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Sumo

Le Sumo (相撲) est un sport de lutte japonais.

Le Sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki (Récit des Temps Anciens), premier livre d'écriture japonaise. Le Kojiki relate la victoire de Takemikazuchi contre Takeminakata, deux dieux anciens lors d'un combat de Sumo. C'est ainsi que le peuple mené par Takemikazuchi obtint la possession des îles japonaises et que fut fondée la famille impériale dont est issu l'actuel Empereur.

Les rikishi

Le Sumo professionnel est un sport réservé aux hommes. Les lutteurs de Sumo, sont appelés « rikishi » ou « sumotori ». Ils ne sont vêtus que du « mawashi », une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. Celle-ci fait réglementairement entre 9 et 14 mètres suivant la corpulance du rikishi.

Ils sont coiffés selon le style « chon mage » : les cheveux lissés avec de l'huile, sont maintenus par un chignon. Un rikishi garde ses cheveux longs pendant toute sa carrière active ; son départ à la retraite est marqué par une cérémonie ("danpatsu-shiki") au cours de laquelle ce « chon mage » est coupé.

Le combat

Le combat se dérouile sur le « dohyo », la zone de combat délimitée par un cercle de 4,55 mètres de diamètre et formée de terre battue.

Avant l'affrontement les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s'agit du « Shiko ». En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le « dohyo ». Il y a également le rituel de "l'eau de force" que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.

Le combat débute au signal du « gyoji » (l'arbitre) qui présente alors l'autre face de son éventail. Après une phase d'observation, les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat. La confrontation physique peut alors commencer.

Tournoi Aki Basho de Tokyo

Le début du combat où les deux lutteurs se jettent litterralement l'un sur l'autre est appelé taichiai. Les deux protagonistes s'élancent l'un vers l'autre, le but étant d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées. Ces "prises gagnantes" sont appelées « Kimarite ».

Les tournois

Il y a 6 tournois par an : "Hatsu Basho" (Tokyo, second dimanche de janvier ; hatsu signifie nouveau ici nouvelle année), « Haru Basho » (Ōsaka, second dimanche de mars, haru signifie printemps), « Natsu Basho » (Tokyo, second dimanche de mai, natsu signifie été), « Nagoya Basho » (Nagoya, second dimanche de juillet), « Aki Basho » (Tokyo, second dimanche de septembre, aki signifie automne), « Kyushu Basho » (Fukuoka, second dimanche de novembre, kyushu est l'une des 4 principales îles de l'archipel). Il y a en plus des tournois régionaux qui ne comptent pas dans le classement des lutteurs : les « jungyo ». Les jungyo peuvent avoir lieu à l'étranger. La France a eu la chance d'en accueillir un en 1995.

Le classement

Pendant le tournoi, l'objectif du « rikishi » est d'obtenir plus de victoires que de défaites sur un nombre maximal de 15 combats :

S'il parvient à 8 victoires, il est désigné « kachi-koshi » et peut alors gagner des rangs dans le classement des lutteurs.

S'il perd plus de 8 fois dans un tournoi, il est déclaré « make-koshi » et peut être déclassé.

Le tableau de classement est appelé « banzuke ». Le banzuke reprend correspond le classement des lutteurs mais aussi des gyoji et mêmes des personnes qui déclament le nom des rikishi avant chaque combat nommés les yobidashi.

Les tournois sont diffusés à travers tout le Japon et sont suivis fièvreusement par une grande partie de la population, bien que la discipline soit victime de la désaffection du public depuis quelques années.

Les rangs de la première division sont les suivants, du plus élevé au moins élevé : Yokozuna, Ozeki, Sekiwake, Komosubi, Maegashira ensuite on arrive en deuxième division appelée Juryô.

Lorsque qu'un lutteur excelle au tout premier rang, la Fédération peut le désigner « Yokozuna » ( Champion suprême ). Il conservera son titre à vie et ne pourra régresser dans les classements; néanmoins si ses résultats ne sont plus dignes d'un Yokozuna, l'usage est qu'il doit se retirer du monde du sumo. Actuellement (2006), il n'y a qu'un seul « Yokozuna », d'origine Mongole, nommé Asashôryû.

Le Sumo professionnel regroupe plusieurs centaines de lutteurs. Les rikishi les mieux classés( les 70 meilleurs) sont appelés sekitori et sont payés par l'association japonaise de Sumo (NSK) et ce sont les seuls qui font 15 combats par bashô, les autres n'en font que 8. Chaque rikishi lutte contre des lutteurs de sa catégorie de niveau. Le trophée que remporte le vainqueur de chaque division s'appelle yusho.

En outre d'autre prix peuvent être attribués à l'issue d'un basho dans la catégorie la plus prestigieuse nommée les maku-uchi (les 42 meilleurs lutteurs). Ce sont les kin-boshi (étoile d'or) à celui parmi les 34 moins bien classés de cette division (les maegaeshira) qui aura réussi à gagner un combat contre le( ou les ) yokozuna en titre et les sansho. Les sansho sont trois prix qui récompensent un lutteur qui s'est démarqué des autres soit par la qualité technique avec laquelle il a gagné ses combats ( gino-sho), soit par une performance remarquable tout le long du basho ( shukun-sho) soit par le courage (kanto-sho. Tous ces prix y compris le yusho, en plus de la prime occasionnée, octroient une augmentation du traitement du rikishi jusqu'à sa retraite.


Cet article fait partie des généralités sur le Japon


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