Présentation généraleChef-lieu : MatsueMusée et Jardin AdachiLe jardin YûshienIzumoGorges de TachikueCap HinomisakiGalerie de photos |
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La préfecture de Shimane se trouve à l'emplacement des anciennes provinces d'Iwami, d'Izumo et d'Oki. Pendant la période Muromachi, le clan Kyôgoku possédait les provinces d'Izumo et d'Oki.
La préfecture de Shimane est bordée des préfectures de Tottori , Hiroshima et Yamaguchi.
La préfecture comprend huit villes : Gôtsu, Hamada, Izumo , Masuda, Matsue (chef-lieu de la préfecture), Ôda, Unnan, Yasugi
La population compte 670 000 habitants pour une superficie de 6700 km²
Situé sur l’île de Daikonshima au milieu du lac Nakaumi, le jardin Yûshien a dans un premier temps été conçu avec de la terre, des roches et des arbres provenant de l’extérieur de l’île. Comme il n’y avait pas de pont reliant l’île au reste du pays, tout était transporté en bateau. Le jardin s’est développé petit à petit sur une période de 40 ans, pour devenir aujourd’hui l’un des plus beaux jardins japonais. Ce jardin de 40.000 mètres carrés présente une immense variété de plantes et un paysage élégamment conçu, avec notamment des étangs, cascades et des roches.
Au printemps, deux millions de pivoines de deux cent cinquante espèces différentes fleurissent à travers l’île, remplissant l’air des jardins de leur parfum sucré. On peut également voir des azalées, dont des azalées japonaises Satsuki, des rhododendrons, des pivoines de Chine et des iris. Pendant les autres saisons, on peut admirer les pivoines à l’intérieur de la “maison des pivoines japonaises”, une serre ouverte toute l’année où le niveau d’humidité et la température sont rigoureusement régulés.
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Une spécialité de l’île est le ginseng, dont la racine est réputée pour ses vertus thérapeutiques. L’île de Daikonshima est connue pour être l’un des trois sites de culture du ginseng coréen au Japon. Le ginseng de Daikonshima est appelé ginseng d’Unshû en référence au nom de l’ancienne province d’Izumo. La croissance du ginseng est lente et il faut six ans pour que ses racines développent une valeur médicinale. De plus, le ginseng absorbe tous les éléments nutritifs du sol, rendant celui-ci incultivable pendant 20 ans. Le ginseng a été introduit au 17e siècle au Japon et est depuis cultivé sur l’île. Le ginseng produit sur l’île de Daikonshima est aujourd’hui réputé pour sa qualité et est exporté dans le monde entier.
Jardin Yûshi-en ![]() Pont rouge |
Effet de brume sur jardin Yûshi-en Ginseng de 1 à 6 ans |
Izumo est située dans le nord-est de la préfecture de Shimane. La ville est bordée par la mer du Japon au nord et le lac Shinji à l'est, sa population est de 176 000 habitants.
La ville est renommée pour son sanctuaire shinto , Izumo Taisha, le plus ancien du pays.
Ce sanctuaire est dédié au kami Ôkuninushi-no-mikoto. Il a donné son nom au style d'architecture Taisha-zukuri. Le sanctuaire Izumo et les bâtiments situés autour sont classés trésor national. Les déités de Kotoamatsukami, c'est-à-dire Amenominakanushi, Takamimusubi-no-kami, Kamimusubi-no-kami et Amaterasu sont également vénérés. La date de la fondation du sanctuaire remonterait au VIIe siècle. Le bâtiment actuel du pavillon principal a été construit en 1744. Sa hauteur est de 24 mètres environ, taille exceptionnelle pour un sanctuaire shintô. D'après les archéologues (et selon la tradition), le pavillon principal devait être encore plus élevé à ses origines. Cette thèse a été accréditée par la récente découverte de gros piliers aux abords immédiats du pavillon actuel.
Le sanctuaire a connu un sengū, cérémonie pendant laquelle la divinité est déménagée dans un sanctuaire temporaire à proximité pour permettre des réparations ou la reconstruction du sanctuaire, à peu près tous les soixante ans depuis 1609, au début de l’époque d’Edo.Les dieux, ou kamis, sont censés se rassembler au mois d'octobre, appelés traditionnellement kannazuki ou kaminashizuki, « mois sans dieu », au sanctuaire pour leur réunion annuelle. D’ailleurs, dans la région d’Izumo, ce mois s’appelle kamiarizuki, « le mois des dieux présents ».
Ce sanctuaire est connu pour l’énorme corde sacrée shimenawa, qui se trouve suspendue au bâtiment appelé kaguraden, littéralement « le pavillon des danses » , le bâtiment que l’on célèbre les mariages). Cette corde sacrée est la plus grande de tout le Japon, elle pèse plus de 5 tonnes. Dans l’enceinte du sanctuaire se trouvent de nombreuses statues de lapins. Certains ont les pattes jointes comme pour prier, d’autres font des clins d’œil malicieux aux visiteurs. Ces petites statues sont partout. Et si on en trouve autant à Izumo Taisha, c’est parce que Ôkuninushi est connu pour avoir sauvé un lapin du terrible sort qui l’attendait dans la légende du « lapin nu d’Inaba ».
Sur la plage proche du sanctuaire, Inasa no Hama, un énorme rocher abrite à son sommet un petit torii.
Izumo Taisha Shimenawa, corde de 5 tonnes |
Lapins buvant du saké Benten-jima |
Avant que la rivière Kando ne débouche des montagnes sur la plaine d'Izumo, elle traverse une gorge étroite avec des falaises et des tours rocheuses de plus de 100 mètres de haut, sculptées par la rivière pendant des millions d'années. Les gorges de Tachikue, à la fois site pittoresque national et monument naturel, font également partie du sentier de randonnée de Chugoku.
Après un petit pont suspendu sous des formations rocheuses et des falaises imposantes, le sentier au bord de la rivière traverse une zone qui abritait jadis les yamabushi, ascètes montagnards, qui furent attirés dans ces régions par le pouvoir spirituel et l'admiration de ces formations rocheuses mystérieuses et étranges. Plus d'un millier de statues bouddhistes, dont beaucoup portent des bavoirs et des bonnets rouges, bordent la base des falaises, installées dans des niches de la paroi rocheuse et autour d'énormes arbres anciens.
Des marches en pierre recouvertes de mousse mènent au temple Reikoji, tout ce qui reste aujourd'hui des nombreux bâtiments et grandes salles bouddhistes qui s'y trouvaient autrefois.
Gorges de Tachikue Jizô à l'abandon |
Temple Reiko-ji Autour du temple Reiko-ji |
A environ huit kilomètres au nord du sanctuaire Izumo Taisha se trouve Hinomisaki, nom que l'on pourrait traduire littéralement par « cap du soleil ». Ce cap est situé sur une côte très découpée. Il est dominé par un phare. Le phare, dont l'extérieur est entièrement peint en blanc, pourrait presque se confondre avec les nuages. Sa construction date de 1903, il a été désigné bien culturel national et du haut de ses 44 mètres de haut (soit l'équivalent d'un immeuble de 15 étages) sa tour en maçonnerie est la plus haute du Japon.
Un petit chemin serpente à l'ombre des pins noueux et tournés vers la côte jusqu'à s'ouvrir sur les falaises rocheuses. Les roches ont des formes cristallines. Le refroidissement et la contraction de lave il y a 16 millions d'années a donné leur forme à ces rochers, un phénomène géologique qui est appelé la diaclase et qui rappelle en plus modeste la "Chaussée des Géants" d'Irlande du Nord.
Quelques centaines de mètres au sud, se trouve un petit sanctuaire Shinto. Hinomisaki-jinja est peint dans un beau vermillon, ce qui le fait ressortir magnifiquement bien entre le bleu du ciel et le vert des pins. Au moment de sa construction l'endroit prospérait grâce au commerce maritime, et le seigneur de l'époque aurait demandé à ce qu'il soit installé là afin de protéger la côte et de veiller sur les échanges commerciaux. Le sanctuaire de Hinomisaki a été édifié en l'honneur de dieux particulièrement importants dans la mythologie japonaise : Amaterasu, déesse du soleil, et Susanoo, dieu de la mer et des tempêtes.
Le sanctuaire est divisé en deux parties : le Kami no Miya (sanctuaire du haut) dédié à Susanoo, et le Hishizumi no Miya (sanctuaire du soleil couchant) dédié à Amaterasu. Comme il a été volontairement construit près de la côte, vers le soleil couchant, Hinomisaki est réputé comme étant le sanctuaire qui protège le Japon durant les nuits.
La côte Le sanctuaire |
Le phare le Kami no Miya |
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