Le Chemin de la Philosophie

Ce chemin longe un canal qui serpente au pied des monts de l'Est.
Bordé de cerisiers, il est fréquenté, il conduit du Ginkaku-ji au Nanzen-ji en passant devant l'entrée du Otoyo-jinja, Anraku-ji, Honen-in et d'autres temples.

 


Ginkaku-ji ( Pavillon d'Argent )

Contrairement à son "cousin", le Pavillon d'Or, ce temple n'a jamais été recouvert de métal précieux.

Édifié en 1482, par le Shogun Ashikaga Yoshimasa, il reste inachevé. En effet, les plaques d'argent qui devaient lui donner son nom ne furent jamais posées.
Sa structure est néanmoins légère et raffinée.

Le jardin du temple est attribué à Sôami. Il représente un paysage de la Chine occidentale.
Composé de deux parties, il réunit un jardin de type "étang" et également de type "jardin de pierre" d'inspiration Zen.


Celui-ci présente de véritables sculptures en gravier, cônes, stries, motifs abstraits.

Une promenade située dans l'enceinte du temple permet d'avoir une vue remarquable sur les bâtiments, les jardins et l'ensemble de Kyoto, vu de l'Est.


Un "tsukubaï" de pierre


Le Pavillon d'Argent... sans métal



Le jardin de pierres

Hônen-in

Ce temple est dédié au religieux Hônen (1133-1212). Fondateur de l’école bouddhique Jôdo-shû, secte de la Terre pure, un des trois courants amidistes, du nom de leur Bouddha tutélaire, Amida Nyorai, il prône la simplification des rites. Charismatique, il contribue à rendre populaire et prospère l’amidisme au Japon. Selon lui, la seule invocation du suprême Bouddha permettrait d’aller au paradis.

Un jardin sec, du sable blanc ratissé avec soin par des moines qui modifient au gré des saisons les formes symboliques, un jardin de mousses, un étang permettent de vivre pleinement l’instant présent. Un cadre qui sied au silence. Des statues de pierre veillent au lieu.


Anraku-ji

Au début de l’époque de Kamakura (vers 1200 ) , ce temple fut fondé par Jûren et Anraku qui étaient les disciples de Hônen. Chaque été, le 25 juillet, est distribué le potiron mijoté à tous les visiteurs afin qu’ils puissent éloigner certaines maladies. Cet événement s’appelle « Kabocha kuyô » annonciatrice de l’arrivée de la chaleur estivale dans la ville.

 


Nanzen-ji

Bâti en 1291, il fut détruit par les terribles Yamabushis du mont Hiei en 1393. Reconstruit, il sera de nouveau incendié en 1447, puis encore en 1467 ( guerre d'Onin ).
Toyotomi Hideyoshi, puis Ieyasu Tokugawa le rebâtirent à nouveau. Sa construction et restauration ne s'achèvera qu'en 1909.
C'est un grand temple bouddhiste Zen
de la branche Rinzai ( comme le Ryôan-ji ).

Ce temple est célèbre pour sa porte colossale la San-mon et pour ses peintures de Kanô Tanyû (1602-1674)

Ce temple est aussi connu pour un beau jardin de pierre et de sable dessiné par Kobori Enshu (1579-1647) et enfin par son aqueduc rouge, construit en 1890 à travers la partie sud du temple, décalé et surprenant pour un occidental, mais qui attire les japonais.


la San-mon

L'aqueduc Meiji

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