Takashi MurakamiTakashi Murakami est né à Tokyo en 1952. Takashi Murakami fait ses études à la Tokyo University of Fine Arts and Music (département peinture, 1986-1993). Sa première exposition personnelle a lieu en 1989. Représentant de la nouvelle culture japonaise, il est l’un des artistes japonais les plus populaires aujourd’hui. Ll'œuvre de Murakami est le reflet de la société contemporaine et de la nouvelle culture japonaise, imprégnée de l'imaginaire des mangas. Considéré comme l'un des chefs de file du néopop japonais, Murakami revendique l'héritage de Warhol et du pop art américain, tout en analysant la manière dont l'art japonais peut trouver une autonomie face au modèle occidental. Il crée des sculptures monumentales, peintures, papiers peints, et autres objets. Ses œuvres puisent directement dans l'imagerie manga japonaise, qui est détournée et amplifiée sur des thèmes ou émergent des questionnements à première vue absents de l'aura kitsch et kawaii des bandes dessinées japonaises. Voir page détaillée : Takashi Murakami |
Chiho Aoshima
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Yoshitaka
Amano |
Série "Time Bokan"
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Tarô Chiezô est né en 1962 à Tokyo.
Tarô Chiezô étudie à Tokyo puis à New York
Sans en être un réél disciple, son style rappelle par bien des côtés celui de Takashi Murakami, et peut être qualifié de Néo Pop.
Résidant à Manhattan, Chiezo fait partie de la petite communauté d'artistes
plasticiens japonais à s'être fait un nom aux États-Unis.
Il caricature les tendances artistiques de son pays pour un public occidental.
Voir article détaillé Tarô Chiezô
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Hiroshi Masuyama ( né en 1943) vit à Tokyo;
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Tadanori Yokoo
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Suehiro Maruoné le 28 janvier 1956 à Nagasaki , mangaka et plasticien Après avoir quitté le lycée en mars 1972, il s'installa à Tokyo où il commença à travailler dans la reliure. À 17 ans, Maruo soumet son premier manga au magazine Weekly Sho-nen Jump, mais il est considéré comme trop explicite par l'équipe éditoriale et est rejeté. Il abandonne le manga jusqu'en 1980 puis reprend ce mètier en tant que mangaka dans Ribon no Kishi aussi connu sous le titre Princesse Saphir à l'âge de 24 ans. À partir de ce moment, le jeune artiste put ainsi poursuivre sa vision sans trop de restrictions sur son travail. Deux ans plus tard, la première anthologie de Maruo, Barairokaibutsu le Monstre en Rose est publié. Célèbre en tant que mangaka, au Japon il est également considéré comme un artiste et ses lithographies se vendent pour des sommes élevées. Il a produit de nombreuses illustrations pour des couvertures de CD, des affiches de concert, ainsi pour des magazines, romans et d'autres supports. Quelques uns de ses personnages ont été commercialisés sous forme de figurines. Comme beaucoup d'autres mangaka, Maruo apparaît parfois dans ses œuvres. Il apparaît rarement sans ses lunettes de soleil lorsqu'il est pris en photo. Voir une page complète sur Suehiro Maruo |
Koichi Enomoto
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In the Rain
Tabaimo, de son vrai nom, Ayako Tabata est , née en 1975 dans
le district de Kobe. Tabaïmo travaille sur la mise en abîme, et filme parfois les spectateurs en train de regarder ses installations, afin de les rediffuser lors d'expositions suivantes sous forme d'autres installations, dont la spécificité est alors que les écrans diffusent les installations précédentes avec leur mise en situation. Les animations présentent la plupart du temps différents plans ou scènes s’enchaînant, où l’on trouve des images ou des codes visuels étroitement liés à la culture japonaise, mais la plupart du temps détournés pour créer un malaise. Voir fiche complète sur Tabaimo |
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Yoshitomo Nara est né à Hirosaki en 1959, plasticien japonais
contemporain. Nara apparait dans le mouvement pop art japonais des années 1990. Ses œuvres agressives et naïves où ils représente des enfants et des animaux qui portent des armes, sont un objet de culte aujourd'hui. Dans elles, on observe des influences de l'art punk, du graffiti, du manga, de l'anime et des cartoons américains et un clair symbolisme de la froideur et de la violence pour amalgamer la tendresse et la malice humaines dans des produits que plusieurs auteurs encadrent bien dans le Japon d'après-guerre. L'œuvre de Yoshitomo Nara parait simple, voir simpliste, mais
sa nature est plus complexe. Peuplée de personnages enfantins,
de petits animaux, chaque œuvre figure un monde qui semble étrangement
familier. Voir fiche complète : Yoshitomo Nara |
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Naoto Hattori, né en 1975 à Yokohama Après une enfance bercée par les arts traditionnels assidûment
pratiqués par les habitants de son quartier, il découvre les
cultures modernes à l’adolescence, en se passionnant pour le
Street Art et le graffiti. Le style Pop
Surréaliste de Naoto Hattori, artiste du bizarre, fait penser
à Bosch et à Arcimboldo. Des créatures fantastiques, des animaux,
et un monde observé par des milliers d’yeux suggèrent une réalité
impossible à définir, sujette à un flux continu de métamorphoses
dont le regard est à la fois auteur et témoin. Voir fiche complète Naoto Hattori |
Daisuke Ichiba, né en 1963, est fortement marqué par l’âge d’or du manga et les avants gardes. Il commence à peindre à la fin des années 80 et dans les années 90, il auto édite son premier livre « ''37 years old bastard ''». Depuis, il publie environ un livre par an. Remarqué par le grand dessinateur manga Takashi Nemoto, en 2006, il est publié par Le dernier cri et Le lézard noir. Recycleur de génie , il a tenu pendant des années une boutique de vêtements et de mangas d’occasion dans le quartier de Koenji à Tokyo, il a donné ses pages les plus noires à la contre-culture Otaku. Depuis quelques années, Ichiba s’essaie également à la photographie.
Aux frontières du graphisme trash, du comic-book, de l’art contemporain et de la poésie, l’art de Daisuke Ichiba est cependant profondément irrigué par la tradition et la culture japonaise. Réalisant la synthèse du manga et de l’estampe, son univers, entre cauchemar hallucinatoire, folie et érotisme, se nourrit des codes des uns et des autres. On y trouve pêle-mêle le personnage récurrent de l’écolière, triste et souvent borgne, qui semble renvoyer au « daruma », des yakuzas et des samouraïs, mais aussi des êtres étranges, monstrueux ou grotesques, évoquant la figure ancestrale du « yokaï », tels que l’on peut en rencontrer dans les mangas de Shigeru Mizuki ou les films de Miyazaki.
Son traitement de la violence, dans lequel se côtoient le sexe, la
jeunesse et la mort, son humour noir, combinés à un trait ciselé,
un sens du motif et du détail, le définissent comme « bijin-gaka »
(« peintre de la beauté »), une beauté vue comme l’autre visage de
l’abject.
Ichiba déclare : « L’humain réunit la tendresse et la violence.
Si vous dépecez le visage d’une jolie femme, vous trouverez chair
et viscères. Choisir de créer quelque chose qui n’est que beau est
superficiel. C’est pourquoi je peins les deux. On ne peut pas les
séparer. L’expression qui en résulte est le chaos. Dans mon travail,
je projette le chaos, l’anarchie, l’anxiété, le grotesque, l’absurde
et l’irrationnel.En faisant cela, j’atteins une harmonie. C’est mon
art. Pour dire simplement, je peins l’humanité »
Daisuke Ichiba ne craint pas d’affronter les « monstres », qui ne
sont pas ailleurs mais en nous, à l’instar de Mishima ou Izumi. Son
oeuvre gothique se dessine comme l’envers ou l’ombre du masque « Kawaii
».
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