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D’origine orientale, elle arrive en Europe par Byzance au Moyen-âge. C’est un simple tube cylindrique en bois, percé de six trous. Elle s’impose en Allemagne plus qu’en France où la flûte droite, à bec, lui est préférée.

Le français Jacques Hotteterre transforme l’instrument en lui donnant une perce conique et en montant une clé. Le son devient plus doux.

Au XVIII° siècle la flûte traversière connaît une grande vogue et supplante la flûte à bec. Les princes en jouent volontiers. Elle possède jusqu'à quatre clés.

En 1832, l’artisan allemand Theobald Boehm donne à la flûte traversière l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui : une perce cylindrique et un diamètre d’embouchure agrandi. Mais surtout il place les trous de manière à obtenir les notes justes. Pour pouvoir boucher les trous facilement, il invente un système de clés qui permet de fermer plusieurs trous avec un seul doigt. Le métal remplace le bois et le son devient plus puissant