Art contemporain africain

L’art contemporain africain, très dynamique, s'inspire aussi bien des traditions du continent que, et c'est de plus en plus le cas, des réalités urbaines contemporaines d'une Afrique en mutation, qui se cherche encore une identité. Les techniques et les supports sont variés, allant de la peinture aux installations avec projection vidéo, en passant par des sculptures faites en matériaux de récupération.

En 1989, l'exposition « Magiciens de la terre » (Centre Pompidou/Grande Halle de la Villette) présentait des œuvres d'art africain contemporain (d'artistes vivants) pour la première fois en Europe, mode de monstration mettant en valeur un certain primitivisme exotique.

De 2004 à 2007, l’exposition « Africa Remix», présentée en Allemagne, en Grande-Bretagne, en France (Centre Georges-Pompidou, Paris 2005), en Suède, au Japon et en Afrique du Sud, peut être considérée comme la première à montrer un panorama important de l'art contemporain spécifiquement africain, et, surtout, la richesse de l'art sub-saharien.

L'Afrique elle-même s'est dotée de centres d'art contemporain. Festivals ou biennales sont régulièrement organisés sur le continent pour mettre en valeur le talent des artistes d'aujourd'hui.
La Biennale de Dakar est depuis 1992 la plus importante manifestation d'art contemporain tenue sur le Continent africain.


Quelques artistes

Bili Bidjocka

né en 1962 au Cameroun, plasticien, sculpteur. Vit à Paris, Bruxelles, New-York

Voir aussi Bili Bidjocka

Accompagné de ses parents, Bili Bidjocka arrive à Paris à l'âge de douze ans.
Après avoir abordé la peinture, il s'oriente vers l'installation et les mises en scène. Ses pièces se mettent à fonctionner comme des puzzles, des énigmes au long desquelles il renouvelle son interrogation fondamentale sur le sens et la finalité de la création. Les procédés religieux et les rituels provenant de son pays natal continuent à se refléter dans ses oeuvres où l'on trouve d'un côté, des métaphores de la perte et de l'absence et de l'autre des marques de ravissements et de désirs restés en suspens.

Expositions (sélection)

  • 2009 Detour Istanbul
  • 2008 Detour, Paris and Berlin
  • 2007 Check List, Biennale de Venise
  • 2007 Exhibition 02 - Collective exhibition, Exit11, Grand-Leez
  • 2006 3. Echigo-Tsumari Art Triennial Niigata
  • 2004-2007 Africa Remix : Dusseldorf-Paris-Stockholm-Tokyo-Johannesburgh
  • 2004 Do you believe in reality? Biennale de Taipei
  • 2003 Black President - The Art and Legacy of Fela Anikulapo-Kuti, New Museum of Contemporary Art, New York
  • 2003 Transferts, Palais des Beaux Arts, Paris
  • 2000 Memórias Íntimas Marcas, MuHKA Museum voor Hedendaagse Kunst Antwerpen, Anvers
  • 2000 Paris pour escale, ARC musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
  • 2000 Dak'Art 2000, Biennale de Dakar
  • 1998 Bili Bidjocka, Los Carpinteros and Rivane Neuenschwander, New Museum of Contemporary Art, New York
  • 1998 Bili Bidjocka: Crossing, USF Contemporary Museum, Tampa, USA
  • 1997 Alternating Currents, Seconde Biennale de Johannesburg
  • 1997 6e Biennale dell'Avana, La Havane

L'écriture infinie

L'écriture infinie naît de l'exigence de l'artiste d'écrire le plus grand recueil de livres manuscrits au monde, à cause de la progressive extinction de l'écriture manuscrite, mise en place par la technologie. L'écriture infinie est constitué par une série de livres de 6000 pages blanches, de la longueur de 104 centimètres et de 100 kilogrammes. Le public est invité à écrire comme si c'était la dernière chose qu'il peut faire, avant qu'on lui tranche la main , déclare l'artiste au Festivaletteratura de Mantoue, en 2007.

Room of Tears / Pédiluve 4

Le projet Room of Tears / Pédiluve 4 est une création pour Africa Remix et une œuvre monumentale. Il fonctionne comme un espace de perception. Pour le visiteur, outre les sensations spécifiques liées au fait de marcher sur l'eau, d'autres sensations sont sollicitées, par exemple par la stimulation olfactive. A l'eau est ajouté un parfum de nature totalement synthétique, défini par ses créateurs comme ayant l'odeur du propre, l'idée étant de créer une atmosphère dans laquelle le visiteur, non seulement se sentira rassuré, mais, par un effet "d'accoutumance", éprouvera le désir de rester. Sur les murs sont accrochés des miroirs et des écrans vidéos qui suggèrent l'apparition et la disparition du visage. Ils émettent des ondes sonores inaudibles, mais perceptibles par le corps des visiteurs.

Les spectateurs sautent de pierre en pierre comme des enfants. Dans cette position instable, inquiétante, marchant sur les eaux, leur périple fait apparaître des visages, naître des sons, au gré de sess déplacements. Sur les écrans muraux surgissent des visages tristes, parfois en pleurs, qui les fixent, immobiles, puis s’effacent au bout d’un instant. On entend des mots indistincts, des sons à peine audibles, on perçoit des vibrations, une odeur suave envoûte. Est-ce un rituel, une initiation ? Peut-on atteindre ces fantômes, partager leur peine, les ramener au monde ? Evoque-t-on la perte d’êtres chers, un génocide, ou simplement la tristesse de l’éloignement, de l’exil ?

Bili Bidjocka déclare : Prenez votre temps, faites rien à la légère, ne rentrez pas dans cet espace sans avoir bien réfléchi. Ça serait comme un jeu, quoi. C’est amusant, c’est drôle, c’est ironique, c’est mélancolique, c’est parfois triste parce qu’il s’agit de larmes. L’installation s’appelle « la chambre des larmes », « the room of tears ». Il s’agit d’un pédiluve aussi, c’est un endroit où on se lave les pieds, mais c’est un endroit où on a le choix. C'est-à-dire qu’on peut ne pas marcher dans l’eau, on peut décider de garder ses chaussures et de pénétrer dans cet endroit quand même et dans ce cas, on sautille comme ça sur des petits plots en pierre, c’est une sorte de déambulation amusante . C’est une installation assez banale dans sa forme, dans le sens où il n’y a rien de très original mais en même temps très contemporain.
J'utilise ces matériaux-là pour raconter une histoire qui pourrait ressembler à un vers de Virgile. Je souhaite, j’ai la prétention de parler une langue qui n’opère plus réellement. Ça veut dire une langue dont on peut apprécier encore la beauté, mais qu’on ne parle plus. Donc j’ai créé, je crée l’espace de cette langue. J’appelle cette langue « la peinture ». La peinture est pour moi quelque chose qui pourrait évoquer le latin par exemple. Je pense pas que les oeuvres d’art se comprennent, je pense pas qu’une oeuvre d’art s’inscrive, ou en tout cas l’espace que moi je crée ou dans lequel je me situe soit un espace de compréhension. C’est beaucoup plus l’espace du malentendu. Et ce qui m’intéresse, c’est vraiment ça, c’est de pouvoir générer des malentendus. Et que ces malentendus soient acceptés, soient gérés par tout un chacun qui franchit le seuil de l’espace que je crée.

 

L'écriture infinie


2004 2007 Africa Remix : Room of Tears / Pédiluve 4

Andries Botha

né le 22 septembre 1952 à Durban, Afrique du Sud, plasticien, sculpteur. Vit à Durban, Afrique du sud

Andries Johannes Botha sculpteur sud-africain, est issu de la communauté afrikaner.
Andries Botha a commencé à réaliser des sculptures en 1971 alors qu'il était étudiant à Pietermaritzburg, à l'université du Natal, et a exposé ses œuvres pour la première fois en 1974.
Diplômé en art appliqué de l'université du Natal, il enseigne à Durban à partir de 1978. Ses importantes sculptures au style tourmenté expriment puissance et vulnérabilité et sont inspirées par sa confrontation avec la culture afrikaner dans laquelle il ne se reconnait plus.
Ses œuvres lui permettent d'exprimer une citoyenneté culturelle avec des créations marquées par le spiritualisme chrétien, réalisées à partir de matériaux traditionnels africains.

Expositions (sélection)

  • 2009 Animal-Anima, Provence, France- South Gallery, Le Cap
  • 2008 Faculty Exhibition, KZNSA Gallery, Durban
  • 2007/9 You can buy my heart and my soul, Royal Museum for Central Africa, Tervuren, Belgique
  • 2007 You can buy my heart and my soul,Anvers
  • 2006 Beaufort, Sculpture Triennale, LaPanne and Ostende, Belgique
  • 2005 Abesifazane, William Benton Gallery, University of Connecticut USA
  • 2004-2007 Africa Remix : Dusseldorf-Paris-Stockholm-Tokyo-Johannesburgh
  • 2004 Institute of Chicago, Chicago, Illinois, USA
  • 2001-2004 - Amazwi Abesifazane, Culturgest, Lisbone, Portugal, Amsterdam, Pays-Bas , Durban
  • 2002 Vidarte 2002, Mexico
  • 2002 Global Priorities, New York, USA
  • 2001 Freehouse Project, Rotterdam, Netherlands
  • 2001 Memorias: Santander, Espagne
  • 2000 Area 2000: Reykjavik Art Museum, Islande
  • 2000 Dak'Art 2000, Biennale de Dakar
  • 2000 L'Afrique a Jour: Lille, France
  • 1998 Kasselkunstverrein: Kassel
  • 1998 Kulturtogbet Solvberget,Stavanger, Norvège
  • 1997 Biennale de Johannesburg
  • 1997 Samtidskunst: Fra Sor Afrika, Oslo
  • 1996 Containers Across the Ocean, Copenhagen
  • 1996 Cris Fertiles Unesco, Abidjan
  • 1995 The Other Journey: Africa and the Diaspora, Kunsthalle Krems Vienne
  • 1995 Transitions: Bath Festival
  • 1994 South African Contemporary Art, Paris, France
  • 1994 Southern Cross - Stedelijke Museum, Amsterdam
  • 1993 Biennale de Venise
  • 1989 Zabalaza Festival, Oxford


2004 2007 Africa Remix : History has an aspect of oversigth in the process of progressive blindness


Nomkhubulwane

Abdoulaye Armin Kane

Surnommé "Minar", né à Dakar en 1965 plasticien contemporain sénégalais. Il vit et travaille à Dakar, où il a étudié à l'académie des Beaux-Arts.

Abdoulaye Armin Kane,(Minar) est né à Dakar dans le quartier populaire de la Médina, où il a grandi, dans la maison familiale. Dès 1984 il s'intéresse au métier de dessinateur en bâtiment, au dessin industriel et aussi à la reproduction des éléments de son environnement.

De 1985 à 1988 il exécute des travaux de confection et de décoration avec des artistes indépendants. Ensuite, il s’est initié à la soudure électrique sanctionnée par un certificat de fin d’apprentissage. En 1988, il est admis à l’ECOLE NATIONALE DES BEAUX- ARTS DE DAKAR jusqu’à l’obtention de son diplôme en option : Environnement en juin 1992. En sculpture, il prend comme thème de fin d’études : « Intégration de la sculpture dans l’environnement ».

En 2004, en plus de la peinture et de la sculpture, il commence la réalisation de courtes vidéos

Depuis février 2005 Animateur assistant de l'atelier de peinture pour les malades de la Clinique Psychiatrique Moussa DIOP du C.H.U.N de FANN à Dakar.
2008 Participation et intervention à la conférence sur le thème de « l'art au cœur du développement » avec la Fondation ACTU de la Attijariwafa Bank à Casablanca (MAROC).
2009 -2010 •- Projet « The state of L3 » avec un artiste du Brésil (Felipe Peres Calheiros), un artiste de la Hollande (Antonio Jose GUZMANN) et un artiste du Sénégal (Abdoulaye Armin KANE). Projet qui consistera à faire travailler ces trois artistes (qui sont tous originaires d'Afrique) sur un « état virtuel » qui sera exposé ensuite en Hollande et au Sénégal.
2011 - (Mars-Avril) En résidence à l'Institut Régional des Arts Visuels de la Martinique dans le cadre des ROSES DES VENTS NUMÉRIQUES.

Expositions (sélection)

  • 2010 Exposition collective « STATE OF L3 » à la Galerie 23 à AMSTERDAM (Pays-bas)
  • 2010 -Biennale de l'art africain contemporain '' DAK'ART OFF'' / ''STATE OF L3 CITY'' Dakar Sénégal
  • 2010 Festival International d' Arts Vidéo de CASABLANCA au Maroc
  • 2009 1er édition Festival Africain d'Images Virtuelles Artistiques (FAIVA) Bamako Mali
  • 2008 Exposition « Moleskine Mydetour », Museum der Dinge à BERLIN (Allemagne)
  • 2008 8ème Biennale de l'Art Africain Contemporain DAK'ART 2008 (sélection officielle).
  • 2002 Exposition « Duo de Choc » avec le peintre SADA TALL à la Galerie Nationale d'art de Dakar.
  • 2001 Galerie Nationale d'Art de Dakar. Thème: «Comme un dessin = Commun dessein ».
  • 2000 Galerie Nationale d'Art de Dakar. Thème: « Amour et Sexualité face au SIDA »
  • 1998 3e Salon International des Jeunes Artistes Plasticiens du Sénégal à la Ga. Nat. d'art


Peinture et design mobilier


Vidéo "Carnets de voyage"

Ismaïla Manga Mansata

D'origine diola, Ismaïla Manga est né en 1957 à Kamoya, Sénégal.

D'origine diola, Ismaïla Manga est né le 8 août 1957 à Kamoya, un village de Moyenne-Casamance situé entre Sédhiou et Marsassoum. Il y a passé son enfance et ses souvenirs imprègnent son œuvre.
Il s'est formé à l'École nationale des arts du Sénégal entre 1977 et 1982. Il a séjourné près de 13 ans à Montréal (Québec). Il est actuellement résident au Village des Arts de Dakar.

Il part vivre au Québec en 1997 un an après sa consécration lors de la biennale de l'art contemporain de Dakar en 1996. Son œuvre reflète ses " voyages ", un parcours initiatique, d'expérience de différentes cultures, de vie vécue sans frontières où il veut surtout retenir l'essentiel. Une oeuvre basée sur l'étude philosophique et symbolique. A propos de sa démarche artistique, il écrit : "Fort de trois cultures (négro-africaine, arabe et européenne), j'essaie de m'exprimer le plus simplement du monde. Ma création n'est qu'une recherche d'absolu au gré de mes pérégrinations, au delà des apparences, pour atteindre l'essentiel qui procède de l'intériorité des êtres et des choses. Si l'art à un sens, c'est dans sa capacité d'exprimer la vérité d'un humain, d'une société, d'une époque dont nous sommes tributaires, indépendamment de la pression des modes. Toute image combat la mort puisque perdure en elle la mémoire de ce qui a disparu, d'abord celle des ancêtres. D'autre part, toute dénégation de la mort affaiblit la vitalité de l'image dans notre vie mentale. Les mythes et signes me permettent d'établir ce qui me semble être essentiel à notre humanité, la temporalité."
Ismaïla plonge dans le temps à travers le monde des signes et des symboles, des écritures des peuples.

Ismaïla Manga propose dans ses diverses expositions des séries puisées dans la mythologie grecque (série de la Chute d'Icare), de la Torah et de l'Ancien Testament (Le cantique des cantiques) ou du Coran (les Chants de tolérance). Les signes représentés dans sa toile par une calligraphie personnelle sont vidés sciemment de leur contenu sémantique pour mieux évoquer des pictogrammes, des cartouches des hiéroglyphes égyptiens, des caractères chamans, kabbalistiques, des signes africains.
Ismaïla déclare: "De la découverte de l'Ecriture naît l'Histoire et l'Ecriture est l'Histoire en tant qu'elle assure la pérennité de la mémoire universelle.". On peut voir dans ses oeuvres souvent monumentales, des grandes plages désertiques , ocres qui révèlent l'immensité de la savane du Sahel natal , tout autour de ces couleurs ambrées des motifs calligraphiques, ou géométriques qui transforment ses oeuvres en un livre mythologique ouvert où les contes mystiques nous sont offerts. Son oeuvre se parachève d'une installation empruntée au règne végétal et minéral, posée au sol, extraits de l'essentiel à la vie.
Ismaïla Manga transcende toute appartenance religieuse confessionnelle. Son oeuvre est imprégnée d'une spiritualité "universelle". La maturité acquise de son mode d'expression, la peinture, présentée en triptyque, fait penser à la sagesse atteinte, à la force du talent et du travail accompli et la beauté de la lumière de l'intelligence du cœur.

Expositions (sélection)

  • 2006 - Semaine culturelle Sénégalaise à Paris
  • 2004 - Dak'Art off 2001 - Espace Faguèye, Dakar (Sénégal)
  • 1999 - Shédiac, Moncton, Nouveau-Brunswick, Symposium des arts visuels (Québec)
  • 1998 - Centre international d'art contemporain de Montréal (Québec)
  • 1997 - Artothèque de Montréal (Québec)
  • 1996 - Biennale de l'art contemporain africain, Dakar (Sénégal)
  • 1995 - Les salles du Gésu, Montréal (Québec)
  • 1994 - Galerie nationale, Dakar (Sénégal)
  • 1993 - Galerie Stornaway (Québec)
  • 1992 - Art contemporain, Bonn (Allemagne)
  • 1991 - Art contemporain du Sénégal, Musée royal de l'Afrique centrale, Tervuren (Belgique)
  • 1989 - Art contemporain du Sénégal, La Grande Arche de la Fraternité, Paris (France)
  • 1987 - Galerie Neuestrasse, Saarbrucken (Allemagne)
  • 1983 - Galerie Tenq, Dakar (Sénégal)

Hervé Yamguen

Né à Douala en 1971 plasticien, poète , sculpteur, dessinateur camerounais.

Biographie[modifier] Hervé Yamguen a entamé son activité artistique en tant qu'autodidacte, en se lançant comme peintre et sculpteur et en découvrant successivement la passion pour l'écriture qui lui a permis de s'interroger sur sa propre identité. L'artiste est né à Douala où il vit et travaille, dans un des quartiers plus populaires de la ville, le très connu New Bell. Cette ambiance particulière du quartier contribue à construire son imaginaire et son identité urbaine et lui a permis d'organiser ces dernières années des ateliers dans le quartier, en collaboration avec des artistes de différentes nationalités.

Hervé Yamguen est un des membres du collectif d'artistes Cercle Kapsiki. En qualité de membre du collectif, il a pris part à Scénographies urbaines, en janvier 2003, un projet en collaboration avec plusieurs artistes du Cameroun. Des artistes provenant de divers horizons et des quatre coins du monde ont résidé pendant plusieurs semaines dans le quartier populaire New Bell : le projet a permis aux artistes de s'exprimer et d'échanger avec les habitants du quartier, qui n'avait pas une réputation parmi les meilleures et d'expérimenter des nouvelles pratiques de cohabitation.

Abandonner les stéréotypes et réinventer sa propre communication ont été les deux objectifs principaux du workshop. Pendant le workshop de New Bell, le cercle Kapsiki (Hervé Youmbi, Hervé Yamguen, Blaise Bang, Salifou Lindou, Jules Wokam) et le collectif Skurk (JC Lanquetin, François Duconseille), ont invité d'autres artistes du Cameroun, de la France, de la République démocratique du Congo et du Liban, à partager avec la population la vie du quartier. Il a exposé en 2003 son travail à la galerie Mam dans le cadre de projet Pièce Unique, organisé par le centre culturel français de Douala. Il a également publié un long poème, intitulé Le temps de la saison verte en 1998.

Dans ses poèmes, il s'interroge sur le langage et cherche à rendre les sensations qui le traquent au quotidien.

 

Expositions (sélection)

  • 2010 Visibilité des possibles - Espace doual´art, Douala
  • 2010 Cameroonian Touch.2 - Espace doual´art, Douala
  • 2008 Les Néons d'Amour, - Espace doual´art, Douala
  • 2006 Guerre contre la Pauvreté - Espace doual´art, Douala
  • 2005 Humain, Végétal, Animal - Galerie Mam, Douala
  • 2003 Le Corps Certain - Espace doual´art, Douala
  • 2002 Centre culturel Jean Gagnant à Limoges
  • 2000 Face à Face - Espace doual´art, Douala
  • 1996 Tele Miso - Galerie Mam, Douala

Textes

  • Le Temps de la saison verte, poésie, Les Solitaires intempestifs, 1998.
  • La Nuit cristalline, livre objet, 12 exemplaires, poésie, 2000.
  • Entre brune et cratère, livre objet, 10 exemplaires sérigraphiés, poésie, 2000.
  • Le déluge en soi n'est jamais trop loin, poésie, dessins, CCF Blaise Cendrars, Cameroun, mars 2005
  • La machine à vapeur, théâtre, inédit.
  • Les éclairs d'un fragment, suivi de En mémoire de la brume, poésie, inédit.
  • Cendres et lys, poésie,inédit. Les flammes d'un jet, poésie et dessins, inédit.
  • Respiration, dans "Interdit de laver sa mobylette", poésie, ouvrage collectif, illustration de Hervé Yamguen, éditions Opoto, 2007.


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