenkuraion Nyorai (Fukûjôju Nyorai?) ; Jishi Bosatsu (Miroku Bosatsu?)


Cet article fait partie des Généralités sur le Japon

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