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Piton de la Fournaise


Le volcan

Galerie de photos

La route forestière n° 5 dite « route du Volcan », route carrossable revêtue jusqu'à la Plaine des Sables, ensuite empierrée, puis de nouveau goudronnée à la fin, mène depuis le village de Bourg-Murat jusqu'au bord de la dernière caldeira au lieu-dit du « pas de Bellecombe ». Au terminus, le site qui surplombe l'enclos Fouqué dispose d'un parking et d'une aire panoramique aménagée permettant par beau temps de découvrir le cône terminal. À proximité et en contrebas se trouve le « gîte du Volcan » où il est possible de passer la nuit.

Après l'éruption d'avril 2007 au cours de laquelle le fond du cratère Dolomieu s'est effondré sur une profondeur supérieure à 300 m, l'ascension du sommet a été officiellement interdite au public jusqu'en décembre 2009. Les bords des cratères sommitaux fissurés et déstabilisés continuent en effet à se détacher fréquemment et subitement. Depuis le 24 décembre 2009, un accès a été réouvert jusqu'à un point unique d'observation stable situé sur le bord est du cratère Dolomieu. Le tour des cratères demeure quant à lui interdit en raison de la persistance du danger d'effondrement.

En conditions normales d'ouverture, il faut descendre dans l'Enclos par le sentier du rempart de Bellecombe. Au pied de la paroi débute un chemin balisé pour prévenir l’égarement des randonneurs dans le brouillard, très fréquent autour du volcan. Ce chemin est matérialisé par de grosses taches de peinture blanches. Le sentier passe au bout de quelques centaines de mètres près d’un petit cône de scories appelé le « Formica Leo ». Il conduit ensuite, en terrain plat mais irrégulier, à un petit édifice creux haut d’une dizaine de mètres de hauteur, la « Chapelle de Rosemont », un hornito à l’intérieur vitrifié.

L'ancien itinéraire permettait de partir vers la droite pour une ascension directe jusqu'au cratère Bory, de poursuivre par un tour des cratères Bory et Dolomieu puis éventuellement de revenir par le flanc nord. L’accès à l’intérieur du cratère Dolomieu était quant à lui interdit de manière permanente depuis l'arrêté préfectoral du 11 septembre 1992, le fond et les parois du cratère ayant été de tous temps instables et susceptibles d'effondrements subits. Sur le rebord nord du cratère Dolomieu se trouvait la « Soufrière », un gouffre dégageant du soufre apparu en 1964. Ce gouffre a été emporté avec l'effondrement du cratère en avril 2007.

L'itinéraire actuel s'infléchit ensuite sur la gauche pour s'élever progressivement sur le flanc nord du piton en le contournant d'un demi-tour. L'État met en œuvre à l'occasion de chaque éruption un dispositif de réglementation et d'organisation de l'accès aux sites d'éruption, en essayant de trouver les formules qui concilient au mieux sécurité publique et visibilité du spectacle de la nature. À la lumière des enseignements propres à chaque éruption, le dispositif-type évolue au cours des ans. Son application ne cesse cependant jamais de susciter des débats polémiques relatifs à la sécurité ou à la liberté de circuler. Un portail est mis en place à l'entrée du sentier pour matérialiser les fermetures préfectorales de l'Enclos lors des éruptions. Il faut donc se renseigner localement avant toute randonnée.

Temps: Aller-retour 5 h à 6 h sur l'itinéraire actuel,

Carte: IGN 1/25000


Randonnée au volcan

Galerie de photos

La route forestière n° 5 dite « route du Volcan », route carrossable revêtue jusqu'à la Plaine des Sables, ensuite empierrée, puis de nouveau goudronnée à la fin, mène depuis le village de Bourg-Murat jusqu'au bord de la dernière caldeira au lieu-dit du « pas de Bellecombe ». Au terminus, le site qui surplombe l'enclos Fouqué dispose d'un parking et d'une aire panoramique aménagée permettant par beau temps de découvrir le cône terminal. À proximité et en contrebas se trouve le « gîte du Volcan » où il est possible de passer la nuit.

Après l'éruption d'avril 2007 au cours de laquelle le fond du cratère Dolomieu s'est effondré sur une profondeur supérieure à 300 m, l'ascension du sommet a été officiellement interdite au public jusqu'en décembre 2009. Les bords des cratères sommitaux fissurés et déstabilisés continuent en effet à se détacher fréquemment et subitement. Depuis le 24 décembre 2009, un accès a été réouvert jusqu'à un point unique d'observation stable situé sur le bord est du cratère Dolomieu. Le tour des cratères demeure quant à lui interdit en raison de la persistance du danger d'effondrement.

En conditions normales d'ouverture, il faut descendre dans l'Enclos par le sentier du rempart de Bellecombe. Au pied de la paroi débute un chemin balisé pour prévenir l’égarement des randonneurs dans le brouillard, très fréquent autour du volcan. Ce chemin est matérialisé par de grosses taches de peinture blanches. Le sentier passe au bout de quelques centaines de mètres près d’un petit cône de scories appelé le « Formica Leo ». Il conduit ensuite, en terrain plat mais irrégulier, à un petit édifice creux haut d’une dizaine de mètres de hauteur, la « Chapelle de Rosemont », un hornito à l’intérieur vitrifié.

L'ancien itinéraire permettait de partir vers la droite pour une ascension directe jusqu'au cratère Bory, de poursuivre par un tour des cratères Bory et Dolomieu puis éventuellement de revenir par le flanc nord. L’accès à l’intérieur du cratère Dolomieu était quant à lui interdit de manière permanente depuis l'arrêté préfectoral du 11 septembre 1992, le fond et les parois du cratère ayant été de tous temps instables et susceptibles d'effondrements subits. Sur le rebord nord du cratère Dolomieu se trouvait la « Soufrière », un gouffre dégageant du soufre apparu en 1964. Ce gouffre a été emporté avec l'effondrement du cratère en avril 2007.

L'itinéraire actuel s'infléchit ensuite sur la gauche pour s'élever progressivement sur le flanc nord du piton en le contournant d'un demi-tour. Le chemin se termine à un belvédère permettant d'observer le fond du cratère, à l'altitude d'environ 2590 m.
Ne pas se rapprocher trop près du bord, très instable.
Retour obligatoire par l'itinéraire de montée, il n'est pas possible de faire le tour du cratère.

Temps: Aller-retour 5 h à 6 h sur l'itinéraire actuel,

Carte: IGN 1/25000 4406 RT

Remarque importante:

L'État met en œuvre à l'occasion de chaque éruption un dispositif de réglementation et d'organisation de l'accès aux sites d'éruption, en essayant de trouver les formules qui concilient au mieux sécurité publique et visibilité du spectacle de la nature. À la lumière des enseignements propres à chaque éruption, le dispositif-type évolue au cours des ans. Son application ne cesse cependant jamais de susciter des débats polémiques relatifs à la sécurité ou à la liberté de circuler. Un portail est mis en place à l'entrée du sentier pour matérialiser les fermetures préfectorales de l'Enclos lors des éruptions. Il faut donc se renseigner localement avant toute randonnée.


Éruption de 1998

Le 9 mars 1998, après plus de 5 ans de silence, le Piton de la Fournaise se réveille enfin, à la grande joie des habitants de la Réunion. Le cratère Kapor va cracher ses flammes pendant trois mois.

Même les "zoreilles" et les touristes français bravent le danger et marchent sur les laves encore fumantes sans se soucier des barrières, pour approcher le dragon au plus près.

L'éruption du Piton de la Fournaise en 1998 s'est déroulée dans et en-dehors de l'Enclos Fouqué du Piton de la Fournaise, du 9 mars au 20 septembre 1998. Cette éruption volcanique est marquée par un retour de l'activité volcanique sur le Piton de la Fournaise après cinq ans et demi de repos ce qui reste assez exceptionnel sur ce volcan.

Il s'agit de l'éruption la plus longue du XXe siècle avec 196 jours d'activité. De grandes coulées de lave ont recouvert d'importantes superficies notamment dans la plaine des Osmondes et sous le rempart de Bois Blanc jusqu'à l'océan Indien. La route nationale 2 est coupée en deux endroits et la Vierge au parasol est déplacée hors de l'Enclos, son ancien site étant détruit par la lave.

Les premières fissures volcaniques s'ouvrent le 9 mars 1998 à 15h05 sur le flanc Nord du volcan, en-dessous du sommet du Piton de la Fournaise. Des fontaines de lave d'une cinquantaine de mètres de hauteur donnent naissance à des coulées de lave. Trois petits cratères volcaniques se forment et sont baptisés Fred Hudson, Maurice-et-Katia-Kafft et Kapor.

Début avril, le cratère Fred Hudson cesse toute activité, le cratère Maurice-et-Katia-Krafft est encore actif jusqu'au milieu du mois tandis que le cratère Kapor redouble d'activité. Une nouvelle coulée voit le jour lorsqu'une partie des parois du cratère Kapor s'effondre dans la nuit du 17 au 18 avril. Les coulées de lave sont alors limitées à la partie supérieure de l'Enclos Fouqué. Après une accalmie, la lave n'est plus visible car elle circule en tunnel depuis le cratère Kapor.

Début juillet, la lave refait surface dans la partie basse de l'Enclos. Le 7 juillet, la lave se trouve à 2,5 kilomètres de la route nationale 2 et à 400 mètres d'altitude. Le 4 août, après quelques phases d'avancées et d'arrêts, elle s'immobilise à 2,5 mètres de la route.

L'activité volcanique et le trémor se déplacent ensuite en dehors de l'Enclos, au-dessus du rempart de Bois-Blanc, au niveau du Nez Coupé de Sainte-Rose. Le 9 août, une première fissure s'ouvre mais elle sera inactive le 12. Entre la nuit du 13 au 14 août et le 15 août, de nouvelles fissures s'ouvrent dans le même secteur. Elles donnent naissance à quatre coulées de lave qui se dirigent vers la mer. À partir du 20 août, certaines d'entre elles tombent en cascade dans l'Enclos depuis le haut du rempart de Bois-Blanc à la hauteur de la plaine des Osmondes. Ces coulées de lave qui n'atteindrons pas les habitations situées à plusieurs kilomètres en contre-bas s'immobilisent en septembre et l'éruption est considérée comme terminée vers le 20 septembre 1998.

L'éruption attire de nombreux visiteurs aux abords du Piton de la Fournaise. L'affluence est telle que les autorités sont obligées pour des raisons pratiques et de sécurité de mettre en place des moyens exceptionnels telles un service de navette jusqu'au Pas de Bellecombe.


Voir aussi


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