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Alfred HitchcockCinéaste anglais; (biographie)
(filmographie) Londres 1899- Los Angeles 1980 |
Distribution:
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Fiche technique:
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Un homme (Mr Memory), dans un music-hall londonien, la Palladium, affirme
pouvoir répondre à toutes les questions du public grâce à son infaillible
mémoire. Le jeune homme prend peur, s'enfuit en laissant le cadavre et prend le
train pour l'Écosse. La concierge le cadavre et Richard devient
alors le suspect numéro un. Bien entendu, les policiers ne le croient pas et il doit s'évader de nouveau pour se retrouver dans une salle de réunion électorale où il retrouve Pamela. Deux faux policiers les arrêtent alors et les attachent ensemble par des menottes. Ils profitent d'un arrêt de la voiture pour s'enfuir, toujours attachés et prennent une chambre dans un hôtel. Pamela apprend que le Professeur Jordan sera au Palladium de Londres le soir. Richard s'y rend et voit de nouveau le numéro de Mr Memory, qui est en fait la clef du mystère car il a appris par cur la formule secrète. En plein milieu du spectacle, Richard hurle "Que sont les 39 marches ?", surpris, Mr Memory commence à répondre mais il est abattu par Jordan qui est arrêté sur la scène du théâtre Avec ce film, Hitchcock trouve de nouveau ses thèmes favoris: l'incompétence de la police, un homme ordinaire injustement accusé, une intrigue d'espionnage et un final dans un théâtre. |
Distribution:
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Fiche technique:
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Mrs. Edythe Van Hopper, respectable veuve déjà âgée, accompagnée de sa jeune demoiselle de compagnie, est en villégiature sur la Côte d'Azur, lorsque leur chemin croise celui de « Maxime » de Winter, riche veuf, qui n'a aucun mal à séduire la jeune fille et, dans la foulée, à l'épouser et l'emmener dans sa demeure ancestrale de Manderley, quelque part sur la côte sud-est de l'Angleterre. Les premiers contacts avec le personnel du château, régenté par la gouvernante Mrs. Danvers, sont glaciaux. Cette dernière, en effet, attachée depuis toujours au service de la précédente Mrs. de Winter, Rebecca, et lui vouant une passion sans limite, même à titre posthume, pardonne difficilement l'intrusion de l'« usurpatrice » Tout est parfait dans cette oeuvre: l'histoire avec ses rebondissements inattendus; les personnages et notamment les trois principaux magnifiquement interprétés; l'ambiance oppressante régnant à Manderley avec l'opposition entre la silhouette gracile de Joan Fontaine et les immenses portes et fenêtres; le suspense toujours plus grand et qui commence dès la première séquence montrant Maxime debout au sommet d'une falaise. La mise en scène est d'une virtuosité toute hitchcockienne et s'exprime parfois de façon très fugace comme dans ce génial plan de la découverte par Joan Fontaine de Manderley, la maison apparaissant sous un double arc, l'un enchâssant l'autre, celui des arbres surplombant la route et celui des gouttes de pluie sur le pare-brise de la voiture et dessiné par l'essuie glace; la photographie due à George Barnes qui joue d'un superbe jeux des ombres avec la lumière renforcé par un noir et blanc somptueux, notamment sur les visages. Daphné du Maurier eut un trait de génie, scrupuleusement respecté par les scénaristes: le personnage de la "deuxième Mrs de Winter " ne possèderait pas de nom ou, du moins, jamais ne le connaîtrons-nous. Ainsi, seul, règne en maître celui de "Rebecca " non seulement prononcé un nombre incalculable de fois mais que Hitchcock se complaît également à nous mettre sans cesse sous les yeux (et surtout ceux de Joan Fontaine) sous la forme de son initiale "R " brodé ou écrit un peu partout. Présence obsédante du nom "Rebecca" qui semble incarner, donner corps au fantôme de la "première Mrs de Winter " et nier l'existence même de l'anonyme "usurpatrice " du titre selon les sentiments de la terrible Mrs Danvers. Citations d'Hitchcock in Le Cinéma selon Hitchcock, François Truffaut,
Robert Laffont, 1966: |
Distribution:
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Fiche technique:
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Tony Wendice, ancien champion de tennis, craint que sa femme Margot,
qui a une aventure avec Mark Halliday, auteur de romans policiers, n'en
vienne à le quitter en le laissant financièrement démuni. Aussi échafaude-t-il
un plan pour faire assassiner Margot par un comparse pendant qu'il se
sera forgé un alibi inattaquable. Comme souvent chez Hitchcock, le coupable est connu du spectateur dès le début, et le suspense ne tient qu'à la manière dont son habile machination va pouvoir être découverte. En raison du caractère théâtral de l'intrigue (quasi huis-clos, si l'on excepte une brève incursion sur le trottoir devant l'immeuble des Wendice), l'apparition « traditionnelle » d'Alfred Hitchcock se réduit ici à sa présence sur la photo que Tony Wendice montre au prétendu capitaine Lesgate, parmi les convives attablés en compagnie dudit Wendice et de C.A. Swan. |
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Fiche technique:
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Une série de cambriolages est commises dans des palaces de la Côte d'Azur. La police soupçonne John Robie, ancien célèbre cambrioleur retirée sur la côte. John retrouve ses anciens amis de la résistance dans un restaurant dont le maître d'hôtel est Betrani. Danielle, la fille du sommelier du restaurant est persuadée que Robie
est l'auteur des cambriolages. John rencontre alors une riche héritière
américaine Frances Stevens qui tombe amoureuse de lui. Peu de temps après,
un collier de Frances est dérobé et le sommelier est retrouvé noyé. John
décide alors de confondre le vrai voleur lors d'une réception.
Il monte sur le toit et surprend Danielle en pleine tentative de cambriolage,
qui lui avoue qu'elle travaillait sous les ordres de Betrani. Ce film n'est pas le plus réussi d'Hitchcock, c'est plus une comédie
légère qu'un authentique film policier. Ce tournage en France fut l'occasion pour Hitchcock de
faire un tour des bonnes tables de chez nous. Il permit également
à Grace Kelly de rencontrer le Prince Rainier de Monaco pour lequel elle
abandonna définitivement le cinéma en l'épousant le 18 avril 1956.
L'apparition rituelle d'Alfred Hitchcock dans son film est ici un homme assis à côté de John Robie dans le bus. |
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Fiche technique:
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Marnie Edgar, très belle jeune femme blonde, passe de place en place
en dévalisant ses employeurs successifs au passage. Malgré les précautions
(changements d'apparence notamment), l'éditeur Mark Rutland, qui l'a déjà
croisée chez une de ses victimes la reconnaît et, secrètement amoureux,
finit par l'engager dans sa firme. Il est difficile de rater l'apparition « traditionnelle » d'Alfred Hitchcock : malgré la largeur du corridor de l'hôtel, on ne voit que lui... |
Distribution:
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Fiche technique:
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Un haut dignitaire soviétique est interrogé par la CIA. sur son activité
soviétique à Cuba. Nordstrom, un agent de la C.I.A. retrouve son collègue
français, André Devereaux. André est accompagné de sa femme Nicole,
ainsi que de sa fille Michèle, et de son beau-fils, François Picard, qui
sont en voyage de noces. Ce film est le plus "français" d'Hitchcock. Il fait le pari de faire confiance à Claude Jade, alors que le film de Truffaut "Baisers volés" n'est pas encore sorti. Claude Jade raconte : "Tout est arrivé très vite pour moi. J'étais encore très jeune lorsque j'ai tourné "Baisers volés" avec Truffaut. Tout s'est mis en route avec "L'étau", le film d'Hitchcock, avant la sortie du film de Truffaut. Mes parents sont anglicistes, je n'avais donc aucun problème pour m'exprimer en anglais. Truffaut m'a mis en rapport avec Hitchcock. Hitchcock avait un côté un peu grivois. Un jour, nous étions à New-York, Dany et moi, nous avions bu du "mimosa" (du jus d'orange avec du champagne) avec Hitchcock. Puis dans l'ascenseur, alors que nous parlions de choses anodines, lorsque des gens sont rentrés, il s'est mis à raconter des choses terrifiantes, il aimait bien jouer son rôle. Il apparaît dans le film dans un plan très court. Il joue un paralytique en fauteuil roulant, à l'aéroport, qui a un sac plein d'oranges sur les genoux et se lève brusquement, toutes les oranges tombent alors par terre. Alors que Truffaut faisait appel à la sensibilité, Hitchcock faisait appel à la technique. Je me souviens que, pour une scène, j'était bloquée. Vraiment, je n'étais pas mûre. J'aurais tourné ce film avec dix ans de plus, j'en aurais retiré davantage." |