Les
Mammifères du désert mauritanien
Les animaux sauvages
Le désert est peuplé de carnivores : hyènes rayées, chacals,
renards, fennecs, chats sauvages (Felis sylvestris); de rongeurs : lièvres,
écureuils, goundis, gerboises et gerbilles et de damans. Les gazelles (Gazella
dorcas) sont rares et l’addax (Addax nasomaculatus), qui a été la
victime des grandes sécheresses et de la guerre au Sahara Occidental (Front
Polisario), commence progressivement à repeupler l’extrême est de l’Adrar.
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Le Fennec (Vulpes zerda )
Animal très discret dont on voit facilement les
traces dans le sable et les sorties de terrier. Il prend un reflet argenté
au milieu des dunes.
Cet animal fait partie des canidés
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Le Daman des rochers (Procavia capensis)
Appelé localement marmotte du désert, on le trouve au
pied des falaises rocheuses.
Il n'est pas un cousin de la marmotte des Alpes (qui est un rongeur) mais
appartient à l'ordre des Hyracoïdés,
ses plus proches parents sont les proboscidiens (éléphants)
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Le
dromadaire
Le dromadaire (Camelus dromedarius) est l'élément clé
de la locomotion dans le désert, plus fiable et plus écologique
que les véhicules à moteur. Sa résistance est le fruit d'une lente
évolution dans l'espace et le temps. Apparu en Amérique voici 50 millions d'années,
son ancêtre a donné la famille de camélidés, à laquelle appartiennent le lama,
la vigogne et le guanaco.
Cet animal fait partie des Artiodactyles
(voir un résumé de cette classification)
Il y a 25 000 ans, l'espèce gagne l'Asie via le détroit de Béring, alors pris
dans les glaces. Certains groupes se fixent dans les déserts froids de l'Asie
centrale, donnant naissance au chameau de Bactriane, à 2 bosses et à longs poils.
Les autres poursuivent leur migration vers l'ouest pour être domestiqués en
Arabie, 2000 ans avant J-C.
Au début de notre ère, le dromadaire pénètre dans le Sahara et devient indispensable
aux nomades.
C'est un animal de bât qui leur procure également du lait et de la viande
(qui ressemble à celle du bœuf en un peu plus dure!).
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Sa résistance aux températures extrèmes et au
manque d'eau sont proverbiales mais bien réélles:
Par une chaleur de 50 °C, il est capable de se priver d'eau et de nourriture
pendant un semaine, tout en ne perdant que 20% de son poids. Il peut jeûner
jusqu'à trois semaines.
Sa régulation thermique est originale pour un mammifère:
Par forte chaleur, il élève sa température jusqu'à 42 °C.
De quoi différer sa transpiration et ses pertes hydriques. A l'inverse
il peut abaisser sa température à 30 °C au plus froid de la nuit, afin
de ménager ses forces.
Sa protection se complète d'une fourrure isolante formée
de longs poils rigide et d'un duvet fin. Ses paupières sont étanches :
garnies de 2 rangées de cils en forme de peigne, elles se referment instantanément
en cas de danger. Dans les naseaux et les oreilles, une barrière de poil
longs et fournis, empêche le sable et les poussières de pénétrer dans
les conduits.
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Avant le départ, constitution de la charge
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Quand il se nourrit, il voit large et n'est pas difficile: Il est,
parait-il, capable de digérer du plastique et du cuivre. Son estomac à
4 poches stocke jusqu'à 50 kilos d'aliments et 130 litres d'eau. Ses lèvres
sont très résistantes, elles broutent sans dommage les buissons
d'épineux et les branches d'acacias.
Marque distinctive des camélidés, un sillon fend la lèvre supérieure.
Le dromadaire est içi appelé "chameau", ce
qui est logique quand on parle régulièrement des "chameliers"
et jamais de "dromadairiers".
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Bien dressé, le dromadaire suit docilement
grâce à une corde passée dans une narine |
Autres
animaux domestiques:
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Hormis les chameaux, les nomades possédent des troupeaux de
chèvres qui cherchent leur nourriture en toute liberté.
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Au pied des monts Zarga, des ânes
à moitié sauvages |
