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Nikkô est un des endroits les plus merveilleux au Japon.
Ce nom signifie en effet "Lumière du Soleil"
Distant d'environ 140 km de Tôkyô vers le nord, Nikko
est situé au pied des montagnes, au milieu de forêts de cryptomerias,
de cèdres et de pins.
La décoration des temples, riche de couleurs vives, et d'une grande liberté d'expression est unique au Japon L' histoire de Nikkô en tant que centre religieux remonte
au 8ème siècle … En effet en 766, pendant la période
de Nara, Shodo Shonin, moine bouddhiste d'exception, se dirigeant vers
le mont Nantai, traversa un fleuve, le Daiya, et fonda le premier temple
a Nikkô. Il faut noter que les Sanctuaires et temples de Nikko ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco en 1999. |
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Le Toshogu, construit pour Tokugawa
Ieyasu, sous les ordres de son neveu Iemitsu par quelques 15 000 artisans
venus de tous les coins du Japon comporte de nombreuses curiosités
:
- La pagode à 5 étages. C'est un don d'un daimyo (seigneur féodal),
bâtie en 1650, et reconstruite en 1818 après un incendie. Chaque
niveau représente un élément, la terre, l'eau, le feu,
le vent et le ciel dans un ordre ascendant.
- L'écurie sacrée, avec la sculpture originale des
trois fameux singes sages . Elle abrite un cheval blanc sacré
donné par la Nouvelle Zélande. |
![]() Un grand Torii de granit, marquant l'entrée du temple Toshogu |
![]() Un des grand Torii et au fond la Yomei-Mon |
![]() Les trois fameux singes sages, porteurs de la recette de la sérénité Cette oeuvre est également attribuée à Hidari Jingoro (1594-1634 ) En japonais, les trois singes
sont appelés Mizaru (見猿) pour l'aveugle, Kikazaru (聞か猿) pour le sourd,
et Iwazaru (言わ猿) pour le muet.
Ces trois noms signifient littéralement : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Plus précisément, leurs noms signifient « je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire », « je ne vois pas ce qu'il ne faut pas voir », et enfin « je n'entends pas ce qu'il ne faut pas entendre », car selon le principe de la secte originelle, si l'on respecte ces trois conditions, le mal nous épargnera. Ils constituent aussi un jeu de mots sur zaru (forme verbale négative) et saru (singe). Ils sont venus de Chine et leur symbolique a été introduite par un moine bouddhiste de la secte Tendai vers le VIIIs siècle. Ils étaient à l'origine associés à la divinité Vajra. |
Le Nemuri Neko (chat endormi) oeuvre attribuée à
Hidari Jingoro (1594-1634 ) ![]() Une des multiples sculptures de la Yomei-Mon
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Le temple Rin-no-ji, le premier fondé a Nikko par Shodo Shonin,
en 766, fut d'abord nommé Shihon-ryu-ji ; lorsque l'ecole de Tendai s'y installa.
Au 17 ème siècle il fût reconstruit et changea de nom
pour devenir Rin-no-ji Taiyuin.
Achevé en 1653, ce sanctuaire constitue le mausolée
de Iemitsu Tokugawa (1603-1651) petits-fils de Ieyasu
Tokugawa et 3eme shogun, qui ferma le Japon aux étrangers
pendant 2 siècles.
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![]() Un des deux beffrois du Taiyuin |
![]() Gardant la Niten-Mon du Rin-no-ji Taiyuin, quatre dieux, dont Jikoku, gardien de l'est, à gauche de la Porte (voir Shi-Tenno) |
![]() Raijin, Dieu de la Foudre, à l'arrière de la Porte |
![]() La Daiya, rivière impestueuse aux crues devastatrices |
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Sur les rives de la Daiya, des statues du Bouddha en grand nombre, des tombes et des ex-voto dans un cadre rustique et sauvage, ainsi que de nombreuses statues de Jizo |
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