Le jeu de Marienbad

Ce jeu, dont il existe plusieurs variantes, se joue avec des graines, des billes, des jetons, des allumettes...

Son origine est probablement très ancienne.
Les chinois l'appellent:"fan-tan".
Il est connu en Afrique sous le nom "tiouk-tiouk".
Il appartient à la famille plus large des jeux de Nim, qui sont des jeux de duel à somme nulle ( 2 joueurs, un vainqueur et un perdant, pas d'égalité possible)
Ce nom ( tiré du radical allemand "nim" qui signifie prendre) a été donné par le mathématicien anglais Charles Léonard Bouton en 1901.
Ces jeux ont des règles simples: il s'agit de prendre à tour de rôles des éléments avec des contraintes bien précises et le gagnant est celui qui prend ( ou ne prend pas le dernier élément).

Cette variante a été rendue célèbre par le film d'Alain Resnais "L'Année dernière, à Marienbad" en 1961. Dans ce film, le héros gagne parties sur parties. Il prononce cette phrase à la portée symbolique: Je puis perdre, mais je gagne toujours...
Depuis, ce jeu s'appelle également: jeu de Marienbad.
Dans la version du film, il y a 4 rangées d'objets, avec respectivement 1 ; 3 ; 5 ; 7 objets et celui qui prend le dernier perd.
A chaque tour le joueur prend le nombre d'objet qu'il veut, mais dans une seule rangée.

Vous pouvez jouer , avec plus d'options ( difficulté, qui commence, etc..) au jeu de Nim







Jeu de Marienbad ( javascript)




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