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KendoLe kendō (剣道, 劍道 - littéralement la voie du sabre) est la version moderne du kenjutsu (剣術), l'art du sabre pratiqué autrefois au Japon par les samouraïs. Par version moderne, il faut comprendre que le kendō n'est pas seulement un art martial mais également un sport de compétition, qui présente donc certaines règles. Cependant, le kendō n'est pas seulement un apprentissage de techniques et de tactiques du combat au sabre, mais également un apprentissage spirituel. Le kendō permet à ses pratiquants de développer leur force de caractère, leur détermination et leur force morale. Les pratiquants sont appelés kenshi ou kendōka. Le kendo se pratique traditionnellement dans un dōjō. HistoireLe kendō, la voie du sabre, est l'équivalent de l'escrime japonaise. Il était alors pratiqué avec de véritables sabres par les samouraïs.
Ki Ken Tai No IchiUn principe fondamental du kendō est le ki ken tai no ichi, autrement dit l'unité du corps, représenté par le fumikomi-ashi, un rapide pas en avant, ainsi que de l'esprit, représenté par le kiai, le cri traduisant la combativité, et enfin du sabre. Par conséquent, un coup n'est valable en kendō que lorsque le combattant exécute avec conviction ces trois actions au même instant. De manière plus générale, on peut dire qu'en kendō, on frappe principalement avec les hanches, et non pas avec les bras comme on le suppose souvent à tort. Points d'attaqueEn kendō, seules certaines parties du corps peuvent être touchées pour que le coup soit considéré comme valable. Les quatres cibles principales sont : le sommet de la tête (men), les poignets (kote), les flancs (dō) et la gorge (tsuki). Lors des exercices d'entraînement, le kiai doit correspondre à la partie du corps visée. Ainsi, un coup porté sur la tête sera par exemple accompagné du cri "men !". De plus, le coup doit être porté avec le premier tiers du shinai. Il faut aussi noter que le coup à la gorge est réservé aux pratiquants ayant déjà une certaine expérience, une mauvaise exécution pouvant blesser l'adversaire malgré les protections. Une classification plus précise des points d'attaque est présente sur ce site. Equipement
KataLes kata (aussi appelé kendō no kata ou nihon kendō kata) sont une synthèse des différentes écoles majeures de sabre japonais. Créé en 1912 par un groupe d'expert du ZNKR, il s'agit de dix séquences codifiées de combat entre deux partenaires, sept avec des sabres avec le bokken (ou le katana pour les experts), et trois avec un kodachi (bokken court) pour le shidachi. Les kata sont des enchaînements précis de techniques où l'accent est mis sur la qualité de l'exécution. Les kata sont réalisés par deux personnes sans bogu, et prennent une forme très cérémonielle, en particulier en ce qui concerne les saluts. Pour chaque kata, on trouve toujours un maître (uchidachi) et un élève (shidachi). Le maître donne toujours le premier coup, et l'élève le dernier, ce qui fait de lui le "vainqueur". Cependant, l'objectif du kata n'est pas la victoire mais plutôt l'exécution fluide sans faille des techniques. Pour cette raison, les kata sont très utiles lorsqu'on veut s'entraîner et se perfectionner dans l'exécution des différentes techniques. KiaiLe kiai n'est pas déterminé à l'avance. L'idée est de développer son propre "cri de guerre" en fonction de ses préférences. Ce dernier reflète la combativité et vise à intimider l'adversaire. Le choix est libre, à quelques exceptions près. En combat, lorsqu'un coup est porté, le kendōka doit prononcer la partie du corps visée. Les kata sont une autre exception. Ici, les coups ne sont pas systématiquement accompagnés d'un kiai, mais le dernier coup est accompagné de "Ya !" (uchidachi) ou "To !" (shidachi). GradesIl existe 2 classements : un pour les “apprentis”, et un pour les maîtres. Pour les apprentis, les grades vont du 6ème kyu (le niveau le plus bas) jusqu'au 1er kyu. Vient ensuite le classement des maîtres, du 1er dan (le niveau le plus bas) au 8ème dan. Un maître peut également recevoir un grade supérieur. Il s'agit d'un grade honorifique attribué en remerciement de la contribution du maître au développemement du kendō en tant qu'art martial. Enfin, contrairement au jūdō par exemple, il n'y a pas de signe extérieur indiquant le grade d'un kendōka. MatchsPour gagner un match (shiai), il faut remporter deux points. Un point est accordé lorsqu'une attaque est réalisée correctement. Autrement dit elle doit porter sur une des parties du corps autorisées, et respecter le principe du ki ken tai no ichi. L'attaquant doit également faire preuve de zanshin, c'est-à-dire rester conscient de son entourage et de l'existence de son adversaire, notamment en adoptant une posture correcte après l'attaque. En compétition, le kiai doit correspondre au coup porté, mais lors des matchs d'entraînement dans le dōjō, le cri est en général libre. Les championnats internationaux de kendō sont organisés tous les trois ans depuis 1970, date de la fondation de la Fédération Internationale de Kendō (International Kendō Federation, IKF). Elle regroupe 44 pays à travers le monde entier. Cet article fait partie des généralités sur le Japon |