Marlene Dietrichactrice allemande, puis américaine (1937),
(biographie), (filmographie) Berlin 1901 - 1992 Paris
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Biographie
Marie Magdalena Dietrich est née le 27 décembre 1901
à Berlin-Schöneberg . |
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En 1922 elle commence par des petits rôles au thèatre,
en particulier au « Grosses Schauspielhaus ». Elle obtient également
des rôles mineurs au cinéma. Son premier rôle crédité
est Lucy dans "Tragédie de l'amour "(Tragödie der Liebe)
de Joe May En 1929 elle tourne son premier rôle important dans "L'énigme". Elle est aussitôt remarquée par par Joseph Von Sternberg qui la recommande à la Paramount. Le bureau Berlinois de la Paramount l'engage en 1929.Cette société cherchait une femme séduisante pour répondre au mythe de Greta Garbo lancé par sa rivale , la Metro Goldwin Mayer. Son talent se révèle alors dans "L'Ange bleu" |
Aussitôt après le succès de "l'Ange
bleu", elle rejoint les USA. Son premier film américain est "Morroco"
(Cœurs brûlés) de Joseph Von Sternberg . Jusqu'en 1935, date de leur séparation,
elle enchaîne, en tout, sept films avec Joseph Von Sternberg. A partir de début 1942, elle participe directement
à l'effort de guerre des USA. Elle entreprend, dans le cadre de
la guerre, des tournées à travers les États-Unis et, plus qu’aucune autre,
récolte de l’argent pour l’État américain. Marlène recommence une carrière de chanteuse à l'hôtel
Sahara à Las Vegas en 1953. |
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En 1975 c'est sa dernière tournée. Elle se brise la jambe et restera handicapée.
Elle fait sa dernière apparition d'actrice dans "Schöner Gigolo-armer Gigolo",
en 1979. A partir de 1980 elle se cloître dans son appartement parisien,
12 avenue Montaigne, ne souhaitant pas donner d'elle une image dépréciée.
En 1982 Maximilien Shell crée un film biographique : "Marlene". Le 6 mai 1992
c'est la mort de Marlène à Paris. Après des funérailles à
l'Eglise de la Madeleine à Paris, elle est inhumée à Berlin-Friedenau,
le 16 mai, auprès de sa mère.
En 1993, ses effets personnels sont remis au Land de Berlin et au « Filmmuseum
Berlin-deutsche Kinematek » . Ils comprenaient plus de 300 000 pièces!
Il faut attendre 2002 pour que la ville de Berlin, dont elle s'était
éloignée depuis si longtemps, lui "pardonne" cette trahison
et la nomme "Citoyenne d'honneur" de la ville.
Le 12 juin 2003 une place à son nom est inaugurée à Paris,
dans le 16ème, non loin de son ancien domicile.
On peut voir également une Marlene-Dietrich-Platz, à Berlin,
dans le nouveau quartier de la Potsdamer Platz, à proximité du Musée du Film.
* L'ange
bleu (Der blaue Engel) film allemand de Josef von Sternberg, sorti en 1930,
durée 99 mn,
scénario de Carl Zuckmayer, Karl Vollmöller & Robert Liebmann
d'après le roman "Professor Unrat" de Heinrich Mann, Dans l'Allemagne provinciale des années 20, un vieux professeur de lycée,
célibataire, qui règne sur ses élèves en despote, aperçoit dans
les mains de ses élèves des photographies de femmes légères. Ils lui avouent
qu'elles proviennent d'un cabaret mal famé, l'Ange Bleu. Sa rencontre avec la chanteuse vedette, Lola Lola, avec son chapeau haut
de-forme et ses jambes dénudées, bouleverse son existence
routinière, et l'entraîne dans une spirale passionnelle et destructrice. |
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Une fois sa fortune épuisée, il franchit un nouveau palier en acceptant un emploi de clown dégradant, avant d'être abandonné par Lola Lola qui lui préfère un homme plus jeune. Pour le premier des sept films de sa collaboration avec Marlene Dietrich, Sternberg réalise un portrait poignant d'un homme victime de son propre désir, servi par les prestations remarquables des deux acteurs qui finissent par devenir rivaux. En écho à la déchéance de son personnage, le comédien Emil Jannings, qui devait être la tête d'affiche du film, se rendit compte que Marlene lui volait la vedette, et il devint furieux en découvrant que sur l'affiche le nom de Marlene était écrit en premier. |
Marlene a déja fait ses débuts comme chanteuse et profite à plein du premier film parlant du cinéma allemand (l'invention date de 1927 aux États-Unis), pour faire connaître ses talents d'interprête. Friedrich Holländer compose pour elle quatre chansons remarquables et qui resteront dans son répertoire, dont "Ich bin die fesche Lola" et "Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt".
* L'Impératrice rouge (The Scarlet Empress), film américain de Josef von Sternberg, sorti en 1934, scénario : Manuel Komroff Eleanor McGeary d'après le journal de Catherine II , durée : 105 minutes;
avec Marlene Dietrich : Princesse Sophia Frederica/Catherine II, John Lodge : Comte Alexei ,Sam Jaffe : Grand Duc Peter, Louise Dresser : Elizabeth Petrovna, C. Aubrey Smith : Prince August ,Gavin Gordon : Capt. Gregori Orloff, Olive Tell : Princesse Johanna Elizabeth, Ruthelma Stevens : Contesse Elizabeth, Davison Clark : Archimandrite Simeon Todorsky, Erville Alderson : Chancelier Alexei Bestuchef, Philip Sleeman : Comte Lestoq La jeune princesse Sophie-Frédérique est promise à un destin glorieux:
elle doit épouser le grand-duc Pierre, héritier du trône de Russie. Devenue la troublante Catherine, la jeune femme va se chercher des compensations
dans la compagnie des galants militaires. Tandis que son mari joue avec
ses soldats de plomb, elle fait des ravages dans les casernements. |
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* La Femme et le Pantin (The Devil is a woman), film américain de Josef von Sternberg, sorti en 1935,
Scénario de John Dos-Passos, d'après le roman de Pierre Louÿs
" La Femme et le Pantin", durée 79 mn. L'action se passe à la fin du XIXe siècle, en Andalousie, dans le cadre enchanteur du Carnaval de Séville. Malgré les mises en garde de son ami, un homme tombe sous le charme d’une chanteuse, Conception Perez. Cette rencontre fatale le mènera de déchéance en déchéance. Le film de Sternberg présente un scénario nerveux et épuré. Marlene est filmée de manière obsessionnelle, ce qui n'est pas sans rapport avec leur relation personnelle qui était en train de se dégrader. Ce film est en effet le dernier de leur collaboration. Selon Stéphan Krezinski: "Le désir est totalement exclu de ce film asphyxiant qui n’en donne que l’illusoire promesse de jouissance dont nous sommes tous les dupes." |
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Luis Buñuel reprendra avec brio ce sujet en 1977 avec "Cet obscur objet du désir "
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