Paros

Un peu d'histoire

Parikia

Les mines de marbre de Marathi

Lefkès

Naoussa


Présentation

Paros occupe une position centrale dans les Cyclades, à l'ouest de Naxos.
De forme ovale, elle a une superficie de 200 km2, et une population de 10 000 habitants. Son chef-lieu et port principal est Parikia. Naoussa, sur la côte nord est aussi un port important.

Troisième île en taille de l'archipel après Naxos et Andros, Paros doit sa célébrité à la qualité de son marbre blanc qui servit à la sculpture des plus célèbres chefs-d'oeuvre comme la "Vénus de Milo", et qui est resté exploité depuis l'antiquité, dans des mines situées au centre de l'île.

Les paysages sont harmonieux et les collines descendent en pente douce jusqu'à la mer et s'ouvrent sur trois côtés de l'île sur de vastes plaines plantées de vignes, d'orangers, de citronniers et d'oliviers.
Au centre de l'île se cache Lefkes, village charmant aux ruelles étroites.


La Vénus de Milo
Musée du Louvre, Paris

Un peu d'histoire:

Paros fût un foyer de civilisation actif dès l'époque minoenne ( 2500 av JC - 1200 av JC )
Elle fut conquise par la suite par les Ioniens. Aux environs de 1000 av JC les Arcadiens ont occupé l'île et le roi Paros lui offre son nom.

Sous l'influence des Athéniens, Paros connaît une expansion commerciale et économique remarquable mais pas sans nuages. Vers 400 av JC, Athènes occupe l'île militairement et sanctionne Paros pour ses liens trop amicaux avec les Perses. L'île est disputée entre Athènes et Sparte

Elle se replie ensuite sur elle-même et subit de nombreux pillages, par les Slaves (675 ap JC) les Arabes (900 ap JC) elle plonge dans les ténèbres la pauvreté et la déchéance.....
Elle est dévastée par Barberousse (Khayr al-Dîn 1476-1546), corsaire turc vassal de Soliman, avant de subir l'occupation Ottomane jusqu'en 1830.

Après l'indépendance de la Grèce, l'île mène une vie paisible et connaît depuis 1960 un essor touristique remarquable.


Parikia

Chef-lieu et principal port de l'île.

Son bâtiment le plus célébre est l’église Hekatondapiliani (littéralement aux cent portes) qui est située au bout de la place qui fait face au port.
Erigée au IVème siècle, elle n’a pris son aspect actuel que deux siècles plus tard et a été en grande partie reconstruite au Xème siècle. A l’église principale sont accolées deux chapelles, celle de gauche est consacrée à saint Nicolas et serait selon la légende le sanctuaire où pria sainte Hélène, la mère de Constantin lorsqu’elle fit escale à Paros lors de son pèlerinage en Terre sainte au IVème siècle.
Dans la seconde église qui se trouve à droite de l’église principale, on trouve un des plus anciens fonts baptismaux du christianisme primitif.


Un des plus anciens fonts baptismaux du christianisme primitif, un bassin en forme de croix grecque creusé à même le sol.

A la sortie de la ville, un bouc pacifique

Les mines de marbre de Marathi

Depuis le temple de Salomon à Jerusalem au tombeau de Napoléon, en passant par la Victoire de Samothrace et la Vénus de Milo, le marbre de Paros a toujours été recherché.
Il est pur et translucide, mais difficile à travailler en raison de sa fragilité.
Le marbre le plus pur se trouve en profondeur, ce qui explique la présence de plusieurs galeries qui s'enfoncent loin dans la colline.


Carrière à ciel ouvert


Une rampe d'accès
à une galerie souterraine

Lefkes

Dans les temps troublés où le danger venait de la mer, la ville principale de Paros devint Lefkes, centre géographique de l'île, sur le flanc d'une colline.


Ce village est resté à l'écart de l'agitation moderne avec ses ruelles très étroites.


Naoussa

Naoussa, deuxième ville de l'île, se situe au nord dans une baie naturelle.


Byzantine et vénitienne, cette bourgade aux ruelles blanches et étroites donne sur un petit port de pêche d'où l'on peut observer les ruines d'un petit fort vénitien.


L'ancien fort vénitien

Séchage des poulpes,
directement sur l'auvent du restaurant

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