Préfecture de Fukui ( 福井県 )

Fukui

Temple Eihei-ji

Sanctuaire Heisen-ji Hakusan

Echizen

Les falaisesTôjimbô


La préfecture de Fukui se situe au centre de Honshu. Avant la mise en place du système des préfectures en 1871, cette préfecture était occupée par la province de Wakasa et la province d'Echizen. La préfecture de Fukui est entourée des préfectures de Shiga au sud, Gifu à l'ouest et sud-ouest et Ishikawa à l'est.
Elle se situe dans la partie occidentale du Chûbu
Au nord se trouve le Mer du Japon.

La préfecture de Fukui compte 830 000 habitants pour une surface de 4 188 km2


Fukui

Le chef-lieu et la plus grande ville de la préfecture est Fukui (280 000 habitants)

La ville a été reconnue sous son nom actuel le 1er avril 1889, bien qu'elle soit en réalité une ville importante depuis plusieurs siècles, servant de capitale a la province d'Echizen durant l' Époque d'Edo (1603-1868).
La ville a été détruite par deux fois : en 1945 par les bombardements alliés et en 1948 par un tremblement de terre.
Fukui accueille plusieurs compagnies importantes, comme : Aoyama Optical (Un des 1er fabricants mondiaux de lunettes en titane) , Aoyama Harp, la seule manufacture de harpes du Japon ; Matsuura Machinery ; Morinaga Hokuriku Dairy.
Fukui est un des plus grands producteurs de montures de lunettes du Japon. Cette ville est aussi réputée pour la pêche, en particulier les crabes d'Echizen.

Les lieux touristiques sont les ruines du château des daimyos de la province d'Echizen ; la riviere Asuwa ; les ruines de la propriété de la famille Ichijo-dani Asakura et le musée municipal.

Ce Musée très complet va de la préhistoire à l'époque contemporaine.

À proximité de Fukui, se trouvent également un Musée des dinosaures et les sources chaudes réputées d'Awara Onzen


Musée municipal ; Préhistoire et Années 1960


Propriété de la famille Ichijo-dani Asakura


Ruines du Château de Fukui


Echizen ( 越前 )

Echizen est au centre d'une activité artisanale intense et de qualité
La ville de Sabae est réputée pour ses verreries. La préfecture préserve un savoir faire en coutellerie (Echizen Uchihamono), en création d'objets laqués (Echizen Shikki et Wakasa Nuri), en aquarelle (Wakasa Agate), en poterie (Echizen Yaki) et en production de papier japonais (Echizen Washi).

Echizen est célèbre pour son papier produit traditionnellement (washi), et ce depuis des siècles : un texte daté de 774 mentionne le washi produit dans cette région. Encore aujourd'hui, le washi produit en Echizen est toujours le papier traditionnel le plus vendu au Japon.
La tradition veut que le papier fabriqué avec l'eau d'hiver est beaucoup plus beau que celui que l'on fait avec de l'eau tiède. D'un papier fait à la main, les Japonais disent qu'il a des oreilles. Parce que l'on ne découpe pas les feuilles d'un coup sec, au massicot. On les décolle délicatement , de la pointe d'un ongle. Ainsi les bordures ne sont pas régulières, et tout du long de la feuille, des duvets demeurent. Un des artisans d'Echizen a reçu le titre de "Trésor vivant" pour la qualité de son papier "d'une haute valeur artistique".


Papier Washi


Fabrique de couteaux


Les falaises de Tôjimbo ( 東尋坊 )

Les falaises de Tôjinbô sont situées dans le bourg de Mikuni, municipalité de Sakai. Elles s'étendent sur plus d'un kilomètre et sont hautes de plus de 30 m et culminent à 55 m à la Tojimbo Tower. Elles se sont formées lors de diverses éruptions volcaniques au cours du Miocene, il a 13 millions d'années. Elles sont composées de colonnes hexagonales ou pentagonales, majoritairement d'andésite, caractéristique des zones de subduction.

L'érosion marine a sculpté d'étranges rochers qui se nomment Sandan, Rosoku, Oikeou encore Byobu.

Leur caractère sauvage et romantique attire de nombreux touristes et, hélas, les candidats au suicide, comme souvent les sites réputés au Japon. Le rythme de ses suicides serait d'environ 25 par an.
Dans les années 2000, un policier à la retraite, Yukio Shige, a décidé de patrouiller sans relâche le long du site à l'affût de désespérés qui voudraient mettre fin à leurs jours. Il en aurait sauvé 40 par an, parmi lesquels beaucoup continueraient d'entretenir des relations avec lui, des lettres de remerciement notamment.

Les falaises de Tojimbo font l'objet de nombreuses légendes ou récits mythiques. Quelques exemples:

Un moine bouddhiste, nommé Tôjimbo, serait tombé amoureux d'une belle princesse, Aya. Celle-ci aurait été poussée des falaises, malencontreusement, par un autre de ses admirateurs. Suite à cela, les falaises auraient été hantées par le fantôme de Tojimbo voulant venger Aya. Depuis, des vents violents et des vagues immenses se déchaînent à la même période chaque année. Quelques décennies plus tard, un prêtre itinérant aurait eu pitié de Tojimbo et aurait célébré en son nom un service mémorial afin de mettre fin à la malédiction.

Un prêtre bouddhiste, corrompu, du temple voisin Heisen-ji se serait attiré le courroux de la population. Celle-ci, excédée, l'aurait amené de force jusqu'au bout des falaises dans le but de l'y précipiter. On dit que son fantôme hante toujours les lieux.

À deux km de ces falaises, un pont rouge menne à l'îlôt beaucoup plus calme de Ôshima.


 

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