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Irlande du Nord: Belfast

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Belfast, (suite)

Présentation générale

Belfast est la principale ville d'Irlande du nord et de la province irlandaise d'Ulster, avec une population de 280 000 habitants en 2000.
C'est le siège du gouvernement d'Irlande du nord, et le chef-lieu du comté d'Antrim.
Le nom Belfast provient du Gaelic "Béal Feirste" , qui signifie "l'embouchure de la Farset", la rivière sur laquelle est bâtie la ville.
Cependant, c'est maintenant la rivière Lagan qui est la plus importante de Belfast, et la petite Farset est oubliée dans l'obscurité sous la rue "Bridge Street".
Belfast est située à l'embouchure de la rivière Lagan et est entourée de collines ("Black Mountain" et "Cavehill" - où l'on peut voir le fameux "nez de Napoléon", un affleurement basaltique qui sépare Belfast de sa banlieue Glengormley).
Le lit de la Lagan a été réaménagé, et le centre ville est piétonnier.

Histoire

Le site de Belfast a été occupé depuis l'Âge du bronze, et on peut y trouver des ruines de fortifications datant de l'Âge du fer.
Au début du XVIIe siècle Belfast a été occupée par des colons anglais et écossais, selon un schéma d'implantation élaboré par Arthur Chichester, ce qui n'a pas manqué de créer des tensions avec la population autochtone qui s'est rebellée en 1641.
Les huguenots français s'y sont également établis pour y faire le commerce du lin. Belfast est devenue le centre du protestantisme irlandais, et la capitale d'Irlande du nord en 1922.
Pendant la majeure partie de son histoire, Belfast a été tiraillée par les divisions sectaires entre catholiques et protestants, qui ont abouti aux événements violents qui se sont produits entre les années 1960 et les années 1990. Ces tensions ne sont pas toutes apaisées.

Les multiples visages de Belfast

Depuis le 1er décembre 1999, l'Irlande du Nord dispose d'un exécutif autonome au sein duquel cohabitent Unionistes protestants et Républicains catholiques. Mais il faudra encore du temps pour que se tourne la page de la guerre civile.
Même si les partis modérés sont majoritaires, les partis "mixtes" sont très faibles et la plupart des habitants se reconnaissent dans l'une des deux communautés.
Les violences ont baissé d'intensité, mais les tensions persistent, bombes artisanales, attaques à coup de pierres, de batons....

Et pourtant les référendums qui approuvaient les accords de 1998 ont été un large succès: 71% de oui en Irlande du Nord et 94% en Eire.
Mais l'intégration progresse très lentement: Deux communautés se côtoient sans se fréquenter, l'une catholique et républicaine, l'autre protestante et unioniste.
Prénom, nom, adresse, école, uniforme des élèves, presse, argot, accent, fêtes, équipes de football... des dizaines de marqueurs identitaires permettent aux individus de se distinguer. A titre d'exemple seuls 4 % des enfants nord-irlandais reçoivent un enseignement non confessionnel.

Lien: Un site très détaillé, complet et objectif: cain.ulst.ac.uk

Le centre de Belfast

La ville de Belfast présente donc deux aspects bien différents.
Un centre propre, moderne, avec des commerces actifs mais assez austère et déserté tôt par les habitants qui regagnent leurs quartiers.
Ceux-ci sont marqués par une communauté soit discrètement soit de façon agressive. Seuls 10% des habitants habitent des quartiers "mixtes".
L'hôtel de ville ("City Hall") date de 1906, l'université de la Reine (1849) et d'autres constructions de style victorien ou edwardien sont ornés de nombreuses statues. On peut aussi y découvrir deux autres imposants bâtiments abritant des banques : l'Ulster Bank (1860) et la Northern Bank (1769).

The City Hall, achevé en 1906	L'université, construite en 1849 par Charles Lanyon
Le Pub The Crown	Le Théâtre

Les quartiers modernes

Sur les rives de la Lagan River, se développent des quartiers d'affaires modernes et fonctionnels ainsi que des centres de loisirs.
Belfast possède la plus grande cale sèche du monde, et les grues géantes du chantier naval de Harland and Wolff dominent l'horizon.

Voir la suite de la visite de Belfast dans les quartiers radicaux

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