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Randonnée dans le djebel Sarghro Les paysages du djebel Sarghro La vie quotidienne des randonneurs Les villages et les nomades de la tribu des Aït Atta
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Présentation du MarocLes noms de Maroc, Maghreb et de Marrakech ont la même origine. On trouve Al maghreb (en arabe), Marruecos (en espagnol), Morocco
(en anglais), Marokko (en allemand). Dans l'Antiquité les Grecs appelaient les habitants de la région, les Maurusiens à partir de cette appellation, la région (Maroc et Algerie occidental) sera connue sous le nom de Maurétanie, avec Volubilis pour capitale. De ce nom dérivera Mauritanie. Certains nationalistes marocains ont d'ailleurs revendiqué le rattachement de la Mauritanie, lors de la décolonisation de celle-ci En France, le cuir est censé provenir du Maroc : maroquin, maroquinerie... Ces mots viennent de l'espagnol marroquin : le cuir (dont la technique a été importé du Maroc). D'ailleurs, le mot “cordonnier” vient de Cordoue, ancienne capitale de l'Andalousie arabe. Un peu d'Histoire Les Phéniciens, commerçants entreprenants, s'installent sur les côtes
du Maroc dés le XIe siècle avant notre ère et fondent des ports-comptoirs
comme Tingi (Tanger) ou Lixus (Larache). Les Berbères de l'Afrique du Nord habitent le nord des pays du Maghreb : le Maroc, l'Algérie et la Tunisie ainsi que les sud de l'Espagne, du Portugal et les îles Canaries. La plupart d'entre-eux préfèrent le non d’Amazigh ou hommes libres. Leur histoire est mouvementée. Le terme berbère a été imposé par les arabes et les français. Cette population habitait déjà les montagnes et les déserts des milliers d'années depuis la préhistoire avant que l'Islam y soit introduit au VIIe siècle. Ces populations sont les descendants des maurisius, fondateurs de l'empire Cartagien, ou celui de mauritani tingitane dont la capitale est Tingis |
Le territoire du Sahara occidental, ex Maroc espagnol, est toujours
contesté.
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La conquête arabe commence en 647, à cette date, ils sont en Tunisie. Les Arabes furent au début peu nombreux: 5 000 à 10 000 combattants de Sidi Okba Ben Nafi, le premier conquérant, puis les 100 000 à 200 000 membres des tribus de Beni Hilal et Beni Soleim, qui au XIème s. achevèrent de convertir le Maghreb.
Les Berbères opposèrent une longue résistance, incarnée par le chef de l'Aurès,
Koçaila, puis par une femme, la Kahina, que certains historiens ont pu surnommer
la Jeanne d'Arc berbère (vers 695). Cependant les Berbères vont, au cours du
VIIIème s., se convertir massivement à l'islam: en 711 un groupe de Berbères
fraichement convertis passent sous les ordres de Tariq le détroit de Gibraltar.
Mais leur résistance continue de s'exprimer par leur adhésion à l'hérésie kharidjite
, ce qui déclenche en 740, une nouvelle révolte. Les Arabes ne parviennent à
rétablir la situation qu'à partir de 761. Renonçant alors à la politique d'exactions
des débuts de la conquête, ils laissent s'épanouir le particularisme berbère
dans les royaumes des Idrissides , des Aghlabides et de Tahert.
A la fin du IXème s. , les Berbères se rallient à une nouvelle hérésie
religieuse, le chiisme, très différente du kharidjisme, mais qui leur permet
d'exprimer leur soif d'indépendance. Cependant, après le départ des Fatimides
pour Le Caire et les ravages de l'invasion hilalienne, c'est au nom du sunnisme
orthodoxe que la réaction des Berbères s'exprime, au XIème s., avec les Almoravides
, puis avec les Almohades . Ces derniers réalisent l'unité du Maghreb, mais,
au XIIIème s., l'Empire almohade commence à se fractionner pour donner naissance
à de nouvelles dynasties berbères, les Mérinides de Fès, les Abdelwadides de
Tlemcen, les Hafsides de Tunis.
Tout en opposant aux envahisseurs successifs des résistances farouches, les
Berbères seront rarement capables de former des Etats organisés.
Ils forment aujourd'hui plus de 50% de la population marocaine et sont largement
majoritaires dans les montagnes.
En 1894 à la mort de Moulay-al-Hasan, proclamation du nouveau sultan,
le jeune Moulay Abd el Aziz. Mais la réalité du pouvoir appartient à Ba Ahmed,
ce qui montre l’influence des éléments noirs dans les affaires marocaines.
En 1900 : mort de Ba Ahmed qui est remplacé par le prodigue Moulay Abd el Aziz.
Ces dépenses favorisent l’intervention des organismes de crédit européen dont
la banque de Paris et des Pays-Bas.
De 1902 à 1912 : la pénétration économique européenne s’intensifie à
tel point que le sultan Moulay Hafid, frère de Moulay Abd el Aziz, est contraint
de signer en 1912 le traité de protectorat qu’est la convention de Fès.
1907 : les forces françaises doivent intervenir pour protéger les nationaux.
De 1907 à 1910 : Hubert Lyautey pacifie le Maroc oriental, le général
Drude qui succède au général Amade doit pacifier le Maroc occidental
En 1912 : Hubert Lyautey est nommé résident général de France, ce qui provoque
le soulèvement de tribus. Mouley Youssef remplace le sultan Mouley Hafid, il
voit son autorité sur le Maroc affermie.
Entre 1921 et 1926, le Rif se révolte contre l'Espagne, puis contre la France.
En 1921, les Rifains écrasent les forces espagnoles dans la fameuse bataille
d'Anoual. Même le chef suprême des forces espagnoles, le général Silvestre est
tué, de grandes quantités d'armes et de munitions sont récupérées.
En 1922, Abd el-Krim proclame la République confédérée des Rifains . Madrid
et Paris ont alors recours à des techniques de guerre.
Abd el-Krim est exilé sur l'île de la Réunion jusqu'en 1948.
Les dernières poches de résistance, en particulier dans
le djebel Sarghro, sont réduites en 1933.En 1956, c'est l'indépendance
du Maroc proclamée le 2 mars. Le sultan Sidi Mohammed ben Youssef prend le titre
de roi Mohammed V.
Le Maroc a partiellement annexé le Sahara occidental à la suite de la Marche verte en 1975, puis totalement en 1979, devant le refus de la Mauritanie d'effectuer le partage du territoire. Le royaume fait face au désaccord de la Mauritanie, de l'Algérie et surtout des populations sahraouies (Front Polisario) mais la résolution finale sur le statut du territoire reste suspendue à un référendum organisé par l'Organisation des Nations unies, qui a été reporté à plusieurs reprises à cause d'un désaccord entre les parties sur le recensement du corps électoral.
La capitale est Rabat. Parmi les villes remarquables on trouve Casablanca, Agadir, Fès, Marrakech, Meknès, Tanger, Tetouan, Ouarzazate, Essaouira,Safi, Cap Bojador ou Boujdour.
La population estimée du Maroc en 2005 est de 33 millions d'habitants
dont seulement 4,9% de plus de 65 ans
Densité : 13 hab./km²
Espérance de vie des hommes : 68 ans (en 2004)
Espérance de vie des femmes : 72,7ans (en 2004)
Taux de croissance de la population : 1,6 % (en 2004)
Taux de natalité : 22,8 ‰ (en 2004)
Taux de mortalité : 5,7 ‰ (en 2004)
Les chants et les danses sont l'aspect le plus visible de la culture populaire
du Maroc:
Les Chiouks (maîtres) qui sont les dépositaires de la tradition, animent les
festivités dans les villages (mariages, baptêmes et autres fêtes).
Ils se font accompagner d'instruments de musique comme le bendir.
Ils chantent des poèmes antiques, des textes religieux et le vécu quotidien
sur des airs joyeux ou mélancoliques de la flûte.
La danse la plus populaire est Laâlaoui. C'est une danse riche en percussion,
rythmes et expressions.
Elle est exécutée par plusieurs danseurs guidés par un meneur. Ils se tiennent
coude à coude, comme soudés les uns aux autres en scandant le rythme de leurs
corps. Cela exprime l'unité indissoluble qui devait, autrefois, lier les guerriers
entre eux face à l'ennemi.
Le Maroc possède plusieurs groupes de fantasia appelés Goums, auquels
s'ajoutent les groupes de Bardias .
Les Bardias -Guerriers à pieds, armés de fusils- exécutent des mouvements de
va et vient et finissent en un cercle au milieu duquel ils font tonner leur
Baroud (poudre).
* Le Mechoui: agneau entier rôti sur les braises de charbon, non flamboyants. Il est arrosé durant la cuison de beurre et d'eau salée. On le sert chaud et en entier, souvent soupoudré de cumin. Le mechoui de la ville d'Oujda se caractérise par la qualité de son gôut. Cette région est réputée pour avoir les meilleures viandes du Maroc.
* La Bakbouka: boulettes de riz mélangées à des tronçons de viscères et enveloppées dans de petites pochettes elles-mêmes à base de viscères.
* Le Kaake: c'est un gâteau populaire. Il présente l'avantage d'être à la portée de toutes les bourses et de se conserver pendant plusieurs semaines.
* Le Tâam au S'men (un type de Couscous): réputé pour son trés bon goût. Il est souvent consommé avec des dattes.
* La K'lila: fromage dur provenant du petit lait de chèvre ou de chamelle. Il se mange avec des dattes.
* Le Khliaa: le khliaa est un type de viande mariné dans du beurre et de l'huile.Il a la particularité d'être très très salé mais quand même assez agréable au goût.
*La Pastilla: Fleuron de la cuisine marocaine, la pastilla est un feuilleté subtil, à base d'oignon, de pigeons (ou de poulet), de persil, d'oeuf dur et d'amandes, mélange de sucré et de salé parfumé à la cannelle. Il existe aussi des variantes (poisson, fruits de mer, abats). C'est un plat de fête que l'on sert en début de repas.
Source partielle: Wikipédia Maroc licence GFDL