Péninsule d'Izu ( 伊豆半島)
Mishima


Photo Landsat

Mishima

Mishima est une ville située dans la préfecture de Shizuoka, au nord de la presqu'île d'Izu. La population de la ville est d'environ 115 000 habitants.
. Mishima était la station 11 du Tôkaidô, juste après Hakone


Tsurubekko


Sanctuaire Mishima Taischa


Olivier odorant, de plus de 1200 ans

L'intérieur (Izu)

Izu (伊豆市, Izu-shi) est une ville située dans la préfecture de Shizuoka, au centre de la péninsule , créée le 1er avril 2004, par la fusion des bourgs d'Amagiyugashima, Toi, Nakaizu et Shuzenji.
Shuzenji est le principal village. La population de la ville est de 30000 habitants, répartis sur une superficie de 364 km2.


Chute d'eau Joren no Taki

Champ de wasabi, (Wasabia japonica) sous 30 cm d'eau, au pied de la chute. C'est en râpant les racines de ce wasabi que l'on obtient la pâte très forte qui accompagne les sushis

Shuzenji

Cette ville a été le théâtre de violents événements. Pendant l'ère de Kamakura, le seigneur de la guerre Minamoto Yoritomo y emprisonna son frère Noriyori, ce qui entraîna sa mort, par suicide ou assassinat. Le brillant fils de Minamoto, Yoriie, deuxième shogun dans la ligne de succession, connaîtra lui aussi une fin tragique. Il sera assassiné à l'âge de 23 ans sur ordre de son grand-père.

Les sources chaudes, se trouvent à proximité du temple. Kobo Daishi aurait effectué son apprentissage durant sa jeunesse et aurait fait surgir miraculeusement, en frappant un rocher, la source chaude de Tokko-no-Yu, qui fut à l’origine même du temple Shuzenji. Cette source est toujours visible au milieu de la rivière Katsura. Shuzenji est également réputée pour sa forêt de bambou, matière première de l'artisanat traditionnel de la ville.

 


La source chaude Tokko-no-Yu


Allée de Bambou

Le Temple bouddhiste Shuzenji

Situé au sommet d'une colline, le temple Shuzenji a été fondé en 807 par Kobo Daishi
(aussi connu sous le nom de Kukai), père du mouvement Shingon.


Kûkai


La côte


Près de Shimoda, plage de sable fin, rare au Japon.

En prévision d'un possible typhon, les bateaux sont rangés et attachés par de grosses cordes


Cap Koganazaki


Shimoda

Shimoda (下田) est une ville située dans la préfecture de Shizuoka, à l'extrémité sud de la péninsule d'Izu.
En 2005 la population estimée était de 28 000 habitants.

Shimoda est célèbre pour avoir été un des deux ports ouverts aux étrangers par la Convention de Kanagawa signée en 1854 sous la férule du commodore Matthew Perry.

Le 31 mars 1854, le Commodore Matthew Perry force l'ouverture des ports japonais de Shimoda et de Hakodate aux Américains avec la convention de Kanagawa.

Ce traité leur permet de s'arrêter et d'obtenir charbon et vivres dans ces ports. Mais il était aussi question de l'éventuel envoi d'un consul au Japon. En effet, la traduction américaine du traité stipulait qu'un consul américain serait envoyé si ces derniers le jugeaient nécessaire. Tandis que la traduction japonaise précisait que le consul pourrait venir si les deux pays le jugeaient nécessaire.

Néanmoins cette convention, malgré le fait qu'elle ait été obtenue par l'intimidation, ouvrira la voie sur la signature du traité signé le 14 août 1858, qui définira les termes de l'ouverture du Japon au commerce. De plus, elle permettra aux Anglais, aux Hollandais, aux Français et aux Russes d'obtenir peu après des conventions similaires.
Cette première capitulation du pouvoir shogunal des Tokugawa face aux étrangers marque le début du déclin de ces derniers par rapport à l'empereur, qui aboutira en 1867 à la restauration Meiji.

Okichi "l'étrangère"

La résistance à cette influence étrangère a pris des formes étranges.

Okichi Saito, fille d'un charpentier vivant à Shimoda naquit en décembre 1841.
L'histoire d'Okichi l’étrangère ressemble beaucoup à celle bien connue de Madame Butterfly (Cio-cio San) qui, elle, se situe à Nagasaki.

Cette célèbre jeune fille de Shimoda aurait été forcée à se mettre au service de Townsend Harris, premier consul américain au Japon, en 1857.
Okichi avait accepté de faire ce sacrifice tout en sachant qu’elle serait déshonorée et méprisée par ses compatriotes, qui la considéreraient désormais comme une rashamen (mouton).

Cette histoire typiquement nationaliste est contredite par le récit du consul, qui prétendit que la jeune fille était une geisha qui lui avait été "offerte"

Après le départ du consul, elle ne trouva pas bien sûr de mari japonais mais tint une auberge et sombra dans l'alcoolisme.
Elle attendit néanmoins 1891 pour laver son honneur et mettre fin à ses jours.

Le célèbre réalisateur Kenji Mizoguchi portera cette histoire à l'écran en 1930 avec Okichi L'Étrangère (Tojin okichi)


Le port de Shimoda


La cérémonie d'arrivée de Perry à Shimoda


La jeune Okichi, en chaise à porteur


Matsuzaki

Matsuzaki est un petit village traditionnel, situé dans le district de Kamo. Sa population est estimée à 9000 habitants.

Les maisons sont décorées dans un style très original en noir et blanc.
Le fond noir est obtenu par une peinture mate.
Le décor de base est constitué de croisillons blancs, mais des motifs très élaborés existent. Tous ces décors sont en plâtre (stuc)

Séchage de la paille de riz, à la sortie de Matsuzaki

retour à la page d'accueil voyage au Japon